A une semaine du marathon de New York, il est temps de faire le bilan de la préparation et d'annoncer les ambitions.
(i) Bilan de la préparation
La volonté d’améliorer mon chrono sur marathon m'a probablement poussé (consciemment ou inconsciemment) à vouloir trop en faire coté entrainement. Pour la première fois, j’ai réalisé deux semaines consécutives à 100km après le semi-marathon, et a posteriori, je réalise que c’était trop. Je me suis retrouvé dans un état de fatigue encore jamais rencontré, surtout musculairement. J’ai bien peur d’être allé au-delà de ce que mon corps peut absorber, et par conséquent, de ne pas avoir créé un stimuli à même de me faire progresser. Le résultat dans une semaine sera d’ailleurs à ce titre riche d'enseignements.
Pour tenter de rationaliser ce ressenti, j'ai comparé mon volume global d'entrainement sur différentes préparations marathon (NYC 2016 et 2017, Chicago 2015 et Berlin 2013 ; volumes de S-8 à S-2 ) et je ne me suis jamais autant entraîné cette année, alors que contrairement à d’autres fois, je n’ai pas pris de congés.
Néanmoins, l'écart n'est que de 5% entre 2016 et 2017 alors que j'ai ressenti une grosse différence, il semble donc que ce ne soit pas qu'une question de volume golbal. Pour être plus fin dans l'analyse, il faudrait probablement regarder (i) l'étalement de la charge dans le temps et (ii) les temps passés dans les différentes zones de FC. Si j'ai le courage, je le ferai une prochaine fois.
Les motifs de réconfort
Néanmoins, l'écart n'est que de 5% entre 2016 et 2017 alors que j'ai ressenti une grosse différence, il semble donc que ce ne soit pas qu'une question de volume golbal. Pour être plus fin dans l'analyse, il faudrait probablement regarder (i) l'étalement de la charge dans le temps et (ii) les temps passés dans les différentes zones de FC. Si j'ai le courage, je le ferai une prochaine fois.
Les motifs de doute
- Une fatigue musculaire marquée pendant la préparation avec en conséquence des allures d'entrainement pas spécialement rapides
- Une façon de s'entraîner différente en 2017 et testée pour la première fois sur marathon
Les motifs de réconfort
- Un retour progressif des bonnes sensations (pourvu que cela dure jusqu'à dimanche prochain !)
- Un poids de corps un peu inférieur à celui de 2016
- Un semi-préparatoire à Bruxelles couru plus rapidement cette année
(ii) Les ambitions
Pas d'objectif impératif, mais plutôt un niveau de satisfaction qui sera proportionnel au résultat :
- Heureux : Moins de 3h (les choses évoluent, il y a 4 ans, c’était mon rêve...)
- Très heureux : faire moins de 2:55:00 et assurer une nouvelle qualification pour 2018
- Très très heureux : faire moins que l’année dernière (2:53:08) et ainsi améliorer mon meilleur temps sur marathon
- Le plus heureux du monde : moins de 2:50:00 ..... mais bon il ne faut pas trop rêver, surtout vu le parcours de New York
Je me mouille, je prends les paris pour un 2:51 - 2:52 (je suis ambitieux de nature ;-).
Petite anecdote : ma montre Garmin me prédit un temps de 2:38:42 - on voudrait que cela soit vrai !
Petite anecdote : ma montre Garmin me prédit un temps de 2:38:42 - on voudrait que cela soit vrai !