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jeudi 26 décembre 2024

Marathon de New York 2024 : what else ?

Après une année 2024 marquée par plusieurs déconvenues (semi et marathon de Paris, Lavaredo), le marathon de New York était la dernière occasion de l'année pour "faire un résultat".

In fine, le chrono réalisé de 2:42 est au-delà de mes espérances. Avoir réalisé ce chrono, sur ce marathon qui me tient tellement à cœur (5ème participation), est  une grande satisfaction personnelle.

Le compte-rendu est différent dans sa forme des précédents, avec une présentation à télécharger au lien suivant : cliquez ici.



mardi 9 juillet 2024

Lavaredo Ultra Trail : Content malgré tout

un parcours magnifique 


Je me suis présenté au départ de cet ultra (120k) dans des conditions si défavorables que je doutais vraiment de mes chances de finir. Parti lentement, dans les derniers, je termine honorablement en 20h (297ème sur 1.614 partants et 1.240 finishers). 

Alors que je devrais être déçu d'avoir mis 2 heures de plus que mon objectif, je ne ressens aucune déception, et c'est même plutôt le contraire, satisfait d'avoir relevé un défi improbable.

La préparation : Pas top

Comme l’année dernière, il m’a bien fallu 3 à 4 semaines pour digérer le marathon de Paris et avoir ré-envie de m’entraîner avec de gros volumes. Sauf que contrairement à Leadville en 2023, le Lavaredo ne se déroule pas en août mais en juin, d’où une préparation trop courte pour correctement préparer l’événement. En conséquence, j'y suis allé sans grosse ambition, juste terminer dans un chrono acceptable, et surtout évoluer dans des montagnes magnifiques.

L’avant course : Stress maximum

Sachant que la course partait le vendredi à 23h, je devais initialement prendre l'avion la veille pour arriver vers 23h00-23h30 à mon hôtel de Cortina. C’était déjà un timing serré, sauf que mon avion a été annoncé avec d’abord une 1 heure de retard, puis 2 heures (ce qui aurait fait arriver vers 1h00-1h30 du matin), pour être finalement annulé.

J'ai immédiatement regardé les vols du lendemain matin pour Venise (aéroport le plus proche de Cortina) et ils s’affichaient à 1.500 euros puis 2.200 euros 10 minutes plus tard. Voyant un vol pour Milan à un prix raisonnable, je l'ai réservé sachant que cela impliquait ensuite plus de 5 heures de voiture. 

Le jour du départ de la course, je me suis donc levé à 5h15 pour prendre l'avion pour Milan. Sauf que bien entendu, l’avion a eu du retard, et ma valise est sortie après tout le monde. Sur la route, c'était très chargé, avec de nombreux ralentissements, au point de douter d’arriver avant l’heure limite de retrait des dossards (19h). Pour perdre un minimum de temps, le déjeuner se résuma à un sandwich mangé tout en conduisant. 

Arrivé à 17h45 à Cortina pour un départ à 23h, il fallait impérativement entre-temps (i) faire le check-in de la chambre, (ii) récupérer le dossard, et (iii) manger. J’ai réussi à m’allonger 1 heure et à dormir 30 minutes. La journée a été tellement stressante que j’avais l’impression d’être totalement vidé nerveusement, au point de me demander s’il était raisonnable de prendre le départ. En accord avec mon entraîneur, l’idée était au moins d’essayer, n'ayant rien à perdre, et de partir très lentement.

L'analyse de ma course

Les deux / trois premières heures furent pénibles avec une impression jamais ressentie, comme un flou dans ma tête, ce n’était pas des vertiges, mais une sensation de ne pas être bien. Finalement, la 2ème partie de la nuit s’est mieux passée, et j’ai ensuite enchaîné des périodes de bas et de mieux, comme c'est habituellement le cas en ultra. C'est à partir du 80/90ème kilomètres que je suis franchement rentré dans le dur, faisant d'ailleurs une vrai pause une fois arrivée au col Gallina, ce qui se voit dans le graphique ci-dessous sur le temps intermédiaire suivant (Rifugio Averau).



En termes de classement, ma stratégie de départ prudent s'est révélée bénéfique, avec une progression continue au classement. Une fois de plus, je réalise que l'on ne part jamais trop lentement sur ultra. A partir du Col Gallina, je pensais vraiment perdre beaucoup de places au classement, mais finalement les écarts étaient faits et j'ai limité la casse. La descente finale étant plutôt roulante, je me suis challenger à reprendre le plus de coureurs, me permettant de re-rentrer dans le top 300 (297 ème) comme le montre le graphique ci-dessous.



In fine, il est difficile d’être satisfait d’une course où je cote 553 à l'index UTMB, assez loin de mes plus hauts, et où je termine loin de l’objectif des 18 heures. Toutefois, au vu du contexte, il y a la satisfaction d’avoir su gérer / dépasser les difficultés, et en toute modestie, je suis fier de ce que j'ai fait.

Quelques enseignements

Les pieds

Tout s’est bien passé sur la première partie, mais sur la deuxième partie, une succession de petites erreurs (crème hydratante au lieu de mettre de la Nok, changement pour une semelle interne qui favoriserait les échauffements) a provoqué des ampoules, alors que musculairement j’ai été très bien jusqu’à la fin.

La nutrition

J'ai eu une sensation de dégoût pour les barres énergétiques dès les premières mastications, malgré avoir testé depuis le début de l'année un grand nombre de marques. Le seul aliment solide qui passait bien était les bananes.

Par contre, aucun problème avec tout ce qui était liquide, qu'il s'agisse de boisson (la mienne de chez Overstim ou celle de l’organisateur de chez Naak), ou de compotes Andros Sport, ou encore des nouveaux gels de chez Baouw.

La digestion

Pas de problèmes digestifs mais lorsque je comprends que je dois aller à la selle, j’ai franchement intérêt à y aller car je ressens quasi-instantanément un mieux.



Mon avis sur cette course : go for it !

Cette course est MAGNIFIQUE. Pour ma part, je la considère comme plus belle que l'UTMB. Je connaissais déjà les Tre Cime, mais d'autres parties du parcours sont tout autant magnifiques.


de bon matin aux Tre Cime


En point d'attention, je soulignerais l'importance pour un bon coureur de ne pas partir trop à l'arrière du peloton, car il y a pas mal de singles ou l'on est bloqué (et notamment dès la première descente).

Je dirais que le seul point négatif, c'est le transport, qui est long / compliqué depuis la France.




dimanche 9 juin 2024

Ascension du Mont-Blanc : Un souvenir à vie !

Forcément ravi d'avoir pu concrétiser ce rêve dans de bonnes conditions


Etant venu à de nombreuses reprises à Chamonix pour des trails (OCC 2015, Marathon du Mont-Blanc 2016, CCC 2016, TDS 2018, UTMB 2021 et 2022) ou pour se préparer à ces courses, j'avais depuis un petit moment l'envie de monter jusqu'au sommet du Mont-Blanc, et c'est grâce à mon coach actuel qui m'a mis en relation avec un guide que j'ai pu concrétiser ce projet.

Pour aller à l'essentiel, j'en retiens un très grand moment, où il est vrai que j'ai eu un peu de chance : 

  • Alors que ce printemps 2024 a battu des records de précipitations, les conditions météos m'ont été favorables. Le sommet était totalement dégagé (les nuages en dessous), et surtout sans vent. Pouvoir contempler les alentours, en étant au dessus de tout, j'ai particulièrement apprécié ce moment ;
  • Alors que l'on parle souvent de sur-fréquentation au Mont-Blanc, j'ai croisé (très) peu de monde, probablement parce qu'encore au tout début de la saison touristique. Sans vraiment forcer, nous avons (avec mon guide) doublé tous les autres groupes, si bien que nous sommes arrivés les premiers au sommet, qui était rien que pour nous - oh yeah !
Pour tous ceux que cela intéresserait, j'ai repris ci-dessous les faits marquants de cette très belle aventure.

L'itinéraire

Il existe différentes voies pour accéder au sommet. En l'espèce, mon guide avait retenu la voie habituelle pour les novices comme moi, qui passe par le refuge du Goûter.

Pour cet itinéraire, le départ se fait habituellement du Nid d'Aigle (2.372m), sauf que le train y menant n'ouvre qu'à partir du 15 juin, si bien que nous sommes partis des Bettières, quasiment 900 mètres plus bas.

En outre, mon guide préfère un itinéraire sur 3 jours (plutôt que 2 jours) afin de franchir le passage du Goûter le matin à l'aller et au retour, à un moment où le risque d'éboulement est moindre. Le déroulement de ces 3 jours fut le suivant : 

  • 1er jour : Les Bettières (1.500m) => Refuge de Tête Rousse (3.167m). 
  • 2ème jour : Tête Rousse (3.167m) => Mont-Blanc (4.809m) => Refuge du Goûter (3.835m)
  • 3ème jour : Refuge du Goûter (3.835m) => Les Bettières (1.500m)


La difficulté

Concernant la difficulté physique, et probablement compte tenu de mon volume d'entrainement, je n'ai pas trouvé cela dur, juste long. La journée la plus dure, la 2ème, a représenté pour moi un effort d'environ 8h30. C'est plus fatiguant qu'une marche classique, car on évolue dans de la neige avec des chaussures lourdes, et en altitude. L'avantage par rapport à un trail, c'est qu'il n'y a pas de barrière horaire.

Concernant la difficulté technique, il n'y a rien eu d'insurmontable pour quelqu'un comme moi sans grande expérience de la marche avec crampons. Néanmoins, il y a deux passages où il faut faire particulièrement attention. 

Le premier passage se situe situé au niveau de l'arrête des bosses, où avec le réchauffement climatique une crevasse s'est formée depuis 2/3 ans, ce qui conduit à devoir désormais franchir à la montée et à la descente une pente de glace d'environ 50° sur 25 mètres. Vous êtes bien sûr encordés mais quand même.

Le 2ème endroit un peu chaud concerne l'éperon rocheux juste avant le refuge du Goûter. C'est pentu, avec des passages exposés, et même s'il y a des câbles quasiment tout du long et que l'on est encordé, on se dit qu'il ne faudrait quand même pas trébucher. A la montée, ça va, c'est plus à la descente où l'on est moins en confiance.

Le passage de l'éperon rocheux juste avant le refuge du Goûter

Concernant le terrible couloir du Goûter (102 décès entre 1990 et 2017...), il était encore entièrement enneigé, et je n'ai vu aucun éboulement de pierres. Par contre, il était vraiment préférable de le franchir le matin, car l'après-midi de mon ascension, des coulées de neige avaient dévalées la pente.

Finalement, ce que j'ai trouvé le plus difficile, c'est la 1ère nuit à Tête Rousse, où littéralement entouré de deux ronfleurs, j'ai du dormir 3 heures. Pas top, avant de grimper le Mont-Blanc, mais avec l'excitation, c'est passé, j'étais juste fatigué en fin de journée. 


L'habillement

Etant début juin, il y avait encore beaucoup de neige, et il faillait clairement s'habiller chaudement au-dessus de Tête Rousse. Toutefois je n'ai jamais eu froid, étant vêtu de la façon suivante :

  • Bas : pantalon Odlo + pantalon de ski doublé polaire ;
  • Haut : manche longue Odlo + 2ème couche polaire + veste imperméable. J'avais également pris une petite doudoune, mais je ne m'en suis pas servi.


Le coût

En ayant effectué l'ascension en 3 jours et avec un guide juste pour moi, il est aisé de payer sensiblement moins, mais voici en toute transparence les coûts que j'ai encourus :

  • 1.200 euros pour le guide ;
  • 550 euros (environ) pour les deux nuits en refuge pour le guide et moi, avec diners, petits-déjeuners, bouteilles d'eau (8€ les 1,5 litres ...) et également quelques petits plaisirs (pâtisseries, bières, gâteaux apéros, ...) ;
  • 91 euros pour la location du matériel, à savoir des chaussures cramponables, un casque, des bâtons et des raquettes (non utilisées). Sur les recommandations de mon guide, je suis allé à la boutique Snell Sport de Chamonix, sachant qu'il ma fourni les autres éléments (baudriers, crampons, piolet) ; 
  • 45 euros pour l'achat de guêtres (Snell Sport n'en loue pas, et mon guide n'en avait pas à me fournir).


Next ?

Si j'ai particulièrement apprécié cette expérience, cela ne m'a pas pour autant donné envie - pour le moment - de réaliser d'autres ascensions.


La partie finale de l'ascension

mercredi 17 avril 2024

Marathon de Paris 2024 : Déçu, mais pas abattu

J'ai tenté et ce n'est pas passé :-(


Il fallait que cela arrive ... pour la première fois en 12 marathons, je n'ai pas réussi à améliorer mon temps. Je termine en 2:46:54, soit deux minutes de plus qu'en 2023 (2:44:53). C'est 1,2% de plus et c'est évidemment une (petite) déception même si c'est quand même mon 2ème meilleur chrono sur la distance.

Je croyais possible d'améliorer mon chrono, notamment pour les raisons suivantes :

  • En 2023, j'avais attrapé le Covid à 3 semaines du marathon, ce qui m'avait pénalisé contrairement à cette année où j'ai juste été malade un week-end début janvier ;
  • Des volumes d'entrainement globalement supérieurs à ceux de 2023 (cf. graphique ci-dessous). La méthode chinoise n'a pas marché ;-)
  • Pas mal de KOM sur Strava en course à pied, et des séances d'indoor cycling chez Summit Cycle où j'égalais mes meilleurs scores de puissance malgré une pratique très limitée du vélo ;
  • Un bon résultat à l'Ecotrail 30k, où venu dans l'idée de faire une séance longue, je m'étais pris au jeu, avec une superbe remontée, et une première place dans ma catégorie d'âge. Aussi, je croyais que cette séance dure positionnée à 3 semaines du marathon était un bon choix pour générer un pic de forme pour le MdP.



Le déroulé de la course

Je suis parti sur un rythme sur lequel je me sentais à l'aise et je me suis retrouvé dans les allures pour terminer en 2h45 (03:55 par kilomètre). Sans marge de manœuvre, je savais que la fin de course allait être compliquée mais je ne voulais pas non plus me mettre dans le dur trop tôt.

Comme le montre le graphique ci-dessous, j'ai été bien jusqu'au 30ème kilomètre. Puis des douleurs musculaires très vives sont apparues sur la partie externe des deux cuisses (en symétrique). A partir du 33 / 34ème kilomètre, les douleurs étaient vraiment trop fortes pour mettre la même intensité dans l'effort. J'ai géré comme je pouvais, et je pensais terminer en plus de 2h50, mais finalement, j'ai limité tant bien que mal la casse avec un temps de 2:46:54. Comme souvent par le passé, j'ai eu l'impression de considérablement ralentir, alors qu'au final j'étais encore à 14 km/h.

En outre, et comme le montre le graphique ci-dessous, si j'ai réussi l'année dernière à passer sous les 2:45, c'est notamment en me constituant un petit pécule d'avance dès le début de course et en ralentissant moins fortement après le 35ème.





Les raisons potentielles de cette contre-performance

Je pense que la première des raisons est liée à mon niveau de forme général fin 2022, qui était particulièrement bon. Initialement, je n'avais pas spécialement prévu de courir le marathon de Paris 2023 mais me sentant vraiment bien en décembre, je m'étais dit qu'il y avait un bon coup à jouer et mon intuition avait été la bonne, améliorant mon chrono sur semi puis sur marathon. Par opposition, l'automne 2023 a été compliqué, tombant plusieurs fois malade, et débutant très certainement ma préparation un bon cran en dessous de l'année précédente.

Les autres raisons potentielles sont listées ci-dessous, même si leur impact me semble moindre :

  • Je n'ai fait qu'une seule sortie dans mes chaussures avant le marathon. Serait-ce ce manque de kilomètres dans cette paire qui a provoqué les douleurs musculaires ?
  • Avec un poids de corps de 65,5 kg, j'étais bien 1 kg au dessus de l'année dernière, et 2 kg au dessus de ce que j'ai pu être précédemment au départ d'un marathon ;
  • Je n'étais pas dans une super forme générale juste avant le marathon, me sentant un peu enrhumé la veille.

De façon plus générale, et sans me chercher d'excuse, je pense que le parcours du MdP n'est pas simple. Il y a plus de dénivelé qu'à Berlin ou Chicago, et surtout la dernière difficulté située au 35ème kilomètre finit de vous achever.


Comment positiver ?

La bonne, la très bonne nouvelle, c'est que ce chrono me qualifie à 99,9% pour le marathon de Boston 2025. J'aurai 45 ans l'année prochaine, soit un temps requis de 3h20 pour se qualifier. Avec mon 2h46, j'ai plus de 30 minutes d'avance, ça devrait passer crème.


Les anecdotes de course

Pour l'anecdote, j'ai croisé pas mal de monde sur ce marathon de Paris, et notamment :

  • L'entrepreneur Théo Lion de Coudac, croisé en me rendant au sas de départ ;
  • Olivier Maria, adepte du low-carb (sa chaine youtube est ici) ;
  • Etienne Ca, connu sur Tik Tok, qui interrogeait des coureurs à l'arrivée ;
  • Antoine de Wilde, doublé pendant la course, qui a épaissi depuis ses meilleures années et qui réalise un très beau positif split (1h25 au semi, 3h20 à l'arrivée) ;
  • Enfin, en regardant mes photos du marathon, je me suis rendu compte que j'avais couru à cotés d'Alex de la chaine Youtube Vélo Chinois (chaine ici), en t-shirt bleu et casquette blanche sur la photo ci-dessous.

Jusque-là tout va bien ....



Quelques chiffres :

Temps officiel : 2:46:54
1er semi : 1:22:33
2ème semi : 1:24:21

Classement général : 575 / 53.818
Classement homme : 560 / 39.173
Classement catégorie (M1) : 69 / 5.029

Sinon, la densité sous les 2h45 a sensiblement progressé depuis quelques années, c'est impressionnant :
  • En 2016 : 163 coureurs étaient sous ce chrono (pour 41.796 finishers)
  • En 2018 : 205 coureurs (42.094)
  • En 2019 : 292 coureurs (47.995)
  • En 2022 : 364 coureurs (34.365)
  • En 2023 : 559 coureurs (50.780)
  • En 2024 : 480 coureurs (53.818)
Le nombre de sub-2:45 a donc était était multiplié entre 2x et 3x, alors que le nombre total de participants n'a progressé que de 25%.

dimanche 10 mars 2024

Semi-marathon de Paris 2024 : Pas au rendez-vous

Petite déception, car je pensais possible d'améliorer de quelques secondes mon record de 1:16:58 établi l'année dernière sur ce même parcours. Comme en 2023, j'ai couru une semaine avant le trail de Glanum (15k), et sur un parcours un peu différent, mon chrono est similaire (1:18) mais le classement meilleur (6ème vs 10ème), me laissant espérer de bonnes choses pour ce semi de Paris.

In fine, il n'y a pas eu de suspens, je suis parti trop rapidement (pour mon niveau du jour), avec ensuite de mauvaises sensations tout au long du parcours. Ce fut une course sans aucun plaisir, avec l'impression d'être dans un jours "sans" et où je me suis fait doubler tout du long, et je vous assure, c'est très pénible ! La seule satisfaction est d'être passé sous les 1h20 pour la 2ème fois de ma vie (merci les plaques carbones), terminant en 1:18:43.

En vue du marathon de Paris (dans 5 semaines), ce n'est pas rassurant et il faudra peut-être / probablement revoir l'objectif de 2:42 / 2:43. 

En dehors du départ trop rapide, les quelques raisons pour expliquer ce moins bon résultat qu'en 2023 :

  • Un contraste entre l'année dernière où je m'étais senti dans un grand jour, et cette année, où les jambes n'étaient pas là ;
  • De même, la préparation en 2023 s'était passée de façon quasi-parfaite avec une reprise à l'automne et une montée en charge étalée dans le temps. Par comparaison, j'ai repris plus tard cette année et je suis tombé malade en janvier ;
  • Un mauvais tapering en 2024 avec la séance de mercredi où j'ai poussé trop fort, et un test d'effort placé le vendredi matin (par comparaison, j'avais coupé 2 jours de suite en 2023) ;
  • Des conditions météos avec beaucoup d'humidité, où je ne me sens jamais très à l'aise.

Pour l'anecdote, je me fais doubler par Nicolas Brun de chez Jolies Foulées peu après le 15ème kilomètre.

Sinon, c'était ma 9ème participation au Semi de Paris, 20 ans après la première en 2004 (oups, cela ne me rajeunit pas ...)

Temps intermédiaires (Temps 2023 pour comparaison) :

5k :      18:26 (18'31)        

10k :    18:33 (18'17) - Cumul : 36:59 (36:48)

15k :    18:33 (18:01) - Cumul : 55:32 (54:49)

20k :    19:06 (18:14) - Cumul : 1:14:38 (1:13:03)

21k :    4:07 (3:56)  -  - Cumul : 1:18:43 (1:16:58)

Classement : 601ème / 47.856 (371ème / 45.406)

dimanche 11 février 2024

Maxicross de Bouffémont - Challenge 10k + 30k

Cette première course de l'année 2024 était avant tout l'occasion de casser la routine des sorties hivernales, mais il était bien clair que je n'avais aucun objectif de performance. De plus, pris d'un rhum (encore !) les quelques jours avant, je n'étais pas dans des dispositions idéales.

Sur la course en elle-même, c'est la première fois que j'y participais. Elle a comme avantage d'être proche de chez moi (en forêt de Montmorency, en banlieue parisienne) et de proposer différents parcours le samedi et le dimanche, si bien que je me suis inscrit au 10k du samedi et au 30k du dimanche (il y a également un 10k de nuit le samedi et un 40k le dimanche).


En leader du pack ;-)


Maxicross = Maxi boue

Ce n'est qu'une fois que l'on a participé à la Maxicross que l'on comprend mieux son nom. Cette édition 2024 était selon certains coureurs particulièrement boueuses, avec quelques portions qui ressemblaient plus à du patinage artistique, surtout pour ma part qui n'avait pas pris des chaussures assez crantées. Des Salomons Speedcross (ou équivalant) étaient probablement le bon choix, mais je n'en n'ai pas ...


Oups, j'ai coupé le parcours (et deux fois !)

Le tracé s'amuse à nous en faire prendre le plus grand nombre possible des petites côtes de la forêt, si bien qu'il y a parfois des virages à 90 degrés, voir en épingle. Cela demande une certaine attention, car on peut facilement louper une bifurcation. En toute bonne foi, j'ai involontairement coupé le parcours lors des deux courses. La 1ère fois, j'étais seul, et d'autres coureurs m'ont ensuite accusé d'avoir coupé (mais je vous jure, je n'ai pas fait exprès !) et c'est comme cela que je m'en suis aperçu. La 2ème fois j'étais avec d'autres coureurs et personne du groupe ne s'en est aperçu sur le moment (NB : la 1ère fois, je suis allé me signaler auprès du chronométreur qui m'a répondu que je n'étais pas le seul dans ce cas).


En vert, le parcours officiel du 10k
En rouge, le raccourci pris (involontairement)


En bleu, le parcours officiel du 30k
En rouge, le raccourci pris (involontairement)


Un résultat "pas trop mauvais"

Sans affûtage et sortant d'un rhum, le résultat n'est pas trop mauvais, terminant :

  • 15ème sur 516 en 46:15 sur le 10k ;
  • 22ème sur 915 en 2:39:58 sur le 30k ;
  • 3ème sur 26 sur le challenge 10k + 30k (résultats complets ici).

dimanche 7 janvier 2024

2024, le programme

2024 sera comme 2023 une année qui mixera marathon et ultra-trail, avec deux objectifs (i) améliorer mon PB sur marathon, en prenant part au marathon de Paris et (ii) continuer à me qualifier pour le tirage au sort de la Western State, en participant au trail du Lavaredo.

Mon ultra en 2023 : le Lavaredo

Mon objectif long terme est désormais de participer à la Western State, sauf que ma probabilité d'être tiré au sort est très faible les premières années (échec en 2023 et 2024) et qu'il faut chaque année se requalifier. 



Parmi les courses qualificatives pour la Western, certaines me font plus envie que d'autres et en particulier le Lavaredo, qui se déroule dans les Dolomites (en Italie), et petit coup de chance, j'ai été tiré au sort pour participer au 120 km. 

Je connais déjà les Dolomites pour m'y être entraîné en vélo en 2015 et 2016, et j'avais trouvé ces montagnes magnifiques. En plus, c'est un format 120 km plutôt roulant, ce qui devrait d'avantage me convenir. J'y vais sans objectif de chrono ou de place, juste être content de ma course.

Le Lavaredo étant positionnée fin juin, cela a grandement impacté le reste de mon planning :
  • Mes congés annuels ne seront pas consacrés à la préparation d'un ultra comme cela était le cas ces derniers étés - j'envisage à la place de randonner en Suisse ;
  • Je ne participerai pas à l'Etape du Tour. Positionnée une semaine après le Lavaredo, c'était prendre le risque d'une récupération insuffisante et de vivre une journée galère.

Marathons : Paris et New York

Je me suis ré-inscrit au marathon de Paris, avec pour objectif d'améliorer mon chrono (2:44) de 1 à 2 minutes, en supposant que tout se passe bien (préparation, conditions météos, ...).


Pour la 2ème partie de l'année, le seul objectif vraissemblablement sera le marathon de New York, 5 ans après ma dernière participation. Le parcours n'est pas propice pour améliorer son record personnel, j'essaierai simplement de faire mieux qu'en 2019 (2:49). Les inscriptions ne sont pas encore ouvertes - cela doit normalement passer sur la base de mon chrono au marathon de Paris 2023 (2:44 Vs 2:58).


Le plaisir de l'année : l'ascension du Mont Blanc

C'est un projet que j'avais dans un coin de me tête depuis quelques années, à savoir l'ascension du Mont Blanc. Il ne faudra pas hésiter à brûler plusieurs cierges pour avoir des conditions météos favorables le jour J.


Le planning complet

Maxicross - 10k + 27k 
Date : 3-4 février
Objectif : découvrir cette épreuve qui a bonne réputation / monter en puissance pour le marathon de Paris / entrecouper l'entrainement hivernal d'une course.

Trail de Glanum - 15k
Date : 25 février
Objectif : Profiter d'un déplacement professionnel dans les Alpilles pour courir

Semi-marathon de Paris
Date : 3 mars
Objectif : situer mon niveau avant le marathon de Paris

Ecotrail de Paris - Format 30k 
Date : 16 mars
Objectif : Découvrir cette course / réaliser une sortie longue avant le marathon de Paris

Marathon de Paris
Date : 7 avril
Objectif : 2:42 / 2:43 

Ascension du Mont Blanc
Date : quelque part durant la 1ère semaine de juin
Objectif : vivre une expérience / réaliser un rêve

Lavaredo - Format 120k 
Date : 28-29 juin
Objectif : être content de ma course

Semi-marathon à déterminer
Date : fin septembre
Objectif : situer mon niveau avant le marathon de New York

Marathon de New York 
Date : 3 novembre
Objectif : faire mieux qu'en 2019 / me rapprocher le plus possible des 2h45