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dimanche 15 décembre 2013

Compte rendu | Länner Trail 2013

Une semaine après la SaintéSprint, je m’aligne sur le 25 km du Länner Trail qui prend place dans le parc naturel de l’Our (Ardennes luxembourgeoises).
Coté gestion de course, le plan est simple : pas d’objectif de performance, ne pas partir trop vite, juste se faire plaisir. Mais ça, c’est ce que je prévoyais … 






Le parcours :
  • Environ 650 mètres de dénivelé avec de la descente au début, quelques coups de culs à donner au milieu, puis une très longue montée à la fin ;
  • Les paysages sont typiques du nord du Luxembourg : des vallées très creusées, beaucoup de forêt, peu d’habitations ;
  • Les chemins sont plutôt larges et peu techniques - une seule remarque : supprimer les quelques passages goudronnés, et le parcours sera parfait ;
  • 1 course mais 3 pays traversés : le Luxembourg, la Belgique et l’Allemagne. La course passe d'ailleurs au tri-point entre ces trois pays. 
 La course :
  • Après 2 km, les routes se séparent entre concurrents du 10 et du 25 km. Je m’aperçois alors que je suis … 3ème. L’objectif initial n’était pas la performance, mais je n'allais quand même pas laisser ma place aux autres ;
  • L’écart avec les coureurs devant et derrière moi va progressivement augmenter, si bien que je vais courir seul du 2ème kilomètre à l'arrivée et terminer 3ème, soit mon premier podium en senior.
Relevé GPS :
http://www.strava.com/activities/100315557


La côte finale partait du fond de cette vallée

Le parcours du 25km

  

vendredi 18 octobre 2013

My Kenyan Dream


Ayant eu l’opportunité de m’entrainer une dizaine de jours à au Kenya dans le cadre de ma préparation au marathon de Berlin, j’ai souhaité faire partager mon expérience au travers du bref récit qui suit.
Précisément, je suis allé à Iten, la mecque de la course à pied au Kenya, où j’ai séjourné au HATC, le centre d’entrainement de Lornah Kiplagat (http://www.lornah.com/).

Altitude
Le HATC se situe à 2 400m d’altitude, ce qui implique une période d’acclimatation d’environ 1 semaine pendant laquelle il ne faut pas forcer sur l’entrainement. Personnellement, j’ai constaté que ma fréquence cardiaque augmentait très fortement dès que j’allais au-delà du seuil ou que la route s’élevait. En outre, les vitesses ne doivent pas être comparées avec celles au niveau de la mer, c’est facilement 20 secondes de plus au kilo.

Bénéfice
L’entrainement en altitude a bien évidemment comme objectif une amélioration des performances au niveau de la mer. Un athlète finlandais (2:17 au marathon) m’a indiqué qu’il quantifiait le gain de vitesse sur marathon à 10 secondes par kilomètre, ce qui fait quand même 7 minutes sur l’ensemble de l’épreuve !
Toutefois pour bénéficier de ce « free-boost », il convient de respecter quelques règles :
  • Le séjour en altitude doit être dans l’idéal d’au minimum 18 jours (12 jours seulement pour moi) ;
  • La période favorable pour performer est (i) soit le jour de la redescente, (ii) soit entre J+10/12 et J+25. Entre J+2 et J+10/12, le corps doit se réadapter et me concernant, j’ai constaté un état de fatigue prononcé (probablement également lié au contrecoup de l’augmentation sensible de ma charge d’entrainement).
Courir avec les Kenyans
Courir avec les Kenyans est le titre d’un livre écrit par Adharanand Finn, un anglais qui est réellement venu vivre à Iten pendant 6 mois avec sa famille. Je recommande la lecture de ce livre avant un séjour pour s’imprégner du contexte local. Pour l’anecdote, j’ai eu le plaisir de rencontrer l’un des personnages du récit, Japhet, qui a très gentiment accepté de me dédicacer le livre.

Cadeau
J’avais apporté des stylos et des vêtements pour les donner dans une école. Même si je me suis senti un peu honteux de la simplicité de mes présents, ils ont été appréciés. Donc, n’hésitez pas, même des choses simples font très plaisir.
Une salle de classe à Iten

Climat
Présent début septembre, j’ai constaté la transition entre d’un coté, le mois d'août plutôt pluvieux et froid et de l’autre, le mois d'octobre, ensoleillé. Compte tenu de l’altitude, les températures ne sont jamais très élevées (jamais plus de 25°c pendant mon séjour) même si le soleil tape fort. En outre, il y a toujours un peu de vent et une fois le soleil tombé, les températures baissent rapidement - des affaires chaudes sont donc nécessaires.

Entrainement
Les conditions d’entrainement sont idéales : beau mais pas trop chaud, un réseau de chemins en terre sans circulation et qui n'agresse pas le système articulaire, une salle de gym et une piscine au HATC, une nourriture saine et équilibrée, que peut-on demander de plus ? 
Sinon, le leitmotiv est simple s’entrainer, manger, dormir, puis à nouveau s’entrainer, manger, dormir, puis à nouveau…

GPS
Pas de souci, les montres GPS fonctionnent parfaitement, permettant de conserver à jamais la trace de ses foulées kenyanes.

Internet
Le HATC dispose d’une connexion wifi. Toutefois, sa rapidité , les coupures (d’internet ou de courant) font qu’il ne faut pas espérer se connecter tous les jours. Mais, est-ce un mal ? 

Joie de vivre
Les conditions de vie des kenyans sont très rudimentaires et interpellent. Néanmoins, il est frappant de voir la joie de vivre des enfants, tous contents de vous dire « awareyou » ou encore des kenyans qui viennent spontanément à votre rencontre pour simplement discuter.

Kerio view
Deux lieux à Iten proposent des hébergements selon des standards « occidentaux » : le HATC où je séjournais et le Keirio View. Les deux accueillent des athlètes mais le Keiro view est plus « haut de gamme ». C’est là que viennent notamment séjourner Yohann Kowal et Bob Tahri. 
Vue depuis la terrasse du Keiro view
En outre, la vue depuis le restaurant sur la vallée du rift est à couper le souffle, c’est donc un endroit « à faire » au moins une fois.

Kalenji
Non, ce n’est pas uniquement la marque de running de Décathlon. C'est en premier lieu le groupe de population dont la quasi-totalité des grands coureurs kenyans sont issus.

Langue
Les deux langues officielles du Kenya sont le swahili et l’anglais. Les kenyans parlent en plus une langue propre à leur groupe ethnique qui le plus souvent n’a rien en commun avec le swahili. 

Muzungu
Le muzungu c’est le blanc en swahili. Quand vous croisez des enfants en campagne, les premiers mots que vous entendez sont souvent « Muzungu, Muzungu ! » puis « Awareyou ? » (i.e. « how are you ? »). Vous pouvez alors répondre « Jambo ! » (bonjour).

Nourriture
Au HATC, il ne faut pas s’attendre à un choix digne des buffets du Club Med. Pas de fromage, un dessert le plus souvent constitué de pastèques ou de quartiers d’orange. Néanmoins, ces repas simples sont équilibrés, avec des produits locaux et 100% bio.
Par ailleurs, ne pas hésiter à gouter l’ugali, parfois présenté comme le secret des kenyans. Préparé à partir de millet bouilli, avec un goût peu prononcé et servi sous forme d’une pâte compacte, l’ugali se mange facilement. L’apprécier fera en outre très plaisir à vos hôtes Kenyans.

Piste d’athlétisme
Dans l’attente d’une piste en dur (prévue pour fin 2013), les coureurs fractionnent sur la cendrée du Kamariny stadium. Le meilleur moment pour voir les coureurs est le mardi matin où telle une noria, des groupes jusqu’à plus d’une vingtaine de coureur enchainent les tours.
Je me suis amusé à chronométrer des séries de 800m, le temps au tour était de l’ordre 61/62 secondes - Pas mal à 2400m d’altitude.

Rencontres
S’entrainer à Iten, c’est l’opportunité de faire des rencontres impossibles par ailleurs. Pour ma part, j’ai eu la chance de séjourner au HATC au même moment que deux grands athlètes :
  • Ryan Hall (http://en.wikipedia.org/wiki/Ryan_Hall_(runner)), détenteur à ce jour du record non officiel des Etats-Unis du marathon (2:04). C’est à la fois un athlète brillant dans son sport et intelligent (il est diplômé de Stanford) ;
  • Guor Marial (http://en.wikipedia.org/wiki/Guor_Marial), marathonien au parcours personnel peu commun. Son pays, le Soudan du Sud, n’étant pas affilié au mouvement olympique lors des JO de Londres, il a couru sous le drapeau du CIO.
Malgré mon niveau à des années lumières du leur, ils ne m'ont pas pris de haut, j’ai pu discuter avec eux à différentes reprises (de tout et de rien).
En outre, j’ai pu voir s’entrainer Wilson Kipsang et Moses Masai et surement beaucoup d’autres grands coureurs que je n’ai pas reconnu. Pour l’anecdote, Kipsang a participé tout comme moi au marathon de Berlin deux semaines plus tard, et a battu le record du monde à cette occasion (2:03:23). J’ai donc vu s’entrainer le détenteur du record du monde, so what else ?
Wilson Kipsang à l'entrainement

Sécurité
Nairobi a très mauvaise réputation, par contre, la situation est toute autre à Iten. Les quelques occidentales présentes au HATC n’avaient aucune appréhension à courir seule.

Transport
Pour aller à Iten depuis Nairobi, deux possibilités :
  • Soit en matatu (i.e. taxi de brousse). Les conditions étant très sommaires (routes pas toujours en bon état, véhicule surchargé), cette option économique est à réserver au vrai routard ;
  • Soit via un vol intérieur Nairobi-Eldoret. C’est l’option que j’ai retenu. Le vol est court (moins de 45 minutes) et implique ensuite un trajet d’environ 45 à 60 minutes entre Eldoret et Iten (transport pour ma part géré par le HATC en bus privatif). 
Tout juste sorti de l'aéroport, premier panneau que je vois

lundi 30 septembre 2013

Compte rendu | Marathon de Berlin 2013 | Enfin sous les 3 heures !

Il m'aura fallu 10 ans et 4 tentatives pour être sous les 3h au marathon, mais que c'est bon d'atteindre son objectif. Je termine en 2:56:43 soit 969ème homme et 999ème au général sur 36 549 finishers.

Relévé GPS :
http://www.strava.com/activities/85674349

Ci-après :
(i) mon récit de la course ;
(ii) une tentative d'explication de ma progression ;
(iii) des pistes pour encore améliorer ce temps.



Mon récit de la course :
  • Le départ est donné par Haile Gebreselassie à 8h45 pétante. Les conditions météos sont idéales : grand soleil, frais mais pas froid ;
  • Je m'élance depuis le sas D (PB entre 3h00 et 3h15). Le ballon des 3h part lui en queue du sas C, si bien qu'au bout d'un kilomètre, l'écart est comblé ;
  • L'échauffement fut très léger - trop léger ? Couplé au stress, mon coeur s'emballe à 218 pulsations par minute durant le premier kilomètre ! Par la suite ma fréquence cardiaque se stabilisera à 147-153 pulsations par minute ;
  • Une douleur au tendon d'Achille apparait dès le 10ème kilomètre, jambe droite puis jambe gauche, mais finalement pas de casse, ça tiendra bon jusqu'au bout ; 
  • Le meneur d'allure est irrégulier au possible : il enchaine un kilo en 4:20 par un autre en 4:00 - je fais finalement le choix de courir seul ;
  • Je suis bien au 20ème, au 25ème, au 30ème, au 35ème …… pas de mur, seulement quelques douleurs dans les jambes largement supportables, si bien que je "lâche" les chevaux, enchainant les 40ème, 41ème, 42ème en respectivement 4'06, 3'52 et 3'40. Grâce à cette accélération, je suis pour la première fois en négative split (1:29 pour le premier semi, 1:28 pour le second) ;
  • Par comparaison, le marathon de Berlin est vraiment mieux que celui de Paris : (i) parcours "vraiment" plat et sans pavés, (ii) pas de no man's land du type bois de Boulogne, mais au contraire un public présent quasiment tout du long du parcours pour vous supporter avec des "hot spots" comme au 21ème ; 
  • Il est évident qu'une partie de ma performance s'explique par mon séjour au Kenya. By the way, Kipsang - que j'avais vu s'entrainer à Iten - à battu le record du monde ;
  • Mon temps devrait me permettre d'être "BQ" (i.e. Boston Qualified) pour l'édition 2015 (temps limite pour ma catégorie : 3:05).

Par rapport à l'échec de Paris (3:06), des évolutions dans mon entrainement permettent de rationnaliser cette progression :
  • Potentiel physique en début de préparation supérieur ;
  • Meilleures conditions météo pour s'entrainer ;
  • Plus d'intensité (via du fractionné) dans l'entrainement ;
  • Effet bénéfique de l'entrainement en altitude & prise de deux semaines de congés pour s'entrainer ;
  • Surcompensation gérée différemment : dernière "grosse" semaine d'entrainement placée deux semaines avant le marathon plutôt qu'une semaine avant.
Ci-dessous l'évolution de ma charge d'entrainement en course à pied du lendemain de l'Etape du Tour (7/7/13) à la veille du marathon de Berlin (29/9/13) :
  • En moyenne, la charge d'entrainement était de 61 km et 4 heures 44 minutes par semaine (pour 4,3 sorties en moyenne par semaine) ;
  • La plus grosse sortie était de 2h13 (30,3 km). Contrairement à ce que j'ai pu faire dans le passé, il n'est donc pas nécessaire pour moi d'accumuler des sorties de 2h30 pour être sous les 3h ;
  • On distingue clairement un pic de charge correspondant à mon séjour au Kenya ;
  • Ce graphe n'est pas exhaustif car il n'intègre pas le cross-training réaliser par ailleurs (vélo principalement, dans des volumes significatifs dans les premières semaines d'entrainement).


Même si je ne suis pas sur de vouloir améliorer ce temps, quelques pistes pour encore progresser :
  • Effectuer une préparation plus longue en altitude (seulement 12 jours pour Berlin) ;
  • Réaliser un cycle VMA avant de débuter l'entrainement spécifique pour le marathon.
Split time & metrics :
  • 05 km : 20:54 
  • 10 km : 21:13 
  • 15 km : 21:03 
  • 20 km : 21:07 
  • 25 km : 21:08 
  • 30 km : 21:09 
  • 35 km : 21:02 
  • 40 km : 20:49 
  • Arrivée : 2:56:43 soit en moyenne 4:11 au kilo (14,3 km/h)
  • 1:28:51 pour le premier semi et 1:27:52 pour le deuxième
  • FC moyenne de 154 (Soit environ 83% de ma FCmax)
Progression sur marathon :
  • Caen 2003 : 3:24 
  • Londres 2004 : 3:12
  • Paris 2013 : 3:06
  • Berlin 2013 : 2:56
Le graphique ci-dessous représente l'écart cumulé en minutes entre le temps théorique pour réaliser 3h et les temps réalisés aux marathons de Londres, Paris et Berlin. On voit très clairement le fléchissement d'allure à Londres  et à Paris.


lundi 2 septembre 2013

Compte rendu | La Charly Gaul 2013

2ème participation à la Charly Gaul (parcours B), avec pour seul objectif de faire mieux qu'en 2012. Toutefois, sans préparation particulière et ayant effectué la veille une grosse sortie running (30km), cet objectif n'était pas acquis d'avance . In fine, je termine quasiment au même classement (193ème versus 195ème) et presque avec le même écart par rapport au vainqueur (environ 19min) ! Sauf que l'édition 2013 comptait plus de participants (800 versus 692) et était plus longue (2h46 pour le vainqueur versus 2h29), c'est donc bien une meilleure perf cette année.


Ci-dessous, un comparatif avec 3 coureurs ayant participés à l'EDT et à la Charly Gaul. Je suis devant les trois à l'EDT et derrière les trois à la Charly Gaul - le constat est évident : je suis comparativement plus à l'aise sur les épreuves de montagne.

Charly Gaul EDT'13
Time Rank Index Time Rank Index
Me 03:05:04 193 1,00 04:59:20 291 1,00
Olivier R. 02:53:03 65 0,94 05:18:44 678 1,06
Christophe K. 02:57:38 83 0,96 05:42:12 1472 1,14
Gilles G. 02:59:51 150 0,97 06:01:36 2347 1,21


Relevé Strava :
http://www.strava.com/activities/79153746

Environ 450 coureurs au départ du circuit A (160 lm)




La guest star de cette édition :
Claudio Chiappucci, qui termine 47ème du parcours B

dimanche 11 août 2013

Rando Cyclo Luxo

Participation ce dimanche à la Jempy Schmitz, randonnée cycliste luxembourgeoise au départ de Diekirch. Mais au fait, qui est Jempy Schmitz ? Wikipedia nous apprend qu'il s'agit d'un coureur pro de 54 à 61, champion du Luxembourg en 58. Il a également participé à 5 Tours de France, gagnant une étape en 56.
Le grand parcours de 155km était tracé à travers l'Oesling, avec une incursion en Belgique (notamment  sur les routes de Liège-Bastogne-Liège). Le retour sur Diekirch s'effectuait en passant par le point culminant du Luxembourg, Burrigplatz (c'est pas le Kneiff ?) , puis via la vallée de l'Our, où se trouve le château de Vianden (photos ci-après).  


Petite surprise au premier ravito, alors que je m'attendais à du sucré, pas du tout, ce fût une grosse tartine avec beurre et jambon fumé. Très spécial à 9h du mat !  


Relevé GPS :

mercredi 10 juillet 2013

Compte rendu | L'Etape du Tour 2013

Le parcours : 127km pour 3 600m de dénivelé
Le final dans le Semnoz était difficile, avec un profil comparable à l’Alpe d’Huez, c’est à dire des pourcentages élevés dès le début de l’ascension qui vous mettent dans le rouge et où j’ai personnellement sombré. Pour le reste, le parcours était plutôt roulant et il était important de s’insérer dans un groupe pour gérer au mieux son effort (ce qui n’a pas toujours été mon cas, faute d’avoir préalablement repéré le parcours). Pour les paysages, ce n’était pas de la haute montagne comme en Maurienne, mais néanmoins très beau avec de superbes vues sur les lacs d’Annecy et du Bourget.

Le résultat : 291ème !
Après 550ème en 2011 et 386ème en 2012, je termine 291ème sur 11 500 partants. C’est pour une étape alpestre mon meilleur classement tant en absolu qu'en relatif. Finalement, la préparation tronquée pour cause de marathon de Paris n’aura pas été préjudiciable, mais il est vrai que les écarts sont très serrés : le 386ème ne termine que 6 minutes derrière moi, et le 550ème 14 minutes. A l’inverse, pour rentrer dans les 200 premiers, c’est 7 minutes de moins et dans le top 100, c’est 17 minutes. Un objectif réaliste pour l’année prochaine serait de viser une place parmi les 250 premiers … soit 3 minutes de moins, ce qui semble possible vu comment j’ai « explosé » dans le Semnoz.

Les anecdotes
  • Au moment de rentrer dans le sas de départ, Alban Lorenzini passe juste devant moi. Je ne le connaissais pas personnellement, mais fidèle lecteur de son blog, je vais à sa rencontre et discutons quelques minutes si bien que je me retrouve en photo pour son message consacré à l’EDT (http://cyclesetforme.blogspot.fr/2013/07/etape-du-tour-2013.html). Ses connaissances venant le saluer, j’ai pu rencontrer l’inventeur du SRM, un entraineur intervenant au CC Etupe et une ancienne championne de VTT.
  • J’ai doublé Alain Prost ! Il termine 526ème en 5h12. D’autres peoples étaient présents et notamment Julien Absalon (2ème, qu’avait-il à prouver ?), Jason Lamy-Chappuis (713ème), Fabrice Guy (2 358ème), Thierry Marie (2 726ème), et Antoine Dénériaz (4610ème).
Relevé Strava :

jeudi 20 juin 2013

Time Megève Mont Blanc

Après 10 jours de vacances consacrées au vélo, j'ai participé à la Time (parcours de 107km). Manquant clairement de fraicheur physique, il n'était pas possible de viser une performance. L'idée était plutôt de découvrir cette cyclo réputée, et, une fois de plus, d'accumuler du dénivelé dans l'optique de l'EDT.

Les organisateurs ont eu la bonne idée d'effectuer différents chronométrages tout au long du parcours, permettant une analyse plus fine de la course. A partir de leur fichier, je me suis donc "amusé" à déterminer mon classement segment par segment.



Ci-dessous l'analyse de ma course :











Relevé Strava :
http://app.strava.com/activities/59309742

lundi 3 juin 2013

Compte rendu | Grand Fondo Mont Ventoux 2013

Conditions météos difficiles pour cette cyclo du Ventoux. Il ne faisait pas froid (au moins au départ), il ne pleuvait pas, mais quel vent ! Ces conditions ont d’ailleurs été jugées à la limite de l’annulation par certains participants.

Coté course, aucun objectif de performance, juste accumuler des bornes pour l’étape du tour, avec pour le parcours senior 91 km et 2 500 m de dénivelé.  In fine, ma moyenne horaire est faible (22,5 km/h), mais je termine à une honorable 32ème place (sur 196 classés).

Ci-dessous le parcours sous Strava :

lundi 22 avril 2013

La semaine ardennaise : 2ème Partie

J'ai pris part samedi dernier à la cyclo de Liège-Bastogne-Liège, organisée comme pour l'Amstel la veille de la course des pro.
Pour les non-initiés, Liège-Bastogne-Liège, c'est la "vrai" ardennaise, c'est aussi la plus ancienne des classiques, créée en 1892, et qui fête cette année sa 99ème édition. C'est "ma" classique préférée, elle est certainement moins spectaculaire qu'un Paris-Roubaix (moins de chutes et de crevaisons) , mais c'est celle qui ressemble le plus à la façon dont j'aime le vélo : du long, du dénivelé, et un cadre naturel magnifique.
Quelques impressions sur la cyclo :
  • Beau succès avec une fréquentation sensiblement en hausse : 6 000 participants contre 4 000 l'année dernière, dont notamment 1 800 sur le circuit de 276 km. On est toutefois encore loin du Tour des Flandres cyclo (16 000 partants en 2013 ... tous ça pour rouler sur des pavés !) ;
  • Les camping-cars de supporters étaient déjà en position pour le lendemain, essentiellement dans la Redoute ;
  • Je n'ai pas cherché à me préserver pour les montées chronométrées, si bien que mon classement a fléchi de côte en côte : 549ème au Rosier, puis 639ème au Macquisard, puis 968ème à la Redoute, puis 1186ème pour St-Nicolas ;
  • Les rankings de Strava montre que l'on est sur des routes très fréquentées par les coursiers : 1 800 sont classés dans la Redoute !



Les détails de chaque côte étaient préalablement annoncés
 
Le sommet de la Redoute 

Pour cause de travaux de voirie, la Roche aux Faucons était remplacée par la côte de Colonster

Relevé GPS :

dimanche 14 avril 2013

La semaine ardennaise : 1ère Partie

Ce week-end débute la semaine ardennaise avec l’Amstel Gold Race, puis suivra la Flèche Wallone mercredi et Liège-Bastogne-Liège dimanche prochain.
J’ai pour ma part participé à la version cyclo de l’Amstel qui se déroulait la veille de la course des pro. C’est une épreuve très populaire avec 12 000 participants et qui propose des parcours pour tous niveaux, de 65 à 250 km. Inscrit initialement sur le 125km, j’ai finalement opté pour le 150 km afin de pouvoir grimper le mythique Keutenberg mais suite à une erreur de navigation, je n'ai fait finalement que 109 km.

Quelques impressions / anecdotes :
  • Bonne organisation : pas d’attente à la remise des dossards, ravitos très bien garnis, départs échelonnés permettant de fluidifier le flux de coureurs. Un bémol : être obligé de rouler sur des pistes cyclables ;
  • Le Keutenberg, ça arrache ! Après vérification, la pente maximum est de tout de même de 22% ;
  • J’ai été impressionné par le nombre de participantes. Plutôt longilignes, les néerlandaises ont du style sur un vélo ;
  • Amstel étant le sponsor titre de l’épreuve, de la bière est offerte aux arrivants !
Relevé GPS :

lundi 8 avril 2013

Compte rendu | Marathon de Paris 2013 | Déception

3 heures 6 minutes et 28 secondes, c'est le temps qu'il m'aura fallu pour boucler le marathon de Paris 2013, soit moins bien que l'objectif affiché de 3h mais mieux que mon précédent record (3h12).

Malgré une préparation satisfaisante (pas de blessure, pas d'impasse de séances d'entrainement) et des conditions météo qui m'étaient favorables (frais, sec et ensoleillé), ce fut étrangement un jour "sans". Par comparaison, les sensations avaient été très (trop ?) bonnes au semi-préparatoire (1h22min51sec), et là, ce fut exactement le contraire. Dès le début, je ne me suis pas senti à l'aise, puis au 18ème kilomètre est apparue une douleur musculaire à la cuisse droite jamais rencontrée durant la préparation. Cette douleur se répliqua à la cuisse gauche au 21ème pour progressivement s'intensifier. A ma grande surprise, j'arrivais néanmoins à garder le rythme jusqu'au 33ème mais savais pertinemment que j'étais en sursis. Puis j'ai commencé à perdre les quelques mètres d'avance sur les meneurs d'allure des 3H pour me faire irrémédiablement dépasser peu avant le 35ème. Les derniers kilomètres furent douloureux, obligé de sensiblement ralentir.

A posteriori, je n'arrive toujours pas à expliquer ces douleurs si précoces dans la course. La seule raison "objective" que je vois est liée à mon état de forme les jours précédents, où sans être malade je ressentais des frissons. En termes de préparation, il ne me semble pas possible de faire beaucoup plus, mais peut-être mieux, avec plus de qualitatif.


Le graphique ci-dessous représente l'écart cumulé en minutes entre le temps théorique pour réaliser 3h et les temps réalisés aux marathons de Londres (3h12, 2004 - Ligne rouge) et Paris en 2013 (3h06, 2013 - Ligne bleue). On voit très clairement que le fléchissement intervient au 29ème kilomètre à Londres et au 35ème à Paris.



















Relévés GPS :
http://www.strava.com/activities/47890594

samedi 23 mars 2013

Tour de Normandie

De passage dans le coin, j'ai pu aller voir la 3ème étape du Tour de Normandie. Sans surprise, il pleuvait ...










L'échapée

Le peloton

Le grupetto

lundi 4 mars 2013

Week-end Run (coureur) and Ride (spectateur)


Dns le cadre de ma préparation au Marathon de Paris, j’ai couru ce dimanche le semi de Paris, et profitant du déplacement dans la capitale, je suis allé assister au prologue de Paris-Nice.

Semi de Paris : Temps parfait = Temps canon

Les conditions météos étaient idéales (grand soleil, fraicheur), et me sentant dans un bon jour, j’ai choisi de « lâcher » les chevaux plutôt que de strictement respecter l’objectif chronométrique de mon plan d’entrainement (1h26). Après une première partie de course qui jusqu’au 10ème kilomètre m’a semblé très facile, j’ai du un peu plus m’accrocher à partir du 12/13ème, puis l’arrivée sur les derniers kilomètres m’a reboosté. In fine, je signe un temps d'1h22min51sec (soit 4 minutes de moins que mon meilleur temps de 2003), ce qui me classe 409ème sur 30 700.

En toute modestie, je ne me pensais pas capable dans l’absolue de réaliser moins d’1h24 au semi, et les sensations mitigées à l’entrainement ne m’incitaient pas à de grandes ambitions. A posteriori et en dehors des bonnes conditions météos, je vois deux raisons objectives à cette performance :
  • C’était la première fois que j’arrivais à un semi avec autant de semaines d’entrainement (reprise en octobre, et montée en charge très progressive depuis) ;
  • C’était également la première fois que je tentais une performance sur la distance (lors de mon précédent meilleur temps, réalisé dans le cadre d’une préparation au marathon, je m’étais contenté de me caler sur le temps demandé) ;















Dans l’optique du marathon dans 5 semaines, c’est évidemment très encourageant, et je me suis empressé d’aller consulter le tableau d’Hermann qui sur la base d’un temps d’1h18min43sec au 20 km (j’ai réalisé 1h18min45sec) indique un temps au marathon de 2:58:12 !

Sinon, quelques impressions / remarques personnelles :
  • Comme pour les étapes du tour, il y a un écart significatif entre le nombre d’inscrits (40 000) et le nombre de partants (30 700) ;
  • Dans l’ensemble bonne organisation : temps d’attente limité pour la remise du dossard et à la consigne, par ailleurs, le dossard rouge m’a permis de franchir rapidement la ligne de départ (seulement 40 secondes). Par contre, il n’y avait plus ma taille (S) pour le t-shirt offert ;
  • Malgré un dossard préférentiel, j'ai eu quelques difficultés dans les premiers kilomètres à me frayer un chemin. Il est évident que certains coureurs n’avaient pas le niveau pour un départ dans les premiers sas ;
  • Ce n’était pas la grosse ambiance, public plutôt clairsemé et peu d’animations, même si ce n’est pas à mon sens quelque chose de primordiale ;
  • Pari gagné : je voulais être au moins une fois dans ma vie dans l’Equipe. L’édition de Lundi comporte un supplément avec le classement intégral de l’épreuve ;
  • Dominique Chauvelier était en train de se faire interviewer lorsque je suis arrivé. Après check de son classement, il ne termine « que » 5 minutes devant moi (1’18) ! 

Prologue de Paris-Nice

Le prologue de la course au soleil se déroulait à Houilles (Yvelines) avec un circuit urbain de 3 km comportant de nombreux virages. Ce parcours semblait convenir aux sprinteurs et puncheurs, mais c’est finalement un poursuiteur qui a gagné (Gaudin de chez Europcar)
Quelques impressions pêle-mêle :
  • Le format « prologue » est vraiment idéal pour les spectateurs, il permet de voir un par un l’ensemble des coureurs ;
  • A l’applaudimètre, Sylvain Chavanel a été le plus applaudi des coureurs que j’ai pu voir au départ ;
  • La vitesse des concurrents est impressionnante, surtout en entrée de virage. On a l’impression qu’ils freinent au tout dernier moment. En outre, leurs trajectoires passent au plus près des trottoirs ;
  • Les directeurs sportifs néerlandais et italiens sont les plus vocaux : ils « aboient » sur leur coureur tout au long du parcours ;
  • Les spectateurs / spectatrices ne sont plus tous jeunes. Je repense en particulier à ces 3 mamies au départ à coté de moi, qui étaient toutes contentes de voir les coureurs et qui en plus les connaissaient bien (« Basso ? Ah oui, il est connu lui ! »).
Ci-dessous quelques photos où figurent notamment Rui Costa (Movistar), Robert Gesink (Blanco), Sylvain Chavanel (OPQS), Tom Boonen (OPQS).




mercredi 13 février 2013

En route pour Paris

Comme en 2012, je compte courir le marathon de Paris, et à 8 semaines de l’événement, j'entre dans la dernière ligne droite de ma préparation. Cette période est cruciale : ne pas sauter d’entrainement, bien récupérer, perdre un peu de poids ….. tout en jonglant avec ses obligations professionnelles. Et bien sûr, quelques inquiétudes ….

L’année dernière, c’est une tendinite achilléenne qui m’avait empêché de prendre le départ, et cette année encore c’est le principal point d’interrogation de ma préparation : mon corps va-t-il tenir ? Pour minimiser le risque de blessure, je me suis astreint depuis ma reprise en novembre à ne jamais courir 2 jours de suite, et compense par du cross-training sur mon home-trainer. Ce n’est pas optimum, on verra in fine si cela a été un choix judicieux (ou pas), mais je ne vois pas d'autre alternative.

La seconde inquiétude de ma préparation concerne les conditions climatiques. Courir un marathon de printemps implique de se préparer … en hiver, et ces dernières semaines ont été particulièrement rudes : neige, froid, pluie, re-neige, re-froid … il n’est pas toujours évident de se motiver pour sa sortie longue lorsque les températures sont négatives et les effets en sont moins bénéfiques.

Coté performance, je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre – l’objectif « rêvé » est d’améliorer mon meilleur temps (3h12 à Londres), mais mes dernières sorties ne me donnent pas l’impression d’avoir la « caisse ». Le semi-marathon de Paris sera un premier indicateur – avec un benchmark sur cette course que j'avais couru en 2004 en 1h28 en préparation du marathon de Londres.