La fin de l'année approche et c'est le moment de faire le bilan. Un tel exercice comporte toujours une part d'autosatisfaction, mais dans une démarche de progression, c'est également l'occasion de se rappeler ce qui a moins bien marché.
Encore beaucoup de "run" et moins de "ride"
Sans surprise, le volume à vélo a sensiblement baissé ces deux dernières années. Ne participant plus à des épreuves du type l'Etape du Tour, le vélo n'est plus qu'un complément d'entrainement à la course à pied.
Plus surprenant, j'ai moins couru en 2017 qu'en 2016. J'y vois deux raisons : (i) la participation à la CCC en 2016 qui à elle seule représente 17h de pratique (!), et (ii) une blessure au genou courant juin 2017 qui doit me coûter deux semaines d'entrainement.
Les résultats de l'année
Privilégiant la qualité à la quantité, je ne me suis aligné que sur 6 épreuves en 2017.
Semi-marathon du Luxembourg (1:29:30)
Semi-marathon du Luxembourg (1:29:30)
C'est la course de la ville où j'habite et elle est vraiment sympa, sauf qu'en deux éditions elle ne m'a jamais réussie. Sous une forte chaleur, je termine péniblement juste en dessous des 1:30.
Xtrails Houffalize (4ème au classement cumulé)
Ces trois courses sur un même week-end étaient courues en préparation des Transrockies. Sans objectif de performance, je fûs surpris de terminer au pied du podium.
Transrockies (7ème)
Ce trail à étapes dans le Colorado me faisait rêver. N'ayant aucune idée du niveau des participants, l'objectif était simplement de tenir le choc (190 km en altitude sur 6 jours) et d'être content de ma course. Objectif atteint !
Brussels Night Run (6ème)
Transrockies Run - Hope Pass |
Brussels Night Run (6ème)
Je participe rarement à des courses "pour le plaisir" mais celle-ci en fait partie. De nuit, dans le centre ville historique de Bruxelles, avec des animations, j'ai vraiment bien aimé.
Semi-marathon de Bruxelles (1:22:06)
Ce semi était couru en préparation de New-York. Le bon résultat fut confirmé par la suite.
Marathon de New York (2:50:18)
Totalement subjugué par cette course en 2016, j'avais terriblement envie d'y revenir. Sur un parcours réputé difficile, j'améliore mon record de 3 minutes et manque pour 18 secondes ce qui me semblait inaccessible il y a quelques années.
Merci coach
L'année fût positive en termes de résultat, et il me semble évident que cela s'explique en partie par le recours à un entraineur.
A 37 ans, il est évident que je ne vais pas progresser physiquement. Néanmoins, il est toujours possible d'optimiser sa préparation et travailler avec un entraineur s'inscrivait dans ce cadre. C'est un changement majeur car c'était pour moi une première en 20 ans de couse à pied.
J'ai choisi Jean-Pierre Monciaux à la fois pour :
(i) Son expérience d'athlète (2:12 sur marathon) et d’entraîneur (il entraîne aussi bien du haut niveau que M. tout le monde, et ce depuis plus de 10 ans) ;
(ii) son approche, qui privilégie la qualité à la quantité.
Je dois dire qu'au début j'étais dérouté, tant cela était différent de ce que j'avais l'habitude de faire. J'avais même des doutes sur l'efficacité de la méthode ... trouvant les fractions trop courtes. Toutefois, le fait d'avoir battu mon record sur marathon prouve de façon formelle le bien fondé de son approche.
Pour 2018, je vais tout naturellement continuer de travailler avec lui.
La déception
Deux années de suite que je fais la même erreur. Avant le marathon de New York, je suis super excité et sur-motivé à l'idée de doubler marathon et SaintéLyon. Et dans les jours qui suivent le marathon, je suis extrêmement fatigué, au point de manquer d'envie pour m’entraîner, et finalement je déclare forfait.
Pour atténuer la déception, je peux aussi me dire que vu mes horaires de travail avant la course, je serais arrivé très fatigué au départ de la SaintéLyon.
L'année de la malchance
J'ai cassé deux vélos (!) en une même année :
- La première fois, ce n'était pas de ma faute, mais cela m'a empêché de participer à la cyclo du tour des Flandre ;
- La deuxième fois, c'était totalement de ma faute et cela a bien failli m'empêcher de participer aux Transrockies.
Néanmoins, mon assurance m'a indemnisé pour le premier me permettant l'achat d'un nouveau, mais j'ai été raisonnable (Specialzed Allez en aluminium et Shimano 105).
Les leçons pour 2018
On apprend toujours plus de ses erreurs que de ses réussites, et des erreurs, j'en ai commises cette année.
Pas de vélo de course l'hiver
Après une année 2016 très axée course à pied (CCC et marathon de NYC), j'avais très très envie de refaire du vélo. La réalité, c'est que l'hiver, il fait bien trop froid / humide pour faire du vélo de course au Luxembourg. Un mix course à pied / VTT à dominante course à pied est bien plus adapté.
Pas d'objectif irréaliste
Deux années de suite que je fais la même erreur en voulant enchaîner marathon de New York et SaintéLyon. Dans les deux cas je sortais d'un été avec une grosse compétition (CCC / Transrockies) qui s’enchaînait directement avec la préparation pour le marathon de New-York. A l'issu d'un tel programme, il est impératif pour moi de décompresser au moins deux à trois semaines.
Pas d'impasse sur la récupération
La dernière leçon de cette année est très basique mais dans un contexte professionnel chargé, la récupération est encore bien plus importante. Faire des siestes, faire de l'électro-stimulation, manger correctement, tout ces petits trucs mis bout à bout peuvent faire beaucoup sur votre état de forme général.
Marathon de New-York - Whatever your 100% looks like, give it ! |