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samedi 25 avril 2015

On the road to Boston - Episode VI : Le récit

L'arche d'arrivée du marathon

Boston me voila. Après en avoir tant rêvé, j'ai enfin pris part à cette épreuve, qui constitue pour moi "le" marathon à courir au moins une fois dans sa vie de runner.
Les conditions météos furent difficiles, mais je suis content d'avoir amélioré mon meilleur temps, même si ce n'est que par le plus petit des écarts possibles. 
En outre, je repars ravi de mes rencontres, tout aussi bien avec des anonymes que des coureurs aux parcours exceptionnels.


Fin de préparation 

  • Une fois de plus, le poids de forme n’est pas atteint, la faute notamment aux chocolats de Pâque et aux repas professionnels. Je suis presque 2kg au-dessus de mon poids au marathon de Berlin.
  • Mes différents soucis de préparation se sont terminés par une sinusite la semaine précédent le marathon, avec les deux narines bouchées. Heureusement, tout rentrera dans l’ordre pour la course.
  • Comme d’habitude lorsqu'une échéance se rapproche, je regarde  la météo plusieurs fois par jour et ne loupe pour l'occasion aucun des bulletins de la très en formes Pamela Gardner. A priori, la pluie devrait arriver après le marathon.

Anecdotes de voyage 


Vue sur Boston depuis l'hôtel - la veille du marathon,
la météo était encore magnifique
  • Ma séance de déblocage a été effectuée dans l’aéroport de Francfort. Mon vol de correspondance est arrivé avec 1 heure de retard, et j’ai donc dû sprinter pour attraper le vol pour Boston. Par contre, ma valise n’a pas été aussi rapide et je ne l’ai récupéré que la veille du marathon.
  • Pas de doute, l’avion est rempli de coureurs. Mon voisin, un danois, va tout comme moi participer à son premier marathon de Boston, et la passagère devant moi porte un sac à dos avec le sigle du marathon de New-York. Au passage de la douane, c’est encore plus flagrant avec une multitude de coureurs portant la veste officielle d'éditions précédentes.

L’avant course  

La veille de la course, je profite d'aller retirer mon dossard pour me balader dans Boston et repérer les lieux. Au moment où je passe la ligne d'arrivée je croise ... Scott Jurek, légende vivante du trail. Il prendra part le lendemain au marathon, le bouclant en 2h47 - c'était un entrainement ? 
Scott Jurek, croisé sur la ligne de départ 
Le village expo est un vrai traquenard. J’ai dû résister de toutes mes forces pour ne pas sortir ma carte bleue et également ne pas y laisser trop de jus. On y trouve tout et n'importe quoi, comme cette boisson énergétique de Clif au goût "margharita pizza" (!). J'ai également eu le plaisir de rencontrer Dick Hoyt du Team Hoyt, le fameux triathlète dont l'histoire a inspiré le film "de toutes nos forces" avec Jacques Gamblin.

Le magazine Runners World organisait des conférences dans le village expo. J’ai notamment assisté à celle avec 3 coureurs "hors norme"  :
  • Ben Beach, 48 marathons de Boston à la suite en comptant l'édition 2015, qu'il boucle d'ailleurs en 5:43 (son PB est de 2:27) ;
  • William Iffrig, 80 ans, mis à terre par la bombe de 2013 mais qui avait franchi la ligne d'arrivée, et au départ de cette édition 2015 (qu'il termine en 4:23) ; 
  • David Clarke, qui a accompli 4 fois le marathon de Boston 2015 en 24h (2 aller-retours depuis Boston, le 2ème retour effectué dans le cadre officiel du marathon en 5:53).  
David Willey (de Runner's World), et 3 supers coureurs :
David Clarke, Ben Beach et William Iffrig

La conférence suivante était notamment avec Katrine Switzer (dossard 261),
la première femme à avoir couru Boston en 1967 - Au centre, avec la veste de course,
c'est Dave McGillivray, le directeur du marathon

Mauvaise nouvelle, la pluie est annoncée pour tout ou partie de la course. Quelle tenue choisir ? J’opte pour un short (moins lourd qu'un collant une fois mouillée) et un combo t-shirt + manchettes.

La course  

  • Ma stratégie de course est évolutive, fonction des sensations et de la météo. Au départ, tout va bien, le profil est descendant, la pluie n'est pas encore là, et j'arrive à me protéger du vent en "draftant" les autres coureurs comme sur une cyclosportive.
  • Les averses font leur apparition après environ 1 heure d'effort, et cela devient une autre course. Très rapidement, je sens un raidissement musculaire, particulièrement marqué à l'intérieur des cuisses. Toutefois, avec un premier semi bouclé en 1:27, je réalise que j'ai un petit matelas de sécurité pour réussir un "sub 3".
  • Au moment d’aborder la série des 4 Newtons hills (du 25ème au 35ème km), j’ai encore en peu de jus, ce qui me permet de les franchir sans trop perdre de temps. D’ailleurs, pour la première fois de la course, je double plus que je ne suis doublé.

Copie d'écran d'une vidéo amateur postée sur youtube
et dans laquelle je me suis reconnu (chaussettes jaunes) !
  • La fin de course est descendante, mais avec des quadri en feu, cela fait encore plus mal. Je décline à compter du 35ème sans toutefois heurter le mur comme à Paris en 2013. Je réalise à 500 mètre de l’arrivée que le PB est jouable. Je m’arrache tant bien que mal sous une pluie battante et termine en 2:56:42, soit une seconde de mieux qu’à Berlin.
  • Temps officiel : 2:56:42 ; classement général : 1 828 / 26 610 arrivants - classement homme : 1 732 / 14 588 arrivants ; 9ème Français.

Débriefing & anecdotes de course

  • Ma stratégie de course aura été très différente des précédents marathons avec un départ plus rapide, mais vu la configuration de la course (bosses et mauvais temps dans le 2ème semi), c'était à mon sens le bon choix. Ce départ plus rapide se voit clairement dans le graphe ci-dessous montrant l’écart en minutes tout au long des 42 km par rapport à une allure pour faire 3h.


Clicker sur l'image pour l'agrandir
  • En dehors des 4 Newton hills, il faut souligner que ce marathon n’est jamais plat, on est toujours en faux plat montant ou descendant. De ce fait, la gestion de course est très différente d'un marathon de Berlin où cela se résume à mettre le "cruise control" sur une fréquence cardiaque cible. A Boston, il est fréquent d'être au dessus ou en dessous de sa zone cible.
  • Avec une préparation loin d’être idéale, un parcours exigeant et une météo difficile, j’arrive à améliorer d’une seconde mon PB. Cela doit m’inciter à viser plus haut pour la suite, un « sub 2:55 » semblant un objectif réaliste. Le principal facteur limitant aura ici été la « casse » musculaire, car coté FC, c'est plutôt resté dans des valeurs raisonnables, avec une FC moyenne de 155 bpm (c. 83% de ma FC max).
  • Le niveau est le plus élevé que je n’ai jamais rencontré. Au total, ce sont plus de 2 600 coureurs qui terminent en moins de 3h, soit près de 10% des arrivants. A titre de comparaison, ce n'était que 4% à Berlin en 2014. Cette densité est d'ailleurs très marquante au départ : on croit que l'on va être bloqué par le mur de coureurs devant soi mais comme finalement tout le monde avance à la même vitesse, cela ne pose aucun problème.
  • Les quelques bostoniens avec qui j’ai parlé m’ont indiqué que compte-tenu de la météo, il y avait moins de spectateurs que d’habitude. Pourtant, c’était une toute autre ambiance par rapport à Berlin ou Paris. Par contre, je ne me suis pas arrêté à Wellesley College. 
  • Rien à dire sur l'organisation, c'est très pro.

Pour aller plus loin

Une sélection d'articles / vidéos autour du marathon :
  • Toutes les stats et plus encore : runtri.com
  • Galerie photos : competitor.com
  • Portaits des 12 octogénaires au départ (373 marathons au compteur pour l'un de ces coureurs) : boston.com
  • Vidéo de Ben Beach (48 marathon de Boston à la suite - j'adore le début où il ressort son carnet d'entrainement de 1968) : runnersworld.com

On the road to Boston : Les épisodes précédents 

  • Episode V : Ambition Versus Raison (Post ici)
  • Episode IV : Le marathon de Boston vous écrit (Post ici)
  • Episode III : Le parcours (Post ici)
  • Episode II : Ouh la tricheuse ! (Post ici)
  • Episode I : Entrée en matière (Post ici)
  • Episode 0 : To BQ or not to BQ, that is the question  (Post ici)

lundi 6 avril 2015

On the road to Boston - Episode V : Ambition Versus Raison

Boston, c'est dans deux semaines et c'est le moment de penser objectif. D'un coté, il y a l'ambition de réaliser un temps dont je pourrais être fier, et de l'autre, il y a la réalité d'une préparation chaotique.

L'ambition : faire moins de 3h

Boston ça se respecte et faire moins de 3:00 pour cette épreuve, ça serait magique. Mais ça, c'est dans mes rêves ...

La raison : une préparation loin d'être idéale

En quatre marathons, je n'ai fait qu'une fois moins de 3:00 et c'était avec une préparation tip-top. Cette fois-ci, c'est tout le contraire, avec probablement ma pire préparation. J'ai eu l'impression d'attraper tous les virus qui trainaient avec (i) une angine en début de préparation (ii) un état fébrile pendant un week-end (iii) des mots de gorges le week-end suivant. Le seul motif de réconfort a été l'urban trail du Luxembourg où avec des conditions de courses difficiles, j'ai réussi à tenir 14km/h pendant 2 heures sur un profil accidenté et avec des sensations très moyennes.

Stratégie de course : quitte ou double

Concernant la stratégie de course, je pense tenter le tout pour le tout en partant sur un chrono de 3:00, et après, tout est possible :
  • Cas le moins probable (20% de chance) : ça passe, c'est génial, je refais un "sub 3:00" 2 ans après Berlin ;
  • Cas moyennement probable (30% de chance) : je suis suffisamment lucide pour m'apercevoir que ça ne passera pas, et j'ajuste ma vitesse de course avec un temps final en moins de 3:15 ;
  • Cas le plus probable (50% de chance) : par orgueil, je refuse de ralentir et percute de plein fouet le mur du marathon, le chrono est lui de plus de 3:15

On the road to Boston : Les épisodes précédents

  • Episode IV : Le marathon de Boston vous écrit (Post ici)
  • Episode III : Le parcours (Post ici)
  • Episode II : Ouh la tricheuse ! (Post ici)
  • Episode I : Entrée en matière (Post ici)
  • Episode 0 : To BQ or not to BQ, that is the question  (Post ici)

samedi 28 mars 2015

On the road to Boston - Episode IV : Le marathon de Boston vous écrit



Réception cette semaine d'un courrier du marathon de Boston : en plus du numéro de dossard connu depuis 15 jours via internet, j'ai reçu le Runner Passport, document indispensable pour  retirer son dossard.




Mon temps de qualif. me permet d'être dans la première vague (sur 4) mais seulement dans le 3ème sas ("corral") de départ. Ca permet de prendre conscience des forces en présence, notamment par rapport à un semi-marathon de Paris où il m'est arrivé de partir juste derrière les élites.

Un bloggeur a reconstitué les temps limites par sas, synthétisés dans le tableau ci-dessous. Le départ dans le 2ème sas est potentiellement dans mes cordes (c. 2 minutes de moins que mon temps de qualif). Par contre, il est clairement impossible pour moi de partir un jour dans le premier sas avec moins de 2:50:00 sur les quatre dernières années.



En termes d'organisation, il va falloir se préparer à une attente de 3 à 4 heures avant le départ : pour un départ à 10 heures, le bus de l'organisation part de Boston entre 6:00 et 6:48. Avec un peu plus d'une heure de trajet, il faudra alors attendre environ 2 heures sur la zone de départ.


Un marathon avec de la neige ?


Source : Runner's World
Autre point, il a beaucoup neigé cet hiver à Boston, si bien qu'il se pourrait que la neige soit encore présente le jour du marathon ! Runner's World y a même consacré un article (liens ci-dessous), la photo date (a priori) de début mars et a été prise sur le parcours.


On the road to Boston : Les épisodes précédents

  • Episode III : Le parcours (Post ici)
  • Episode II : Ouh la tricheuse ! (Post ici)
  • Episode I : Entrée en matière (Post ici)
  • Episode 0 : To BQ or not to BQ, that is the question  (Post ici)

dimanche 15 mars 2015

On the road to Boston - Episode III : Le parcours

© Boston Marathon

Le parcours du marathon de Boston a deux grandes caractéristiques qui le rendent non conforme à la réglementation de l'IAAF (règlement ici) :
  • D'une part, le parcours est trop en descente. Le dénivelé négatif maximum autorisé est de 1 mètre par kilomètre (soit 42 mètres pour un marathon) alors qu'il est à Boston d'un peu plus de 3 mètres par kilomètre, avec un départ dans les terres et une arrivée au niveau de l'océan ;
  • D'autre part, avec son profil en ligne droite, le départ est trop éloigné de l'arrivée. Pour les courses sur route, l'éloignement maximal entre ces deux points doit être de 50% de la distance de l'épreuve, soit en l'espèce un semi-marathon.
Ainsi, Geoffrey Mutai a réalisé 2:03:02 en 2011, soit mieux que le record du monde en vigueur à l'époque (2:03:59 par Gebreselassie), mais pour les raisons exposées ci-avant, ce temps n'a pas été homologué. Cette même année 2011, le vent était très favorable, et Ryan Hall réalisa 2:04:58, ce qui constitue une sorte de record non officiel des Etats-Unis.

On pourrait donc croire à un parcours très favorable à la performance. Toutefois, les différentes montées à passer tout au long du parcours (les 4 "Newton Hills" visibles sur le profil ci-dessous à partir du 16ème mile) peuvent se révéler usantes - la plus connue est la bien nommé Heartbreak Hill située juste avant le mur du marathon (32ème kilomètre). 


Profil du parcours (cliquer dessus pour agrandir)

Ci-dessous un comparatif du profil de Boston avec ceux d'autres grands marathons. On distingue assez nettement le profil "très" descendant de Boston par rapport aux autres. Par contre, l'échelle n'est pas constante entre les marathons et fait croire à tort que Berlin est casse-patte, ce qui n'est pas du tout le cas.




Pour paraphraser un ancien premier ministre français, la route du marathon de Boston est droite mais la pente est raide. En termes de stratégie de course, il apparait donc important de ne pas partir trop vite dans l'euphorie du profil descendant, mais bien d'en garder sous le pied pour passer sans encombre les newton hills.

Le super bonus du parcours : Wellesley College

En outre, il y a un passage très marquant du parcours, c'est Wellesley college. J'ai découvert en lisant différents comptes rendus du marathon sur Internet, et au début j'avais un peu de mal à me l'imaginer, mais les vidéos sur YouTube sont très explicites. Ils appellent ça "le tunnel" et cela semble très très chaud !

From Boston to Iten

Par ailleurs et pour faire le lien entre marathon de Boston et mon séjour passé au Kenya, j'ai découvert cette série de vidéos consacrée à la coureuse américaine Desiree Linden partie préparer ce marathon à Iten. Ce sont à mon sens les meilleurs vidéos sur Internet pour saisir l'atmosphère d'Iten.
  • The Kenya Project with Desiree Linden: Episode 1
  • The Kenya Project with Desiree Linden: Episode 2
  • The Kenya Project with Desiree Linden: Episode 3
  • The Kenya Project with Desiree Linden: Episode 4

On the road to Boston : Les épisodes précédents

  • Episode II : Ouh la tricheuse ! (Post ici)
  • Episode I : Entrée en matière (Post ici)
  • Episode 0 : To BQ or not to BQ, that is the question  (Post ici)

samedi 7 février 2015

On the road to Boston - Episode II : Ouh la tricheuse !

M’étant intéressé au marathon de Boston et ses conditions particulières pour y participer, j’ai découvert l’une des tricheries les plus mémorables de l’histoire du sport, et dont l’auteur est une joggeuse amateur, Rosie Ruiz.

Participante au marathon de Boston 1980, elle dort dans un hôtel à proximité de l’arrivée pour se mêler au dernier moment à la course. Sauf qu'elle ne devait pas être très forte en math, et a terminé 1ère en 2h32 signant au passage le record de l’épreuve et la 3ème meilleure performance de tous les temps ! Elle est rapidement démasquée, des spectateurs l’ayant vu se mêler à la course moins d’un kilomètre avant l’arrivée.

Rosie Ruiz à l'arrivée du marathon de Boston : qu’est ce que c’est dur de courir 1 km !

Là, où ça devient encore plus intéressant, c’est quand on sait comment elle s’est qualifiée pour Boston, dans la mesure où il est nécessaire de réaliser un temps minimum.  Officiellement, elle a réalisé 2h56 à New-York quelques mois plus tôt, sauf que suite à la médiatisation de l’affaire de Boston, une photographe (Susan Morrow) se souvient avoir pris le métro avec elle durant le marathon ….

Pour l’anecdote, la photographe regrette de ne pas avoir pris une photo de Rosie Ruiz dans le métro, car le clichet pourrait aujourd’hui valoir très cher !

La suite pour cette apprentie tricheuse sera du même calibre, la page Wikipedia nous apprenant qu’elle sera prise dans une affaire d’escroquerie puis de stupéfiant.

Page Wikipedia (très bien documentée):
http://en.wikipedia.org/wiki/Rosie_Ruiz

Vidéo sur YouTube (arrivée + interview) :
http://www.youtube.com/watch?v=b81a39Q43PY

dimanche 1 février 2015

On the road to Boston - Episode I : Entrée en matière


Comme annoncé précédemment, ci-après mon premier post d'une série qui aura pour terme ma participation au marathon de Boston, le 20 avril 2015 (si mon tendon d'achille me laisse tranquille).
Pour l'homme de la rue, le marathon le plus prestigieux est probablement New-York. Pour ma part, c'est sans hésiter Boston, et deux raisons à cela, son histoire et sa sélectivité.

Son histoire

Boston c'est le marathon annuel le plus vieux au monde. Il a été créé en 1897 (un an après celui des JO d'Athènes de 1896) et se court depuis chaque 3ème lundi d'avril, journée des patriotes (Patriots' Day) qui est fériée dans plusieurs états américains.

Par comparaison, les autres grands marathons ont été créés beaucoup plus récemment avec le boum du jogging dans les années 70 :
  • 1970 pour New-York
  • 1974 pour Berlin
  • 1976 pour Paris
  • 1977 pour Chicago (date de re-lancement, première édition en 1905)
  • 1981 pour Londres & Tokyo
Avec une existence aussi longue, son histoire est riche d'événements - parmi les plus marquants : la victoire de Tanaka, survivant d'Hiroshima  (1951), l'arrivée des femmes (1966), la tricherie de  Rosie Ruiz (1980), l'introduction d'une dotation financière (1986), la première victoire kenyane (1988) et plus récemment l'attaque terroriste (2013).
Le marathon de Boston dans les années 50
(Source : Boston Public Library)

Sa sélectivité

Boston, ça se mérite - tout le monde ne peut pas y participer, il faut s'y qualifier. Fonction de sa classe d'âge et de son sexe, un temps qualificatif est à réaliser dans les 18 mois précédents la course. Pour ma part, c'était moins de 3h05. N'ayant réussi à faire ce temps qu'un fois en 4 marathons, j'ai donc sauté sur l'occasion pour m'y inscrire.
Ci-dessous les temps qualificatifs hommes / femmes par classe d'âge pour Boston 2015 :
  • 18 - 34 ans : 3h05 / 3h35
  • 35 - 40 ans : 3h10 / 3h40
  • 40 - 44 ans : 3h15 / 3h45
  • 45 - 49 ans : 3h25 / 3h55
  • 50 - 54 ans : 3h30 / 4h00
  • 55 - 59 ans : 3h40 / 4h10
  • 60 - 64 ans : 3h55 / 4h25
  • 65 - 69 ans : 4h10 / 4h40
  • 70 - 75 ans : 4h25 / 4h55
  • 75 - 79 ans : 4h40 / 5h10
  • + de 80 ans : 4h55 / 5h25
Ces minimas ont évolué dans le temps. De 1980 à 1986, il fallait pour un homme de moins de 40 ans courir en moins de 2h50.

Pour beaucoup de coureurs, Boston est un graal à conquérir, certains y allant même jusqu'à y consacrer leur blog :


https://trainingforboston.wordpress.com/
(Cliquer sur le logo pour accéder au blog)

Dans le même ordre d'idée, j'ai trouvé un blog consacré à l'analyse statistique des BQ (!) :


http://boston-qualifier-stats.blogspot.ca/
(Cliquer sur le logo pour accéder au blog)

Il est indiqué notamment le cut-off pour être BQ et les marathons présentant la plus forte proportion de BQ. En n°2 sur la liste, on retrouve Berlin, celui qui m'a qualifié pour Boston.

samedi 13 septembre 2014

On the road to Boston / Episode 0 : To BQ or not to BQ, that is the question

Dépôt ce vendredi de ma demande d'inscription pour le marathon de Boston 2015. Avec 2:56:43 pour un temps de qualification de 3:05:00, ça devrait passer (sans souci) mais réponse d'ici deux semaines. Je saurai alors si je suis Boston Qualified (BQ) ... ou pas.
l'email de confirmation de ma demande d'inscription
Mail de confirmation ci-dessous reçu dimanche. Ce n'est toutefois pas une confirmation absolue car c'est sous réserve d'avoir fourni des informations exactes (!?) ce qui ne les a pas empêché d'encaisser aussitôt les frais d'inscriptions (175$). Une confirmation courrier doit me parvenir courant octobre ... ce n'est qu'à partir de ce moment que je me considérerai définitivement comme BQ.
l'email de confirmation d'inscription

Update du 18/10 : Toujours pas de confirmation courrier mais l'organisateur a publié sur son site internet une liste des inscrits et j'en fais partie.

Update du 29/10 : j'ai enfin reçu le courrier de confirmation - je me considère donc désormais comme définitivement inscrit au prochain marathon de Boston. Dans ce cadre, je publierai à partir de 2015 différents posts sous le libellé "on the road to Boston".