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vendredi 21 septembre 2012

La cyclo des championnats du monde

Les championnats du monde se déroulaient cette semaine à Valkenburg (Pays-Bas) - là où chaque année prend place l'Amstel Gold Race – et une cyclosportive y était organisée à laquelle j’ai participé.

Inscrit sur le circuit B (85 km), mes impressions sont mitigées :

Coté plus : (i) le franchissement du Cauberg (difficulté finale de l’Amstel) et le passage de la ligne d’arrivée des championnats du monde dans des conditions similaires à celles des pros, (ii) les coureurs que l’on aperçoit (je me suis fait doubler par les équipes Garmin et Lampre qui s’entrainaient pour le contre-la-montre par équipe).


Coté moins : (i) pas de privatisation de la route, (ii) parcours s’effectuant en grande partie sur pistes cyclables étroites et pas toujours en bon état, (iii) paysage sans grand intérêt (on passe d’un village à l’autre - on est très loin de l’atmosphère sauvage d’un Liège-Bastogne-Liège).

Coté performance, il n’y avait pas de classement général mais seulement une montée chronométrée. J’étais à court d’entrainement (deux semaines sans toucher le vélo, ce qui ne m’était pas arrivé depuis plus de 6 mois !) et ne pouvais donc pas prétendre à une perf. Malheureusement, le système de chronométrage n’a pas pris mon temps.

Relevé GPS
http://app.strava.com/activities/28308431

La Belgique est proche … des gaufres au ravito

mardi 4 septembre 2012

Compte rendu | La Charly Gaul 2012

J’ai enfin pu participer à la Charly Gaul, cyclosportive à la mémoire de l’ange de la montagne (vainqueur du tour de France 1958) se déroulant dans la petite suisse luxembourgeoise. Ici pas de col, mais de bonnes petites côtes en veux-tu en voilà. 

Sur un rythme d’entrainement allégé depuis l’EDT, je m’aligne sur le parcours B de 90 km. Les 10 premiers kilomètres sont plats et « as usual » les coursiers aux cuisses grosses comme des parpaings me doublent. La première cote est assez longue et conduit à écrémer le flot de coureurs, idem pour la seconde qui commence par un sérieux raidard. Mal placé au départ (2 minutes pour franchir la ligne), ces deux difficultés me permettent de remonter au classement, et me retrouve dans un peloton d’une trentaine de coureurs.

Jusqu’au 60ème kilomètre, les sensations sont bonnes, mais 10 km plus tard ce n’est plus la même histoire. Les coups de vis des leaders du groupe lors de chaque relance me mettent systématiquement en difficulté. Finalement, je « saute » dans la dernière montée et n’arrive même pas à prendre la roue de ceux qui avaient décroché avant moi. A environ 2 kilomètres de l’arrivée je me fais reprendre par un groupe d’une cinquantaine de coureur et termine dans ce paquet.

Pour cette première cyclosportive en dehors de l’étape du tour, le résultat est contrasté :
  • C’est nettement moins bien au classement, terminant seulement dans le premier tiers (195ème sur 692) versus le premier décile à l’EDT (387ème sur 4422)
  • C’est mieux en termes de temps, n’étant qu’à 9% du vainqueur contre 28% à l’EDT
Environ 700 coureurs au départ du parcours B de la Charly Gaul 2012
Alors que tout le monde avait des trous en haut pour mettre sa plaque en dessous du guidon, j’étais le seul dont les trous étaient en bas ….

dimanche 19 août 2012

Bastogne-Liège-Bastogne

J’ai profité du beau week-end annoncé pour "rider" le parcours de la doyenne des classiques mais dans le sens Bastogne-Liège-Bastogne (pour des raisons pratiques), et sur deux jours (par manque d’entrainement).



Le principal constat est qu’il faut être costaud pour gagner cette classique. Le parcours est à la fois long (265 km) et accidenté (4000m de dénivelée, soit l’équivalent d’une étape de montagne du tour de France). Les difficultés sont principalement concentrées dans les 100 derniers kilomètres, et si les côtes ne sont pas longues, les pourcentages sont parfois hallucinants comme les 21% dans Stockeu.

Les paysages sont vraiment magnifiques et les routes empruntées sont au pire moyennement fréquentées par les voitures. C’est donc un endroit idéal pour le vélo et il y avait d’ailleurs pas mal de cyclo ce week-end.

Par ailleurs, ce n’était pas un beau week-end, mais un week-end caniculaire ! Il faisait déjà plus de 20° à 8h du matin et jusqu’à 36° dans l’après-midi de samedi… ce qui m’a conduit à boire environ 9 litres d’eau sur 2 jours.


Ma moyenne fait pitié mais j’étais plus en mode contemplatif que coursier. Sinon, quelques erreurs de navigation, surtout dans Liège , m'ont conduit à ne pas être parfaitement « collé » au parcours officiel.

Le rond point à Bastogne qui symbolise le retour vers Liège
 La stelle Eddy Merckx au sommet de la côte de Stockeu


Panorama ardennais










La montée finale où cette année Iglisnky a repris Nibali

vendredi 17 août 2012

Aischdall-Trail : un classement en trompe l'oeil


Profitant de la journée fériée du 15 août, je suis aller courir le 10 km de l'Aischdall-Trail. Il s'agit d'une course présentant un profil mixte bitume / chemins forestiers, avec un peu de dénivelée et dont le départ est donné depuis Eischen (Luxembourg).



Mon objectif n'était pas de "claquer" un temps mais plutôt de jauger mon état de forme, un mois après avoir recommencé à courir. Je franchis le 10ème kilomètre en un peu plus de 42 minutes, et termine en 44'15 à 5 minutes du vainqueur, Plutôt déçu de mon temps, mon classement m'a par contre surpris : 10ème sur 250 ! Les stars locales devaient être sur le 21 km ou en vacances ...

mardi 10 juillet 2012

Compte rendu | L'Etape du Tour 2012

Objectif atteint ! Alors que je voulais figurer dans les 500 premiers, je termine 386ème. Après l'échec du marathon de Paris pour cause de tendinite, cela fait évidemment très plaisir. Le parcours m'a vraiment semblé dur et les conditions météos (pluie au départ, cagnard à la fin) n'ont rien arrangé, si bien que j'ai terminé exténué.

C'est avec un petit moral que je prends le départ : il pleut et la Tarentaise semble "bouchée" pour la journée. Comme d'habitude, mon manque de puissance se fait sentir et je me fais doubler sur les 20 premiers kilomètres de plat par des coureurs partis dans des sas après moi.

Pour la première difficulté, le col de la Madeleine,  je décide d'y aller sans forcer sachant le programme qui m'attend, ce qui toutefois ne m'empêche pas de doubler des concurrents. La pluie s'est arrêtée mais il ne fait pas très chaud. Au sommet, la vue sur la vallée de la Maurienne laisse espérer des conditions météo plus favorables, ce qui ce confirmera par la suite. Dans la descente, les différences de vitesse entre concurrents sont impressionnantes : alors que certains descendent à tombeau ouvert, d'autres ne prennent aucun risque.

Comme précédemment, je pars doucement dans le Glandon et me sens plutôt bien jusqu'au replat à mi-montée. Par contre, la fin du col est terrible avec une impression de ne plus avancer et je me fais passer par quelques concurrents. Puis, la transition vers la croix de fer s'effectue sans difficulté.

J'entame la descente à toute vitesse et m'insère dans un groupe juste avant le début du Mollard. Contrairement aux montées précédentes, je ne double plus personne et commence à me sentir très fatigué.

La descente vers Saint Jean de Maurienne est assez piégeuse avec beaucoup de virages. Je fais le choix de passer les quelques concurrents devant moi pour rouler sans avoir à gérer leurs trajectoires.

La montée finale vers la Toussuire va se révéler dure à gérer. Les premiers kilomètres en ligne droite et en plein cagnard sont un enfer : je ne suis pas bien physiquement et prends un coup au moral lorsque plusieurs concurrents me déposent. Finalement, je termine tant bien que mal, satisfait de l'avoir fait. Mon compteur indique à peu près 5 000 mètres de dénivelée, soit l'équivalent d'une marmotte et ça me donne des idées pour l'année prochaine ...

Relevés GPS :
http://app.strava.com/activities/28313513

Analyse des temps :











lundi 2 juillet 2012

EDT : Dernière ligne droite

Pour ce dernier week-end avant le rendez-vous de l'année, j'avais décidé de participer au challenge organisé par le club de triathlon de Mamer, avec au programme un 10km le vendredi, un triathlon découverte le samedi et un duathlon le dimanche !

L'objectif n'était aucunement de faire un temps (sachant que je n'avais pas couru depuis le semi du 1er mai, et pas nagé depuis 8 mois ...) mais plutôt de privilégier l'intensité à la quantité. Au final, pas de perf, mais une façon ludique de terminer ma préparation pour l'EDT. Sur les épreuves de vélo, mon classement est loin d'être génial, mais je n'ai pas pu rouler en peloton. Par contre, j'en ai remonté plus d'un en côte et aucun n'a été capable de m'accrocher.

Ci-dessous, l'analyse de mes temps :

jeudi 28 juin 2012

Pédale !

Un an après, Sofoot renouvelle l’expérience d’un hors-série consacré au vélo dont l’approche est comparable à celle de leur mensuel, c'est-à-dire parler avant tout des sportifs d’hier et d’aujourd’hui à travers petites et grandes histoires, sous forme d’articles et d’interviews. En un mot, si vous aimez Sofoot et le vélo, vous adorerez Pédale !

Ma short-list d’articles : Le portrait de David Moncoutié (où comment le potentiel n’est rien sans ambition), l’interview de Manolo Sainz (Ok, il n’est pas très fréquentable, mais son parcours et ses avis n’en sont pas moins intéressants), et la rétro consacrée aux Colombiens des années 80 (sexe, drogue et grimpette).

Mention spéciale à la photo en double page consacrée à Bernard Hinault donnant un coup de poing à un syndicaliste ayant eu le tort de bloquer la route lors d’un Paris-Nice.


lundi 25 juin 2012

EDT : Entrainement dans les Vosges

Dans cette dernière ligne droite de ma préparation pour l'EDT, j'ai pu enfin profiter d'un WE sans pluie pour aller grimper plusieurs cols dans les Vosges. In fine, c'est environ 290 km parcourus et 5 700m gravis.

Liste des difficultés grimpées (dans l'ordre du tracé ci-dessous) :
Col du Ménil
Ballon d'Alsace**
Col du Hundsruck*
Grand Ballon***
Col de Grosse Pierre* (qui sera emprunté par le TDF 2012)
(plus y a d'étoiles, plus c'est dur)

Bien sûr, ces cols ne sont pas du niveau de ceux des Alpes. Mais, c'est plus près de chez moi, et au moins, on peut en grimper plusieurs dans la même journée sans être trop fatigué, et ainsi passer de vallée en vallée. Par ailleurs, ces cols réservent quelques petites surprises, comme un passage en pavé dans Grand Ballon digne de Paris-Roubaix, ou encore une magnifique vue depuis la route des crêtes.

Relevés GPS :

dimanche 3 juin 2012

Reconnaissance de l'EDT 2012 - Acte I

Ayant passé quelques jours de congés en Maurienne afin de reconnaitre les différentes difficultés de l’Etape du Tour 2012 Acte I, voici ci-dessous - col par col - mes impressions. En synthèse, il faudra être bien préparé, car l’accumulation des difficultés risque de faire (très) mal en fin de parcours.


Col de la Madeleine
Via le versant nord-est / 26,5 km / +1 610 m  
No comment car j’ai grimpé la Madeleine par le versant qui sera descendu lors de l’EDT. Par ailleurs, j’ai croisé l’équipe pro AG2R lors de ma redescente du col (qui comme moi montait dans le sens contraire du tour de France).


Col de la Croix de Fer 
Via le col Glandon / 22 km / +1 636m
L’ascension est longue et dès le début les pourcentages sont à 7/8%. Heureusement, la traversée de Saint-Colomban-des-Villards à mi-montée permet de souffler quelques instants. A noter les 2 derniers kilomètres du Glandon qui sont particulièrement raides.

Col du Mollard
5,9 km / +403m
Bien que court, ce col n’est pas pour autant facile. Dès le début, la pente est forte, tout comme dans le dernier kilomètre.

Montée de la Toussuire 
19,1 km / +1 145m
Même si les premières pentes sont raides, ce n’est toutefois pas l’Alpe d’Huez. La route offre un bon rendement et la pente plus douce à mi-montée permet de récupérer. 


Sinon, j’en ai profité pour escalader d’autres cols de la Maurienne :
  • Col de la Croix de Fer (depuis St Jean de Maurienne) : ascension plus longue (30 km) que difficile ;
  • Col du Mont de Cenis : montée très agréable, par contre, l’arrivée au pied du col depuis Saint Jean de Maurienne n’est pas toute plate ;
  • Col du grand Cucheron : Facile au début, la pente se relève progressivement. La plus grande partie de la montée s’effectue en sous-bois, donc pas de panorama à contempler mais de l’ombre en contrepartie ;
  • Col du Chaussy : voici un col qui gagnerait à être connu : peu de circulation, un très beau panorama sur la vallée de la Maurienne, et des % sympathiques par moments ;
  • Col du Télégraphe + col du Galibier : la col n'est pour le moment pas ouvert, je n'ai pu monter que jusqu'au tunnel. 

vendredi 25 mai 2012

Premier col de l'année

Après le Tourmalet, le Galibier, ou encore l'Alpe d'Huez, j'ai eu le plaisir de gravir une autre légende du Tour de France, le Ventoux. Parti depuis Malaucène sous un ciel bleu, l'ascension fut longue (1h46) sans être extrêmement difficile hormis 3 kilomètres à mi-montée, et puis l'arrivée - ou plutôt l'atterrissage sur la lune - est vraiment magique.




dimanche 6 mai 2012

Compte rendu | Semi-Marathon des 2 Luxembourg 2012

Le pont du 1er mai était l'occasion d'un WE d'entrainement prolongé, conclu par le semi-marathon des 2 Luxembourg.

Le parcours ne favorisait pas la performance (75% sur des chemins forestiers, 340m de dénivelée positive), et ne m'étant quasiment pas entrainé depuis ma tendinite de février, je partais sans objectif de temps.

Au final, je termine en 1'38"23, 98ème sur 937.

dimanche 19 février 2012

C’est fini pour Paris

Alors que je me réjouissais d’atteindre la dernière ligne droite de ma préparation dans un état de forme supérieur à mes deux précédents marathons, badaboum, apparition d’une tendinite lors de mon dernier entrainement. Contrairement à celle de novembre, c’est cette fois-ci la jambe droite et au niveau de la cheville que cela fait mal. La douleur est apparue au bout d’1h15 d’effort et elle est depuis persistante. L’augmentation pas assez progressive de la charge d’entrainement doit y être pour quelque chose. Très frustré, je sais dès à présent que je ne réaliserai pas la première partie de mon double défi.

jeudi 26 janvier 2012

Présentation du Team Europcar 2012

Relation professionnelle aidant, j’étais invité aujourd'hui à la présentation de l'équipe Europcar 2012. J’ai beau avoir plus de 30 ans, j’étais comme un gosse à l’idée de savoir que j’allais voir « pour de vrai » Jean-René Bernaudeau, Thomas Voeckler, ou encore Pierre Rolland.

Mes impressions :
  • C’est le royaume de la grosse cuisse, le constat est d’autant plus frappant que le haut du corps des coureurs est plutôt fin.
  • L’attention des médias est portée quasi-exclusivement sur T. Voeckler et P. Rolland. Pour les autres, c’est l’anonymat ou presque.
  • Les coureurs m’ont semblé accessibles, ils ne se prennent pas pour ces sportifs qui se la « pétent »
Le sésame





















Le team au complet

Les fers de lance : TV & PR
M. Colnago himself, pour présenter le nouveau vélo


 
Pas de chance, je n'ai pas gagné le maillot 2012
La coqueluche des médias