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dimanche 10 mars 2024

Semi-marathon de Paris 2024 : Pas au rendez-vous

Petite déception, car je pensais possible d'améliorer de quelques secondes mon record de 1:16:58 établi l'année dernière sur ce même parcours. Comme en 2023, j'ai couru une semaine avant le trail de Glanum (15k), et sur un parcours un peu différent, mon chrono est similaire (1:18) mais le classement meilleur (6ème vs 10ème), me laissant espérer de bonnes choses pour ce semi de Paris.

In fine, il n'y a pas eu de suspens, je suis parti trop rapidement (pour mon niveau du jour), avec ensuite de mauvaises sensations tout au long du parcours. Ce fut une course sans aucun plaisir, avec l'impression d'être dans un jours "sans" et où je me suis fait doubler tout du long, et je vous assure, c'est très pénible ! La seule satisfaction est d'être passé sous les 1h20 pour la 2ème fois de ma vie (merci les plaques carbones), terminant en 1:18:43.

En vue du marathon de Paris (dans 5 semaines), ce n'est pas rassurant et il faudra peut-être / probablement revoir l'objectif de 2:42 / 2:43. 

En dehors du départ trop rapide, les quelques raisons pour expliquer ce moins bon résultat qu'en 2023 :

  • Un contraste entre l'année dernière où je m'étais senti dans un grand jour, et cette année, où les jambes n'étaient pas là ;
  • De même, la préparation en 2023 s'était passée de façon quasi-parfaite avec une reprise à l'automne et une montée en charge étalée dans le temps. Par comparaison, j'ai repris plus tard cette année et je suis tombé malade en janvier ;
  • Un mauvais tapering en 2024 avec la séance de mercredi où j'ai poussé trop fort, et un test d'effort placé le vendredi matin (par comparaison, j'avais coupé 2 jours de suite en 2023) ;
  • Des conditions météos avec beaucoup d'humidité, où je ne me sens jamais très à l'aise.

Pour l'anecdote, je me fais doubler par Nicolas Brun de chez Jolies Foulées peu après le 15ème kilomètre.

Sinon, c'était ma 9ème participation au Semi de Paris, 20 ans après la première en 2004 (oups, cela ne me rajeunit pas ...)

Temps intermédiaires (Temps 2023 pour comparaison) :

5k :      18:26 (18'31)        

10k :    18:33 (18'17) - Cumul : 36:59 (36:48)

15k :    18:33 (18:01) - Cumul : 55:32 (54:49)

20k :    19:06 (18:14) - Cumul : 1:14:38 (1:13:03)

21k :    4:07 (3:56)  -  - Cumul : 1:18:43 (1:16:58)

Classement : 601ème / 47.856 (371ème / 45.406)

vendredi 10 mars 2023

Semi de Paris - BOOM !

Ne surtout pas oublier d'arrêter sa montre sur la ligne d'arrivée !


Après deux trails sur ce début d'année pour s'amuser (Trail de Glazig et Trail Alpilles Glanum), les choses sérieuses sont arrivées avec le semi-marathon de Paris, qui est le rendez-vous du début d'année pour m'étalonner.

Je me savais bien préparé et il me semblait possible de faire tomber mon record de 2014 (1:20:59), espérant au mieux un chrono juste en dessous des 1:20:00.

Pour ne pas faire durer le suspense, je termine en 1:16:58, ce qui (pour mon modeste niveau) me semble tout simplement stratosphérique.


Comment l'expliquer ?

Non, je n'ai pris ni EPO, ni hormone de croissance, ni stéroïde, ni testostérone. En outre, je vais avoir 43 ans cette année, et il me semble évident que l'on ne progresse plus à cet âge là. Par contre et pour la première fois, j'ai couru avec des chaussures à plaque carbone, et je pense que cela fait une ENORME différence.

J'ai lu différents articles, pas toujours sourcés, qui indiquent un gain de temps de l'ordre de 1 à 3%, ce qui représente pour moi de 1 à 2,5 minutes sur semi. Et pour le marathon, c'est le double, soit potentiellement jusqu'à 5 minutes. Waouh !!!

En termes de préparation pure, après l'UTMB qui m'a demandé 6/8 semaines de récupération, j'ai repris progressivement l'entrainement en novembre. Pour la 1ère course, un 10k à Madrid le 31 décembre, j'étais un peu malade et aussi bloqué en course par le flux des coureurs, si bien que le chrono ne voulait pas dire grand-chose (39 minutes).  Aux trails de Glazig et de Glanum, j'ai obtenu de bons classements (respectivement 7ème et 10ème), mais sans connaitre la valeur des autres concurrents.

En termes de volume, le tableau ci-dessous atteste de la reprise progressive, pour culminer avec une semaine à 100km à S-3. Juste une remarque : parce que cela m'amuse, je fais une fois par semaine une séance sur home trainer en groupe (Summit Cycling). Sans cette séance, mon kilométrage serait plus important de 10 / 12 km par semaine.


Sinon, avec un problème de raideur musculaire à la reprise (piriforme ?), je me suis astreint à un travail très régulier d'étirements et de renforcement musculaire. Cela a probablement été un petit plus pour ce semi, mon hypothèse étant qu'avec un meilleur gainage, on optimise le renvoi d'énergie des plaques carbones.

En termes de poids, j'étais à 64,5 kg ce qui est convenable mais je peux encore perdre +/- 1,5 kg (et j'ai encore 4 semaines pour y arriver ;-). J'étais à 70,1 kg au 1er janvier, et il évident que ce ne sont pas les mêmes sensations cinq kilos en moins.

Enfin, coté travail, c'était plus calme c'est deux dernières semaines, et je devais vraisemblablement être bien reposé.


Analyse de ma course

Je suis parti sur un rythme plutôt rapide par rapport à mon objectif de 1:20:00 et je me suis dit que tôt au tard, ça allait craquer. Mais en fait non, ça a tenu jusqu'au bout, réussissant même à très légèrement accélérer tout au long du parcours, comment le montre l'analyse des temps ci-dessous.

A chaque kilomètre, je lapais ma montre, et j'avais du mal à croire aux chiffres qui s'affichaient. Ce n'est qu'au passage du 17ème que j'ai commencé à calculer. Passant en 1:02:00, je réalise qu'en étant même à 4 minutes au km pour les 4 derniers km, je serai en moins de 1:18 - Oh putain !

C'est aussi à partir de ce moment là que j'ai eu l'impression d'être vraiment dans le dur, et encore plus sur la toute fin de parcours, où je dois me faire dépasser par 3/4 coureurs. Pourtant, non je n'ai pas ralenti, étant en 3:35 sur ce dernier km.

Au moment de passer la ligne, j'arrête ma montre et 1:16:59 s'affiche. J'espère ne pas avoir appuyé trop tôt et que le chrono officiel sera lui aussi sous les 1:17:00, ce qui sera effectivement le cas, étant finisher selon le site internet de la course en 1:16:58. Oh, yes !

Petit bonus, je bats également mon record sur 10k, en 36:13, entre le 10ème et le 20ème (précédent record en 38:01 qui datait de 2015).


Mise en perspective

En 2014, avec un temps de 1:20:59, je terminais 283ème sur 32.912 finishers.

En 2023, avec un temps de 1:16:58, je termine 371ème sur 45.373 finishers.

Ainsi, et malgré 4 minutes de moins, mon classement relatif est quasiment le même, terminant en fin du premier centile (0,82 / 100 en 2023 Vs 0,86 / 100 en 2014).

On en déduit facilement que l'avant du peloton va plus vite, mais pourquoi ?

La réponse évidente est de mettre en avant la démocratisation des plaques carbones. Toutefois, cela ne me semble pas suffisant, le gain étant estimé à entre 1 et 3%, alors que mon chrono s'est amélioré de 5%.

Je suppose un plus grand intérêt pour la course à pied avec notamment les confinements qui ont renforcé sa pratique. Il en résulte une plus grande densité de coureurs chez ceux avec un profil compétiteurs. 


Des ambitions à la hausse pour le marathon de Paris

La prochaine course, c'est le marathon de Paris, et les ambitions sont naturellement à la hausse. Je me voyais bien améliorer mon PB de 1 minute et terminer en 2h48. Mais avec ce chrono de 1:16:58, je dois clairement viser plus haut. Lorsque l'on regarde le tableau de Jack Daniels (VDOT), le temps prédictif sur marathon pour un semi en 1:17 est de 2:41. Cela me semble très / trop ambitieux, passer sous les 2:45 serait déjà un énorme accomplissement. De surcroit, le vrai objectif 2023, c'est Leadville, et pas la peine de risquer la blessure en voulant décrocher la lune.


Petit retour sur les chaussures magiques 

Etant un fan depuis plusieurs années de la marque Saucony, c'est leur modèle à plaque carbone que j'ai choisi, à savoir l'Endorphin Pro 3.

Cela me faisait vraiment mal au c.. de payer 230 euros et j'ai attendu une remise d'un revendeur en ligne, pour ne débourser "que" 180 euros. Sachant que ces chaussures ont une durée de vie plus limitée, je n'ai effectué qu'un seul entrainement avant le semi-marathon de Paris (ce n'était probablement pas assez pour s'y habituer). Pour le reste, je courre tous mes entrainements avec des Saucony Kinavara, qui sont pour moi une très bonne paire de running. Elles sont légères, dynamiques, amortissantes, confortables, avec un prix très raisonnable ... bref à mon sens, elles n'ont que des qualités.

Saucony a récemment lancé la Endorphin Elite (300 euros !!!) qui selon leur discours marketing est bien évidemment encore plus performante, mais je ne vais pas craquer, la Pro 3 fait déjà bien le boulot ;-)

Par ailleurs, en termes de sensation, je ressens surtout l'amorti de la chaussure, bien plus que le renvoi d'énergie. En outre, et j'avais déjà eu cette impression avec les Ultra Glide de Salomon, leur profil incurvé me semble clairement favoriser le déroulé de ma foulée au sol.

Enfin, je n'ai quasiment pas eu de douleur musculaire post course, confirmant la réputation très amortissante des nouvelles mousses.


Pour l'autosatisfaction, évolution de mon PB sur semi-marathon

  • 2003 :    1:27:00
  • 2013 :    1:22:51
  • 2014 :    1:20:59
  • 2023 :    1:16:58


Protocole alimentaire / A se souvenir pour le marathon de Paris dans 4 semaines

Juste en pense-bête personnel :

  • Recharge glucidique à la maltodextrine de manioc (endur'active) : ok
  • Remplacer yaourt au lait par soja pour le petit déjeuner d'avant course : ok
  • Gel Maurten à la caféine : consistance compacte pas pratique à ingérer, gout très / trop sucré => Non validé, rester sur la version de base

jeudi 10 mars 2022

Semi-Marathon de Paris : Episode 6


Le semi de Paris, c'est mon rendez-vous habituel du début de saison, celui qui permet de se rassurer sur son état de forme.

Coté entrainement, j'ai plutôt été assidu, et suite au Trail de Glazig, il n'y avait plus d'inquiétude sur ma grosse fatigue post-Covid.

Par contre, coté diététique, ce n'est pas ça du tout. Au fil des ans, j'ai de plus en plus de difficultés à être sérieux, surtout dans un contexte professionnel où les possibilités de grignotage sont permanentes.

In fine, j'espérais faire moins de 1h25, un chrono pas exceptionnel mais pas ridicule non plus, et qui correspond au temps exigé pour se qualifier pour le marathon de New York. 

La course lancée, je m'aperçois que les sensations ne sont pas géniales mais que les temps au km sont bons (~3:55). Je fais donc une course tout en gestion, sans prise de risque, je subis juste à la fin les petits coups-de-cul des quais de Seine, pour terminer avec un temps honorable de 1:22:11.

Mes temps intermédiaires par tranche de 5km :
  • 19:32 du départ au 5ème => 3:54 au km
  • 19:46 du 5ème au 10ème => 3:57 au km
  • 19:28 du 10ème au 15ème => 3:53 au km
  • 19:18 du 15ème au 20ème => 3:51 au km
  • 4:09 du 20ème à l'arrivée => 3:46 au km

Quelques regrets

Si j'avais été plus conscencieux sur le plan alimentaire, et si j'avais investi dans des chaussures à plaque carbone, je me dis que j'aurais pu venir taquiner mon record de 1:20:59. Mais bon avec des si ...


La claque du classement 

En 2018, je terminais en 1:22:06 et me classais 489ème. Cette année, je mets 5 secondes de plus, et perds 350 places au général (826ème Vs 489 ème).

Je vois potentiellement deux raisons à cela (i) les nouvelles chaussures à plaque carbone, et (ii) des pratiquants plus assidus suite au Covid ?


Découverte de Stryd

Suite à l'acquisition d'un capteur de puissance Stryd, je me suis mis à enregistrer systématiquement mes sorties en course à pied depuis ma reprise post UTMB en octobre.
Je suis pour l'instant dans la phase de collecte des données, je ne l'utilise pas pendant mes sorties pour gérer l'intensité de d'effort.

Comme pour un capteur vélo, Stryd ne donne pas que la puissance en instantané, il permet une analyse transversale de l'entrainement avec notamment :
  • Le profil de puissance ("Power Duration Curve") ;
  • La charge d'entrainement, via le le "Running Stress Balance", ou RSB, qui est un équivalant du TSS, Training Stress Score, pour les cyclistes.
La variation de mon TSB depuis décembre figure dans le graphique ci-dessous. Cela me semble plutôt très cohérent avec mon ressenti. Je verrai pas la suite si cela fonctionne également pour les sorties en montagne.
 





Récapitulatif de mes chronos à Paris :
  • 2014 : 1:20:59
  • 2018 : 1:22:04
  • 2022 : 1:22:11
  • 2019 : 1:22:46
  • 2013 : 1:22:51
  • 2004 : 1:27:56

Mes autres chronos sous les 1:25 :
  • 2017 / Bruxelles : 1:22:06
  • 2016 / Bruxelles : 1:23:24
  • 2014 / St-Denis : 1:23:39
  • 2016 / St-Witz :1:24:22

dimanche 1 mars 2020

Semi de Paris 2020 : Reporté ... puis annulé ... puis reporté ... puis annulé




Après le marathon de New York et l'ouragan Sandy (2012), après le semi-marathon de Boulogne-Billancourt et le risque terroriste (2015), c'est au tour du semi-marathon de Paris de se retrouver déprogrammé, cette fois-ci pour risque sanitaire, avec le coronavirus.

L'objectif de cette décision est difficilement contestable, en évitant la transmission du virus avec des coureurs venus potentiellement de zone à risque. Par contre, le timing a été particulièrement "vache" pour les coureurs, car ce n'est que la veille, dans l'après-midi que la décision a été annoncée. Pour ma part, j'avais déjà récupéré mon dossard, et je me suis vengé en allant faire deux sorties de 20 km, une le samedi, une le dimanche.


Pas tant déçu que ça

Il fallait bien que ce type d'événement m'arrive un jour, mais comme cette course ne constituait pas un objectif majeur de l'année, ce n'est donc qu'une petite déception. En effet, j'ai été malade durant la préparation, avec une "gripette" qui m'a fait louper 3 séances, et je n'ai pas été particulièrement  sérieux coté alimentaire.

Le seul point négatif de cette annulation, c'est la perte d'une opportunité de se qualifier pour le marathon de New-York 2021. En effet, allant avoir 40 ans cette année, il me fallait claquer un chrono de 1:25, ce qui n'avait rien d'insurmontable. 


La suite ? Un ultra de 100 km

Dans l'objectif de me qualifier pour l'UTMB 2021, je me suis inscrit à l'Ultra-Trail des Seigneurs (UTDS), un trail dans les Vosges qui doit me rapporter les 4 points ITRA nécessaires pour cela.

Update du 15/03/2020 : l'UTDS est également annulé pour cause de coronavirus, les rassemblements de plus de 100 personnes étant désormais interdits. Cela ne pouvait pas mieux tomber, car avec mon changement de job, cela faisait deux semaines que je ne courrais plus et j'avais l'intention de déclarer forfait. Là, au moins je vais pouvoir me faire rembourser. Par contre, je dois dire bye-bye à l'UTMB 2021, tant pis ...

De son coté, le semi-marathon de Paris a été reprogrammé le 6 septembre - je serai normalement un habitant de cette ville à cette date mais pas forcément très entraîné.

Update du 13/06/2020 : Le semi-marathon de Paris est annulé. Actuellement en période de prise de poste dans mon nouveau job, je n'ai pas trop la tête à m’entraîner. 2020 sera donc une année quasi-blanche, et rendez-vous en 2021 pour de nouvelles aventures.

Update du 14/07/2020 : Le semi-marathon de Paris est finalement reporté au dimanche 18 octobre, qui est également le jour du marathon de Paris. Toujours pas la tête à m'entrainer, j'irai probablement avec pour seul objectif de terminer.

Update du 14/08/2020 : Le semi-marathon de Paris est définitivement annulé. Rendez-vous en 2021, donc.

samedi 16 mars 2019

Semi-Marathon de Paris : Episode V



5ème participation à ce semi-marathon de Paris (2004, 2013, 2014, 2018, 2019) qui pour moi symbolise l'ouverture de la saison. En l'absence de course majeure en ce premier semestre, je venais sans grand objectif de performance, mais souhaitais néanmoins réaliser un chrono correct, c'est à dire en moins de 1h25.


Une préparation bof-bof

J'ai repris l'entrainement sérieusement début janvier et j'étais correctement entraîné avec quand même quelques inquiétudes sur ma capacité à faire aussi bien qu'en 2018 :
  • Mon moindre potentiel s'était vu lors du trail blanc des Vosges (cf. post précédant) ;
  • L'absence totale d'effort sur le plan diététique qui s'est traduit pas 2/3 kg en trop ;
  • Des douleurs au pied droit qui sont apparues trois semaines avant la course et qui sans être invalidantes m'ont néanmoins empêché de me sentir en pleine possession de mes moyens.
En termes de volume d'entrainement, j'étais 10% en dessous de 2018 en course à pied, mais avec sensiblement plus de vélo cette année.


Une course mal gérée

Pris dans le flot des coureurs au départ, je suis clairement parti trop vite ce qui m'a coûté très cher sur la fin de parcours. On le voit clairement dans le graphique ci-dessous (trait en rouge) où après un départ plus rapide que les années précédentes, je ralentis tout du long, avec comparativement une différence bien marquée dans le dernier kilomètre.



Le chrono final de 1:22:46 n'est pas mauvais (en phase avec l'objectif annoncé) mais j'ai eu l'impression de subir la course tout du long, sans prendre aucun plaisir.
Coté douleurs au pied droit, étonnement je n'ai quasiment rien senti en course, mais c'est revenu après. Il est clair qu'il va falloir prévoir une période de repos.

A noter que le changement de zone de départ et d'arrivée (désormais sur les quais de Seine) permet d'avoir la partie descendante en fin de parcours. Sauf qu'il y avait cette année un énorme vent de face ...

Récapitulatif de mes chronos à Paris :
  • 2014 : 1:20:59
  • 2018 : 1:22:04
  • 2019 : 1:22:46
  • 2013 : 1:22:51
  • 2004 : 1:27:56

Mes autres chronos sous les 1:25 :
  • 2017 / Bruxelles : 1:22:06
  • 2016 / Bruxelles : 1:23:24
  • 2014 / St-Denis : 1:23:39
  • 2016 / St-Witz :1:24:22


What's next ?

Le prochain objectif, c'est l'Etape du Tour en juillet et vu mes douleurs au pied, il est certain que je vais switcher dès maintenant sur le vélo.


Cadeaux d'après course, heureusement ce n'était pas de la 8.6 !

dimanche 13 mai 2018

Compte rendu | Semi-marathon du Luxembourg 2018

J'ai trouvé la médaille de cette année particulièrement réussie
(c)  ING Night Marathon Luxembourg

3ème participation consécutive à cette course dont je ne pense que du bien. Il ne faut évidemment pas y venir pour espérer claquer un personnal best, mais l'ambiance est vraiment sympa. J'en ai déjà parlé suffisament (post ici et ici), ce n'est pas la peine de développer plus.

Plutôt malheureux en termes de résultat lors de mes précédentes participations, j'avais décidé de courir cette année sans aucun objectif de performance. D’ailleurs, le jeudi précédent, je suis allé marcher 35 km dans la petite suisse luxembourgeoise, suivi d'un entrainement de 10 km, et le matin même de la course, j'ai effectué une sortie vélo de 4h30.

La question était de savoir quel temps j'allais pouvoir réaliser sans affûtage, espérant au pire 1h35 / 1h40. Après un premier kilomètre pour me chauffer (4'30), et bien aidé par un parcours au début principalement descendant, je tournais autour de 4'00 au kilomètre. J'ai ralenti par la suite, mais moins que les autres coureurs, remontant au classement tout au long de la course pour terminer en 1:26:09, à la 92ème place du général.

Bien entendu, ce chrono n'a rien d'extraordinaire, mais sans aucun affûtage (bien au contraire), cela ne me semble pas ridicule. Et c'est aussi mieux qu'en 2016 (1:27:22) et 2017 (1:29:30).

Petites anecdotes :

  • Au départ, je suis juste à coté d'une très belle athlète, elle aussi alignée sur le semi. Malheureusement, je ne la reverrai pas de la course, c'est elle qui gagne chez les femmes en 1:22:01 ;
  • Après 2 km, je remonte à hauteur de Matthias Geistor, un excellent coureur local. Je lui indique que son allure me semble faible pour son niveau, et il me répond qu'il court le marathon comme un entrainement. Il terminera en 2:59:44 à la 23ème place ...
  • Peu avant le 10ème km, je me retrouve à hauteur de Dan Thuy, un autre très bon coureur local. On échange quelques mots, et lors d'un virage que l'on coupe, je ne peux pas éviter un poteau anti-stationnement de 60-70 cm de haut. Et bim en plein dans la cuisse, heureusement j'arrive à me rattraper et éviter la chute ;
  • Après la course, j'ai pris mon vélo pour faire une sortie récupération sur le parcours du marathon. Bien entendu, j'ai fait très attention à ne pas gêner les coureurs. Je pensais que la police allait me demander d'arrêter tôt ou tard mais non j'ai pu faire sans problème les 12 derniers kilomètres du marathon.

Le passage dans la vallée de la Pétrusse se faisait à la lumière de lampions et de flambeaux 

Metrics

Temps de passage et classement homme
10,0 km : 00:40:24 => 128ème
14,8 km : 01:00:05 => 105ème
21,1 km : 01:26:29 => 91ème

Allure :
Départ => 10ème : 4:03
10ème => 15ème : 4:07
15ème => arrivée : 4:09
Moyenne : 4:05

mercredi 7 mars 2018

Compte rendu | Semi-marathon de Paris 2018



Le semi-marathon de Paris est une épreuve que j'apprécie, permettant à la fois de passer un week-end dans la capitale et de jauger de son état de forme du début de saison. 

Le samedi a d'ailleurs été l'occasion de faire du shopping dans les magasins spécialisées (Vieux campeur, Boutique Marathon, Le Pape, ...) en vue d'alléger mon matériel pour la TDS de cet été, mais ça, j'y reviendrai dans un post spécifique. 

Pour revenir à la course, il s'agissait de ma 4ème participation après 2003 (1’27), 2013 (1’23) et 2014 (1’20). Il n'y avait pas d'objectif de record, et les conditions d'entrainement hivernales de ces dernières semaines ne m'incitaient pas à de grandes ambitions. En accord avec mon entraîneur, je devais viser 1'25 / 1'27. 

L'avant course : Pasta party version XXL et stress de dernière minute


Tout est consommé : les pâtes, le pain, les gâteaux apéritifs, la bière ... sauf la carafe d'eau ;-)

Pour la traditionnelle pasta party d'avant course, j'avais demandé au serveur un plat avec beaucoup de pâtes et peu de sauce. Au final, et comme le montre la photo ci-dessous, j'ai eu beaucoup de pâtes et beaucoup de sauce, mais j'ai tout mangé ! 

Sinon, gros stress pour accéder à la zone de départ, avec un contrôle systématique des sacs et une queue très très longue à faire. Angoissé à l'idée de louper mon départ, je suis rentré dans un café des alentours où les serveuses ont gentiment accepté de me conserver mon sac le temps de la course. Merci à elles ! 

La course : un résultat encourageant pour la suite 

Avec un départ en sas préférentiel, le début de course est fluide malgré le nombre de participants. Les deux premiers km sont chacun bouclés en 4'00, soit plus rapidement que l'objectif, mais sans toutefois avoir l'impression de forcer. En conséquence, je me suis permis de continuer sur ce rythme et même d'accélérer un peu, comme le montre le split des temps ci-dessous : 
  • 19'48 du départ au 5ème km (3'58 au km) 
  • 19'32 du 5ème au 10ème km (3'54 au km) 
  • 19'24 du 10ème au 15ème km (3'53 au km) 
  • 19'23 du 15ème au 20ème km (3'53 au km) 
  • 3'57 du 20ème à l'arrivée (3'35 au km) 
In fine, je termine en 1'22'04. C'est 2 secondes de mieux qu'à Bruxelles il y a 5 mois et c'est à un peu plus de 1 minute de mon PB. Petit détail, j'ai dû m'arrêter en début de parcours pour soulager un besoin naturel. Je dois perdre dans l'affaire 15 à 20 secondes, ce qui doit probablement me coûter le sub 1'22 mais ce n'est pas très grave. 

Coté météo, une légère pluie est arrivée en milieu de course mais comparé au froid de ces dernières semaines, c'était beaucoup plus facile à supporter !

Petites anecdotes de course 

Comme souvent sur ce type de « gros » événements, on croise des têtes que l’on connait. Cette année se fut : 
  • Benoit Hamon, le candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2017. Je l'ai croisé au moment du retrait des dossards. Son chrono est de 2:12:00 ;
  • Denis Lapalus, alias El Tocardo. C'est un youtubeur à l'audience confidentielle, mais ses vidéos me font bien rire. Je l'ai dépassé un peu après la mi-course et j'en ai profité pour lui dire tout le bien que je pensais de ses productions. Il termine en 1:23:50.
Autre petite anecdote, la médaille comporte une 2ème fonction, celle de décapsuleur (!). 

La médaille décapsuleur !

dimanche 1 octobre 2017

On the road to New York / Episode 1 : le semi-marathon de Bruxelles

Petite nouveauté 2017 sur le dossard : le drapeau du pays de résidence des concurrents

Çà y est, je suis en pleine préparation pour le marathon de New York, qui va se dérouler dans 5 semaines. Un repère important dans toute préparation d'un marathon est le semi couru 4 à 5 semaines avant. Le chrono sur ce semi n'est pas un indicateur absolu de la performance qui sera réalisée le jour J mais c'est quand même une bonne référence, comme le montre le récapitulatif ci-dessous de mes temps. Cette année comme en 2016, j'ai couru le semi de Bruxelles pour préparer New York, et bonne nouvelle, j'ai été plus rapide cette année d'un peu plus d'une minute.

Historique de mes temps sur semi-marathon préparatoire & marathon
1:27:56 => 3:11:55 - 2004 : semi de Paris / marathon de Londres
1:27:00 => 3:24:09 - 2003 : semi du Fresne-Camilly / marathon de Caen
1:23:23 => 2:53:18 - 2016 : semi de Bruxelles / marathon de New York
1:22:51 => 3:06:28 - 2013 : semi de Paris / marathon de Paris
1:22:06 => ?:??:?? - 2017 : semi de Bruxelles / marathon de New York

Prédiction de mon temps de course par ma montre Garmin pris juste avant le départ.
Elle n'est pas loin de la réalité, par contre, j'ai plus de doute pour le marathon ...

Ma course
Comme l'année dernière, le départ réel de la course n'intervient que 400/500 mètres  après le coup de feu du starter. Ce petit détail va avoir une grande importance sur le déroulé de ma course, car j'ai déclenché ma montre au coup de starter soit 1:59 avant le départ réel ... vous allez comprendre.

Le parcours étant vallonné, les temps au km ne voulaient pas dire grand chose et j'ai du coup eu beaucoup de mal à me situer en termes d'allure, surtout que les sensations étaient très moyennes. Au 10ème kilomètre, je passe en 41' ce qui est lent pour moi et me fiche un beau coup au moral ... sauf que j'ai oublié d'ajuster mon temps des 2 minutes mis à rejoindre le départ, et qu'en réel, je suis en 39'.

Croyant (à tort) être lent, ça cogite pas mal dans mon esprit, surtout qu'au même moment je me fais passer par la 2ème féminine ... mon orgueil de mâle en prend un coup. Sans espoir de performance, je m'accroche quand même, et arrive à repasser la féminine dans la montée du 15ème kilomètre. Je m'accroche jusqu'à la fin pour ne pas me faire repasser, ce que j'arriverais à faire et ce n'est qu'après course que je découvre mon chrono officiel et mon étourderie sur les 2 minutes pour passer le départ.

Voici un petit comparatif entre mes deux semi-marathons de Bruxelles (2016 versus 2017)
Temps final : 1:23:23 versus 1:22:06 
Classement final : 71ème versus 49ème
Temps du départ au 10 km : 39'39 versus 39'09
Temps du 10 km à l'arrivée : 43'45 versus 42'57

Y a des cons partout
Petite anecdote, mi-amusante / mi-énervante. En début de course, un père et son très jeune fils, tous les deux en vélo, traversent le parcours sur un passage clouté juste devant moi. C'est limite mais ça passe, sauf que je ne me prive pas de crier "Non !" pour montrer ma désapprobation. Réponse du père tout sérieux : "le feu était vert pour nous".


lundi 5 juin 2017

Compte rendu | Semi-marathon du Luxembourg 2017 : Quelle chaleur !



Avant de rentrer dans le vif du sujet, flash-back rapide sur ce début d’année 2017 où il n’y avait pas grand chose au programme et où finalement il ne s’est rien passé :
  • J’avais prévu de participer pour la première fois à la cyclo du tour des Flandres … mais un chauffard a cassé mon vélo la veille ;
  • J’envisageais de refaire la cyclo de Liège-Bastogne-Liège … mais la météo glaciale m’en a dissuadé ;
Bref, zéro course au compteur avant ce semi, cela ne m’était jamais arrivé depuis que j’ai sérieusement repris le sport en 2011.

L'avant course

J’arrive sur ce semi sans ambition de record, mais plutôt dans l’optique de monter en puissance avant la grosse échéance de cet été, les Transrockies, à travers une course découverte l'an passé que j’ai beaucoup aimé. Je compte quand même au minimum améliorer mon chrono très moyen de 2016 (1:27:22).

Coté entrainement, je manque probablement de fraîcheur. J’ai fait le choix récemment de recourir aux services d’un coach en ligne et lui ayant indiqué que cette course n’était pas un objectif, j’ai eu droit à 3 séances placées mardi, mercredi et jeudi, ce qui ne laisse que peu de temps pour récupérer / sur-compenser. 

Le jour même de la course, je ne sais vraiment pas quel temps visé, la faute à des températures dignes d’un mois d'août avec 32° durant l’après midi, et 30° au moment du départ à 19h. C’est probablement la première fois en 9 ans au Luxembourg qu’il fait aussi chaud en mai et cela tombe le jour de ce semi-marathon ! C’est aussi la première fois que je courre en compétition par une telle chaleur et je me demande bien comment mon corps va réagir … sachant qu’à l’entrainement cela ne me réussit (vraiment) pas. Petite anecdote au passage, j’ai plutôt tendance à me moquer (gentiment) des personnes qui emportent un camelback pour des courses sur routes, mais là c’était juste un choix raisonnable. Par contre, je ne comprends toujours pas ceux qui s'entêtent à porter par une telle chaleur des collants longs, de surcroît noir  ...

La course

Je pars prudemment mais dès les kilomètres 3 / 4 , je comprends que cela va être dur, très dur, avec la bouche pâteuse comme lorsque j’ai très soif … je vais d’ailleurs par la suite littéralement m’arrêter à chaque ravitaillement pour me désaltérer. La ligne droite des 7ème et 8ème km est terrible, sans ombre et avec le soleil en pleine figure. Je sens des gouttelettes d’eau arriver à plusieurs reprises sur moi : c’est la transpiration abondante du concurrent juste à coté qui se projette tout autour de lui (!).

Lors du passage dans le quartier résidentiel du Limpertsberg, plusieurs habitants ont pris la bonne initiative de rafraîchir les concurrents avec leur tuyau d’arrosage et d’autres distribuent des petites bouteilles d’eau. Je leur adresse un très grand merci. Néanmoins, je commence à être sérieusement dans le dur. Je me fais d’ailleurs dépasser par le groupe d’Éthiopiennes et de Kényanes qui se disputera la victoire sur le marathon.

L'arrivée indoor façon SaintéLyon

J’explose physiquement après le 16ème km, avec un long faux plat montant où je dois bien me faire dépasser par 6 à 8 concurrents. A 2 km de la fin, je regarde mon chrono qui affiche 1h20 de course. Il y a encore une petite cote à franchir mais ça devrait passer pour le sub 1h30, et effectivement je termine en 1:29:30 . C’est l’un de mes plus mauvais chrono sur semi, encore moins bon que celui de l’année dernière, à croire que je suis malchanceux avec cette course. En termes de classement, cela me fait 60ème sur 4.710 hommes.

A 21h, il fait encore 25 degrés, je suis donc repassé chez moi prendre mon vélo, à la fois pour faire un « cool down » et voir les arrivées des premiers marathoniens. Sur un peu moins de 1.200 arrivants, il y a seulement 16 hommes et 4 femmes en dessous des 3h !

Strava : ici
Classement : ici

La mini-analyse d'après course

Déçu de mon chrono, j'ai voulu rationaliser l'impact de la chaleur. Quelques chiffres pour cela :
  • Le temps moyen des 100 premiers était de 1:22:54 en 2016 et de 1:27:14 en 2017, soit 4 minutes de différence (+5%) ;
  • Le temps médian était en 2016 de 1:57 et de 2:08 en 2017, soit +9% ; 
  • J'ai terminé cette année 60ème en 1:29:30. En 2016, le 60ème terminait en 1:25:14, soit un écart de plus de 4 minutes (+5%).
Sur ces bases, il est raisonnable de penser que la chaleur m'a coûté 4 minutes.

Go for it !

Même si je ne suis pas en réussite sur cette course, je continue de la recommander. Originale dans ses choix (départ à 19h, arrivée indoor façon Saintélyon) et surtout se déroulant dans une très belle ambiance, elle mérite le détour. Le succès ne se dément d’ailleurs pas, avec tous les dossards vendus dès janvier alors que leur nombre avait été augmenté de 1,500. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour 2018, les inscriptions ouvrant en septembre.

dimanche 2 octobre 2016

Compte rendu | Semi-marathon de Bruxelles 2016



Première participation à ce semi-marathon de la capital belge, qui se déroulait en même temps que le marathon. Cette course ne me faisait pas particulièrement envie, mais devant être lundi pour le travail à Bruxelles, et voulant également courir un semi dans le cadre de ma préparation au marathon de New-York (dans 5 semaines), cette course tombait pile-poil au bon moment.

Le départ : une histoire belge

C'était une première me concernant : le lieu de départ ne correspondait pas au départ de la course (!). Je m'explique : ce n'est qu'environ 200-300 mètres après le coup de feu du starter que la ligne de départ était franchie. J'en plaisante mais ce n'est finalement pas une mauvaise chose, car cela fluidifie le flux de coureurs sur les premiers mètres.

Le parcours : bof-bof

Ne comptez par sur cette course pour découvrir la capitale belge. Ce n'est seulement qu'en fin de parcours que les coureurs arpentent le centre ville, avec notamment un passage sur la grand-place. Pour le reste, c'est plutôt le semi-marathon de la banlieue de Bruxelles, qui (à mon sens) ne présente que peu d'intérêt. Et coté ambiance, c'était très très calme. 

En dehors de ces considérations touristiques, les routes sont bien larges, ce qui est appréciable. Par contre, le parcours n'est pas favorable pour claquer un chrono : il y a plusieurs tunnels à franchir, ainsi que différents faux plats / côtes.

La performance : une bonne surprise

Avec la CCC courue il n'y a pas si longtemps (fin août) et la récupération en découlant, je ne savais pas trop où en j'en étais, et comme cette course n'était pas un objectif en soi, la stratégie retenue était de courir uniquement aux sensations. Le chrono de 1:23:24 est à plus de 2 minutes de mon record perso (1:20:59) mais c'est quand même mon 2ème chrono sur la distance. Après la claque du semi du Luxembourg, ça fait du bien.

En termes de gestion de course, le départ prudent, m'a permis d'être un poil plus rapide sur la 2ème partie de course.

Du départ au 10ème km : 39:39 - soit 3:58 au km 
Du 10ème à l'arrivée : 43:45 - soit 3:56 au km
Temps à l'arrivée : 1:23:24
Classement : 71ème sur 6.443 finishers

En mode GoPro

J'ai couru toute la course avec une GoPro. Après un premier visionnage, les rushs semblent trop saccadés pour pouvoir en tirer quelque chose. Si le résultat est acceptable, une vidéo sera postée sur le blog.

La solution serait de courir avec un stabilisateur, mais cela à un coût, et je n'ai pas non plus envie (pour l'instant) de trimbaler tout cela pendant une course.


Petit plaisir d'après course

dimanche 29 mai 2016

Compte rendu | Semi-Marathon de Luxembourg 2016





Ce semi se déroule dans le cadre du marathon de la ville de Luxembourg et cela faisait plusieurs années que je voulais y participer.  Avant tout, car c'est la ville où j'habite, mais également parceque l'on m'avait recommandé sa bonne ambiance. Je n'ai pas été deçu de ce coté là, par contre, coté performance, ce fût la désillusion.

La course

La ville de Luxembourg est très accidentée, et il est donc quasi-impossible de proposer un tracé rapide. A défaut, le parcours privilégie le centre-ville, ses points d'intérêts et la proximité avec les spectateurs. En outre, se voulant un marathon différent, le départ est à 19h (c'est un "night" marathon) et l'arrivée se fait en indoor, façon Saintélyon. Cette formule plait car chaque année les inscriptions sont complètes plusieurs semaines à l'avance (12,000 coureurs sur l'ensemble des courses).

Ma course

Coté performance, c'était la grande inconnue. D'un coté, cela faisait plusieurs semaines que j’enchaînais des volumes importants, me rendant confiant dans mon potentiel, mais de l'autre, la semaine précédente fut professionnellement chargée, générant de la fatigue. Je partais sans objectif précis, mais souhaitant faire quand même mieux qu'à Saint-Witz en mars (1:24:22).

Ce semi a été un long chemin de croix. C'est ma plus mauvaise course en termes de sensations depuis très longtemps. L'impression de courir de bout en bout avec quelque chose qui bloquait mon corps. Incapable d'envoyer de la vitesse. Comme si mes jambes étaient absentes. Les difficultés sont arrivées dès le départ et je pensais trouver un deuxième souffle ... qui n'est jamais arrivé.


L'idée d'abandonner m'a traversé l'esprit. Puis je me suis accroché, continuant sans regarder ma montre et me faisant continuellement doubler. in fine, je termine en 1:27:22, soit moins bien qu'à Saint-Witz, et à plus de 6 minutes de mon PB. En termes de classement cela me fait 90ème sur 4.371 finishers.

A un mois du marathon du Mont-Blanc, c'est très inquiétant et je ne ne vois pas de raison particulière. Je ne veux pas chercher d'excuses, mais au moins quelques explications. Dans l'optique de la CCC, j'ai fait du volume, peut-être trop, générant une fatigue latente. Ma sortie longue du précédent week-end avait d'ailleurs été difficile, étant plus lent que d'habitude. En outre, et en dehors de la fatigue de la semaine, les conditions météos ne m'étaient pas favorables avec un temps lourd que je supporte difficilement.

Quelle ambiance !

Par contre, coté ambiance c'était vraiment très très sympa. J'ai été le premier surpris par le grand nombre de spectateurs, avec à plusieurs moments des doubles rangées de part et d'autre de la route, et des encouragements très nourris. De surcroît, les rues du centre-ville étant souvent étroites, la proximité était grande entre coureurs et spectateurs. Dans les secteurs résidentiels, la présence des spectateurs est plus clairsemée, mais la bonne ambiance règne tout autant, avec les habitants prenant l'apéritif devant les coureurs et leurs enfants improvisant des ravitos.

J'ai été d'autant plus étonné par l'ambiance que cela contraste avec mon image d'une ville qui la semaine se remplit de travailleurs frontaliers et qui le week-end est plutôt calme. C'est certain, cela m'a donné envie de le refaire.

Classement : ici


jeudi 17 mars 2016

Compte rendu | Semi-marathon de Saint-Witz 2016



Ma première course en 2016 était le week-end dernier, en banlieue parisienne, à Saint-Witz, petit village près de Roissy. Le but n'était pas de claquer un PB mais de se retrouver entre amis (et ouf, je n'ai pas fini dernier de la bande).

La course

Ce semi avec 622 finishers est à taille humaine et c'est vraiment agréable par rapport aux méga-événements parisiens - il n'est notamment pas nécessaire d'arriver longtemps à l'avance pour être bien placé au départ. En contrepartie, la densité de coureurs est bien moindre (seulement 49 participants en moins de 1h30), et on ne profite pas d’un effet peloton pour se faire tirer.

Le départ était donné par Muriel Hurtis

Le parcours consiste en deux boucles identiques, mais pas plates du tout avec une cote digne d'Heartbreakhill (247m de dénivelé positif au total). Je déteste refaire la même boucle et c'est mon seul reproche à cette course, car coté organisation, il n'y a rien à redire. Tous les standards sont au rendez-vous : chronométrage par puce, un gymnase pour se changer et attendre, ravitos suffisants, t-shirt technique pour tous, et médaille de qualité.

Petite anecdote, le vainqueur du semi est en fait un triple vainqueur. Il a pris part au 5km (départ à 14h00), puis au 10 km (départ à 14h30), puis au semi-marathon (départ à 15h15) et il a gagné les 3 courses (!) dans les chronos respectifs suivants : 16:00 - 33:54 - 1:11:05. Il s’agit de Mehdi Akaouch, il a notamment été champion de France de cross long en 2011.

Ma course

Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas bien géré mon effort. Parti trop vite, le profil casse-patte me l'a fait payer très cher, me faisant doubler à plusieurs reprises.

Je termine en 1:24:22 (c.15 km/h) soit à plus de 3 minutes de mon record (1:20:59). Vu le dénivelé et le manque de travail qualitatif ces dernières semaines (seulement 2 séances de fractionné depuis le 1er janvier), ce résultat n'est pas une surprise.

L'analyse des temps au km souligne le profil accidenté de la course avec un km le plus rapide couru en 3'23 et le plus lent en 4'42, soit près d'1'20 d'écart (!).

Strava : ici

Résultats : ici

L'après course

Ce déplacement en région parisienne a été l'occasion de retourner sur le circuit des 25 bosses. Avec le beau temps de retour, c'était très agréable.



mercredi 29 octobre 2014

Compte rendu | Semi-marathon la Voie Royale 2014 | Objectifs : 0 / 3



J'ai participé ce week-end au semi de la Voie Royale à Saint-Denis. J'avais de grandes ambitions pour cette course, qui ont été très vite douchées.

Les objectifs : Ambitieux

Le plan était simple : partir s’entrainer deux semaines en Ethiopie (post ici) et profiter d’une sur-compensation deux semaines plus tard pour prendre part à ce semi-marathon avec un objectif évolutif :
(i) a minima, battre mon PB de 1:20:59 ;
(ii) pourquoi pas passer la barre des 1:20:00 ;
(iii) et en cas d'état de grâce, envisager les 1:19:00, ce qui permet de se qualifier pour le marathon de NYC.

Vu que j’avais réussi à claquer 1:20:59 en mars 2014 à Paris (post ici) sans être en très grande forme (pharyngite dans la foulée), les objectifs (i) voir (ii) me semblaient réalistes. Mais ça, c’était avant de reprendre l’entrainement course à pied en juillet.
L'arrivée du semi était placée dans le stade annexe du Stade de France

La préparation : Mitigée

Depuis la reprise, je n’ai jamais réussi à trouver la bonne dynamique : la réadaptation musculaire du vélo au running a été plus longue que d'habitude, j’ai eu un coup de mou en juillet d’une dizaine de jour après une sortie vélo de 300km, la météo a été très moyenne pour s’entrainer en juillet / aout, le vaccin anti-méningite m’a « tué » un week-end, je suis parti en Ethiopie très fatigué – presque malade, j’ai fait l'impasse sur des séances de vitesse, et pour finir je ne me sentais pas très bien depuis mon retour.

La course : (très) décevante

Des jeunes de St-Denis croisés dans la rue : "et mais t'es pas Ethiopien !" 
La course ne s’est pas du tout passée comme prévu. Après 2/3 km à zig-zagger, le peloton s’éclaircit, je stabilise ma vitesse et comprends que les 3:45 au kilo ne sont pas tenables. Après 10km, je me fais doubler par le meneur d’allure des 1:20:00 et pense alors à abandonner – quand la tête n’y est plus, cela devient très dur. Je termine tant bien que mal en 1:23:39, soit seulement mon 3ème chrono sur la distance (45ème sur 945, classement hors championnat de France de semi). On voit très nettement dans mes temps de passage ci-dessous le fléchissement d'allure.

Temps de passage (basés sur le temps officiel et non réel) :
Allure 1er segment (Km 6,5 : 25:53) : 3:45 au kilo
Allure 2ème segment (Km 10 : 40:31) : 3:54 au kilo
Allure 3ème segment (Arrivée : 1:24:04 )  : 4:06 au kilo

A posteriori, je me rends compte que j'ai commis deux erreurs (i) en retenant un objectif trop élevé par rapport à la forme du moment et à la préparation accomplie, et (ii) en partant trop rapidement.
Sans que le chrono soit minable, c’est quand même très loin des objectifs visés et ça ne me met pas du tout en confiance pour la Saintélyon dans 6 semaines.
Quant à la course elle-même, le coté sympa était le double passage dans le Stade de France. Même si le SdF est quasi-vide, ça permet à chacun de vivre son petit moment de gloire façon quart d’heure warohlien. Sinon, le parcours est une double boucle avec pas mal de faux plats. Sans vouloir chercher une quelconque excuse à ma contre-performance, ce n’est pas le meilleur des parcours pour réaliser un chrono.

Relevé GPS :
http://www.strava.com/activities/211913308/overview

Anecdote d’après course

Je me dirige vers la station de métro à contre-sens de la course, et je croise alors les derniers concurrents. C’est à ce moment que je pense reconnaitre un politique, mais oui, c’est bien lui, Patrick Braouezec, ancien député-maire communiste de Saint-Denis. Je l’encourage et lui dit d’accélérer pour ne pas terminer dernier. Sa réponse, digne d’un politique, est très consensuelle: « il en faut bien un ! » Après check des résultats, il termine en 2:31:15, soit 933ème sur 945 (et donc pas dernier). Je suis très loin de partager ses idées, mais ça m'a plu de voir un politique courir et je l'ai d'ailleurs pris en photo (ci-dessous).

Patrick Braouezec de dos

dimanche 2 mars 2014

Compte rendu | Semi-Marathon de Paris 2014 | Nouveau PB

Le semi-marathon de Paris, c’est une épreuve qui m’a bien réussi lors de mes deux précédentes participations (2004 - déjà ! et 2013). Alors en fin d'année dernière, au moment de fixer les objectifs pour 2014, je décide de viser sous les 1h20, soit 3 minutes de mieux que mon précédent record.
Mais la réalité des dernières semaines de préparation n’est pas là pour me rassurer, bien au contraire : manque de vitesse sur les fractionnés, fatigue générée par un agenda pro chargé, surpoids de 2/3 kg. C’est donc avec un état d’esprit plutôt résigné que je me rends à Paris, tentant de positiver comme je peux, me répétant que même 1h25 serait bien. 
En termes de stratégie, je fais le choix de courir en n’affichant sur ma montre que ma fréquence cardiaque, tout en bipant à chaque kilomètre pour quand même me situer un minimum.
Le départ est donné sous un temps propice à la performance. Mon cardio affiche 163 sur le début de parcours puis passe à 170 et là je me dis que je risque de le payer très cher sur la fin de parcours. Les temps au kilo sont de l’ordre de 3’40-3’50 et je passe d’ailleurs les 10 km en 38:11 (soit mon record personnel sur la distance). Jusque-là, tout va bien, je suis en piste pour faire moins de 1h20. Malheureusement, je vais flancher sur la 2ème partie avec des temps au kilo plutôt de 3’55. Sur la toute fin de parcours, je peux encore rêver de passer sous les 1:21:00 et après une dernière accélération j’arrête mon chrono, il affiche 1:21:00 tout rond, et m... ! Finalement, je suis officiellement en 1:20:59 (283ème au général sur 32 912) record personnel amélioré de deux minutes - soit une performance totalement inattendue ! Prochain rendez-vous : le 30km de l'écotrail de Paris dans 4 semaines.

L'analyse de mon temps km après km est synthétisée dans le graphique ci-dessous :
  • Le trait rouge représente l'écart cumulé en secondes entre mon temps 2014 et l'objectif d'1:20:00. J'évoluais sur le début de course avec un retard d'une vingtaine de secondes, puis on voit assez nettement un décrochage à partir du 16ème km ;
  • Le trait bleu représente l'écart cumulé en secondes entre mes temps 2013 et 2014. J'étais constamment  en avance sur mon chrono de l'année dernière avec un écart qui augmente de façon constante jusqu'au 15ème puis se stabilise, pour finalement se réduire sur la fin de parcours.















Deux remarques sur l’organisation :
  • J’ai bénéficié d’un dossard préférentiel cette année et c’est vraiment plus confortable pour gérer sa course. Dès le début, on se retrouve avec des coureurs d’un niveau comparable au sien – il n’est pas nécessaire de pousser quelques accélérations pour doubler les escargots.
  • Je n'ai pas trouvé fluide la nouvelle procédure pour la consigne des bagages. Arrivé au dernier moment (ok je suis tout autant fautif - j’aurais dû prévoir un timing plus large), la file d’attente était si longue que j’ai dû donner mon sac à un coureur pour ne pas louper mon départ.

Des rencontres 


Avec environ 30 000 partants, il y a statistiquement pas mal de possibilités de rencontres :
  • Tout commence au petit déjeuner de l’hôtel, où je croise Gilles Dorval (www.conseils-courseapied.com) ;
  • A la consigne, je rencontre un membre de ma famille. Il termine en 1h46, c’était donc bien le seul endroit où l’on pouvait se voir ;
  • Dans le SAS de départ, un concurrent interpelle un autre en lui disant qu’il a vu un reportage sur lui dans un journal. Ah, mais je le reconnais, c’est le présentateur du 20H de TF1, Gilles Bouleau. Il annonce visé 1:30:00 et terminera en 1:30:34 ;
  • Durant le premier kilo, je me retrouve derrière un gars avec un t-shirt de la runnosphere. Oui c’est bien lui, c’est Greg (www.greg-runner.com) ! Je lui dis que j’ai terminé l’année dernière juste derrière lui et il me dit que cette année je devrais être largement devant lui. En fait, comme moi, il l’a joué modeste car il terminera en 1:22:12. Anecdote de l'anecdote, Greg relate l'événement dans son compte-rendu de course (http://www.greg-runner.com/2014/03/10/recit-un-semi-marathon-de-paris-surprenant/) ;
  • Peu après le 10km, un coureur se porte à ma hauteur. Je me dis intérieurement que je connais ce gars, je regarde son dossard et vois écrit Fabrice. Mais oui, c’est Fabrice Vannier, ancien membre de l’équipe de France senior de course d’orientation. Je lui dis que je suis de l’o. caennaise, mais j’avais juste oublié que je portais le t-shirt du club et il me dit donc que c’est pour ça qu’il est venu à ma hauteur - Je suis vraiment trop bête !
  • A l’arrivée, je passe juste à côté de Carmen Oliveras représentante de l’équipe de France sur marathon aux derniers mondiaux d’athlétisme de Moscou. Elle termine en 1:15:10.

L’avant et l’après course


Pas trop stressé par la course me croyant hors de forme, j’en ai profité pour me balader dans Paris samedi.
Ce fût l’occasion d’aller gouter les « fameux » cupcakes de l’épouse de DC Rainmaker, le blogueur américain installé à Paris (www.dcrainmaker.com). Je n’aime pas dire du mal mais j’ai plutôt été déçu. La rue est très sympa, comme la boutique, et surtout la vitrine donne très envie avec des cupcakes visuellement très réussis. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir tous les touristes qui s’arrêtent pour constater le succès.

J’entre et ce n’est pas Bertie qui me sert, mais deux jeunes filles. Je fais mon choix et m’installe en terrasse pour déguster. Et là, grande déception. Les cupcakes (3,50€ l'unité) sont composés de deux parties : une supérieure avec une crème pâtissière variant selon le parfum choisi, et une inférieure qui est un muffin au chocolat. Je ne prétends pas être le plus grand des connaisseurs mais à mon sens, le muffin est trop sec, il manque clairement de moelleux, et la partie supérieure, si jolie, a un gout trop sucré et plutôt chimique.

Pour finaliser le régime hyper-glucidique d’avant course, je me suis arrêté dans une pizzeria sans prétention du XXème mais qui proposait des pâtes fraiches. Sur les bons conseils du serveur, je pris l’assortiment de pâtes. Il y avait surement un peu trop de sauce, mais au moins y avait la quantité ! Et en plus, le serveur m'offrit le digestif. 
 

L’après course : une pression, l’Equipe, la terrasse d’un café parisien – what else ?



















Post scriptum : mon état de fatigue se confirmera les jours suivants avec une bonne pharyngite