samedi 29 juillet 2017

Transrockies : La course en chiffres




A deux semaines du rendez-vous de l'année, il était temps de présenter plus amplement le challenge que représente les Transrockies. Pour faire simple, il s'agira de parcourir 192 km et 6.300 mètres de D+ en 6 jours. En termes de distance, cela représente 4,5 marathons, et en termes de dénivelé, c'est l'équivalent d'une CCC. 

Je n'ai jamais parcouru une telle distance en une semaine (mon record est à 137 km) mais cela ne me semble pas insurmontable. Par contre, j'ai pris connaissance tardivement des altitudes de course, et sur base de mes expériences passées, il y a de quoi vraiment se faire peur....

Une synthèse de ce qui m'attend figure ci-dessous, avec un focus (i) d'abord sur la distance et le dénivelé, (ii) puis sur les altitudes de courses.

(i) Distance et dénivelé : dur mais pas impossible

Le déroulé jour après jour est synthétisé dans le graphe ci-après, et j'ai tendance à découper la course en deux temps :
  1. Les 4 premiers jours, avec l'alternance d'étapes longues (jours 1 et 3) et d'étapes courtes (jours 2 et 4) ;
  2. Les deux derniers jours, avec deux étapes qui sont à la fois longues et avec un dénivelé important.
=> La gestion de l'effort et de la récupération sur les premiers jours seront importants afin d'en garder "sous le pied" pour la fin de semaine. Ne pas oublier son compex pour la récup !




Concernant spécifiquement le dénivelé et par comparaison aux autres trails auxquels j'ai déjà participé, les Transrockies ne sont pas une épreuve aussi dure qu'un trail alpin comme la CCC ou le marathon du Mont-Blanc. Comme le montre le graphique ci-dessous, les Transrockies avec 33 mètres de D+ par kilomètre de course se situent entre la Saintélyon et Uewersauer (trail dans les Ardennes luxembourgeoises).

=> En termes de préparation, il conviendra bien entendu d'intégrer du dénivelé afin d'être à l'aise en montée et en descente, toutefois, cette course ne sera pas de ce point de vue plus dure que d'autres déjà terminées.




(ii) Altitudes de course : au secours !

Si distance et dénivelé ne me font pas peur, par contre, les altitudes de course m’inquiètent beaucoup. Comme le montre le graphique ci-dessous, la course va se dérouler en permanence au dessus de 2.150 mètres, avec des pointes au-delà de 3.350 mètres et la moitié du temps passée entre 2.750 et 3.350 mètres !

C'est un vrai motif d'inquiétude car suite à mes différent séjours en altitude, je sais que n'importe quelle petite bosse au-delà de 2.000 mètres devient difficile. Par comparaison aux courses auxquelles j'ai déjà participé, l'altitude maximum sur la CCC n'était que de 2.490m ...




En termes de préparation, n'habitant pas les Alpes ou à proximité, la seule solution trouvée sera de maximiser le temps d'acclimatation avant la course :
  • J'avais prévu de passer une 2ème semaine dans le Colorado afin de visiter, et j'ai du coup fait le choix de positionner cette semaine touristique avant la course. De surcroît, cela permettra d'assimiler le décalage horaire ;  
  • Avant de partir dans le Colorado, j'irai passer quelques jours dans les Alpes avec des 3 nuits en altitude ;
In fine, j'aurai fait une dizaine de nuits à plus de 2.000m avant le premier jour de course. Ce n'est pas énorme, mais c'est quand même mieux que rien.