Pour des raisons déjà évoquées précédemment, 2025 aura été une année marquée par la poisse, et alors que j'allais sur la pointe des pieds à ce marathon de New York, je m'en tire honorablement avec seulement 1 minute de plus que l'année dernière, et en réalisant mon 2ème chrono sur la distance.dimanche 9 novembre 2025
Marathon de New York 2025 : la happy end d'une année de malchance
Pour des raisons déjà évoquées précédemment, 2025 aura été une année marquée par la poisse, et alors que j'allais sur la pointe des pieds à ce marathon de New York, je m'en tire honorablement avec seulement 1 minute de plus que l'année dernière, et en réalisant mon 2ème chrono sur la distance.mercredi 20 août 2025
TDS 2025 : Echec & Mat
Je ne prendrai pas le départ de cette TDS 2025, suite à une nouvelle péripétie intervenue à 6 jours de l'événement.
Lors d'une sortie en forêt sur un véhicule de type quad ("jobber"), l'engin s'est retourné, retombant sur ma jambe gauche et créant une plaie profonde (de 1 à 2 cm). Le muscle du mollet a été atteint, mais il n'y a pas eu de fracture.
| Le véhicule qui est retombé sur ma jambe. Les conséquences auraient pu être bien plus graves ... |
L'urgentiste qui m'a recousu m'a très fortement recommandé de ne pas prendre le départ de la TDS, les sollicitations répétées propres à ce type d'épreuves longue distance pouvant créer dans mon cas un syndrome des loges, qui pourrait s'avérer compliqué à soigner par la suite. Mon but étant de durer, et la participation à cette épreuve n'ayant rien d'exceptionnelle, je compte me ranger à son avis.
Les conséquences de ce DNS sont doubles :
- D'une part, je ne participerai pas au seul ultratrail de mon calendrier 2025 ;
- D'autre part, je ne pourrai pas m'inscrire au tirage au sort de la Western State 2026 (la fenêtre de qualification se termine le 2 novembre 2025, le jour du marathon de New York).
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ...
2025 aura été une année particulièrement marquée par la malchance. En plus de la réactivation d'une mononucléose déjà évoquée dans des précédents posts de ce blog, j'ai connu d'autres péripéties, dont voici la liste complète :
- Réactivation d'une mononucléose (janvier). Niveau d'emmerdement : ***
- Intoxication alimentaire (juin). Niveau d'emmerdement : *
- Etat de fatigue général (juillet). . Niveau d'emmerdement : **
- Chutes en trail avec plaie à la main nécessitant un passage aux urgence (aout). Niveau d'emmerdement : **
- Accident en véhicule avec plaie profonde au mollet nécessitant un passage aux urgence (aout). Niveau d'emmerdement : ***
samedi 2 août 2025
Bernex Trail Challenge 2025 - La Balade Chablaisienne
Un début d'année sacrifié
Après la réactivation d'une mononucléose en janvier qui m'a littéralement défoncé, j'ai pris la décision de ne pas participer au programme de courses prévu, avec notamment un 75 km en avril pour lequel il était quasi certain que j'aurais été trop court en terme de préparation.
Dans un contexte où les inscriptions de dernières minutes sont de plus en plus difficiles, le trail de Bernex était une bonne solution. Un peut court en distance (seulement 63k), mais comme il s'agissait de seulement sa 3ème édition, il restait des dossards.
Un parcours alternant du très beau et du moins beau
C'était la première fois que je courrais dans le Chablais et j'ai été très agréablement surpris. C'est bien différent du reste des Alpes, cela ne monte pas très haut, mais c'est par contre très pentu, avec la présence de blocs rocheux particulièrement imposants.
J'ai d'ailleurs été un poil surpris par la technicité des chemins. On était très souvent sur des singles, bien étroits et particulièrement caillouteux.
Le parcours passe malheureusement par des endroits moins agréables, je pense en particulier à la fin de la descente vers Abondance qui se fait sur une route bitumée, et la transition qui suit vers la Chapelle d'Abondance sur un chemin stabilisé le long de la rivière.
Ci-dessous : la vidéo officielle de la course
Une course pas trop mal gérée
Le départ était à 4h du matin (ça pique au réveil à 3h00 ...), et comme d'habitude, c'est parti à MACH 12, mais je n'ai pas essayé un seul instant de suivre. C'est déjà une bêtise d'une façon générale de partir trop vite, mais en plus avec la chaleur annoncée, cela aurait été totalement suicidaire.
Ce départ prudent m'a permis de remonter des concurrents tout du long de la course et de ne pas être trop mal sur la fin, même si les températures élevées se sont bien fait sentir à partir de 10 / 11 heures du matin.
Après quasiment 5 heures de course j'étais 14ème et je terminerai finalement 11ème. J'aurais aimé finir dans le top 10, loupé pour 2 minutes , mais que je n'ai jamais eu le 10ème en point de mir.
Par ailleurs, l'analyse des temps intermédiaires est intéressante pour les 3 coureurs qui terminent devant moi. Sur la 1ère partie du parcours, je leur concède entre 17 et 26 minutes, mais sur la 2ème partie, je leur reprends entre 14 et 16 minutes. Un beau pop-corn de leur part ... dommage que le parcours n'ait pas été un poil plus long.
Un résultat conforme à mon niveau
En termes de temps, et pour le symbole, je souhaitais terminer en moins de 9h00, et c'est chose faite finissant en 8h57.
Pour ce qui concerne l'index UTMB, je cote 654, ce qui est dans la norme de me résultats sur ce format inférieur à 100k. Pour mémoire, j'ai coté 652 à Montreux en 2023 (11h d'effort) et 647 à la Maxirace en 2022 (12h30 d'effort).
Je peux regretter de ne pas avoir bien géré l'affûtage, n'ayant pas suffisamment réduit le volume en particulier le week-end précédent. Il faudra s'en remémorer pour la suite.
Concernant la technicité des chemins, et après réflexion, je pense aussi que là où je m'entraine en montagne (en moyenne Maurienne), les chemins ne sont que rarement techniques (plus ou moins comme à l'UTMB).
jeudi 26 décembre 2024
Marathon de New York 2024 : what else ?
In fine, le chrono réalisé de 2:42 est au-delà de mes espérances. Avoir réalisé ce chrono, sur ce marathon qui me tient tellement à cœur (5ème participation), est une grande satisfaction personnelle.
Le compte-rendu est différent dans sa forme des précédents, avec une présentation à télécharger au lien suivant : cliquez ici.
mardi 9 juillet 2024
Lavaredo Ultra Trail : Content malgré tout
| un parcours magnifique |
| de bon matin aux Tre Cime |
mercredi 17 avril 2024
Marathon de Paris 2024 : Déçu, mais pas abattu
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| J'ai tenté et ce n'est pas passé :-( |
Il fallait que cela arrive ... pour la première fois en 12 marathons, je n'ai pas réussi à améliorer mon temps. Je termine en 2:46:54, soit deux minutes de plus qu'en 2023 (2:44:53). C'est 1,2% de plus et c'est évidemment une (petite) déception même si c'est quand même mon 2ème meilleur chrono sur la distance.
Je croyais possible d'améliorer mon chrono, notamment pour les raisons suivantes :
- En 2023, j'avais attrapé le Covid à 3 semaines du marathon, ce qui m'avait pénalisé contrairement à cette année où j'ai juste été malade un week-end début janvier ;
- Des volumes d'entrainement globalement supérieurs à ceux de 2023 (cf. graphique ci-dessous). La méthode chinoise n'a pas marché ;-)
- Pas mal de KOM sur Strava en course à pied, et des séances d'indoor cycling chez Summit Cycle où j'égalais mes meilleurs scores de puissance malgré une pratique très limitée du vélo ;
- Un bon résultat à l'Ecotrail 30k, où venu dans l'idée de faire une séance longue, je m'étais pris au jeu, avec une superbe remontée, et une première place dans ma catégorie d'âge. Aussi, je croyais que cette séance dure positionnée à 3 semaines du marathon était un bon choix pour générer un pic de forme pour le MdP.
Le déroulé de la course
Je suis parti sur un rythme sur lequel je me sentais à l'aise et je me suis retrouvé dans les allures pour terminer en 2h45 (03:55 par kilomètre). Sans marge de manœuvre, je savais que la fin de course allait être compliquée mais je ne voulais pas non plus me mettre dans le dur trop tôt.
Comme le montre le graphique ci-dessous, j'ai été bien jusqu'au 30ème kilomètre. Puis des douleurs musculaires très vives sont apparues sur la partie externe des deux cuisses (en symétrique). A partir du 33 / 34ème kilomètre, les douleurs étaient vraiment trop fortes pour mettre la même intensité dans l'effort. J'ai géré comme je pouvais, et je pensais terminer en plus de 2h50, mais finalement, j'ai limité tant bien que mal la casse avec un temps de 2:46:54. Comme souvent par le passé, j'ai eu l'impression de considérablement ralentir, alors qu'au final j'étais encore à 14 km/h.
En outre, et comme le montre le graphique ci-dessous, si j'ai réussi l'année dernière à passer sous les 2:45, c'est notamment en me constituant un petit pécule d'avance dès le début de course et en ralentissant moins fortement après le 35ème.
Je pense que la première des raisons est liée à mon niveau de forme général fin 2022, qui était particulièrement bon. Initialement, je n'avais pas spécialement prévu de courir le marathon de Paris 2023 mais me sentant vraiment bien en décembre, je m'étais dit qu'il y avait un bon coup à jouer et mon intuition avait été la bonne, améliorant mon chrono sur semi puis sur marathon. Par opposition, l'automne 2023 a été compliqué, tombant plusieurs fois malade, et débutant très certainement ma préparation un bon cran en dessous de l'année précédente.
Les autres raisons potentielles sont listées ci-dessous, même si leur impact me semble moindre :
- Je n'ai fait qu'une seule sortie dans mes chaussures avant le marathon. Serait-ce ce manque de kilomètres dans cette paire qui a provoqué les douleurs musculaires ?
- Avec un poids de corps de 65,5 kg, j'étais bien 1 kg au dessus de l'année dernière, et 2 kg au dessus de ce que j'ai pu être précédemment au départ d'un marathon ;
- Je n'étais pas dans une super forme générale juste avant le marathon, me sentant un peu enrhumé la veille.
De façon plus générale, et sans me chercher d'excuse, je pense que le parcours du MdP n'est pas simple. Il y a plus de dénivelé qu'à Berlin ou Chicago, et surtout la dernière difficulté située au 35ème kilomètre finit de vous achever.
Les anecdotes de course
Pour l'anecdote, j'ai croisé pas mal de monde sur ce marathon de Paris, et notamment :
- L'entrepreneur Théo Lion de Coudac, croisé en me rendant au sas de départ ;
- Olivier Maria, adepte du low-carb (sa chaine youtube est ici) ;
- Etienne Ca, connu sur Tik Tok, qui interrogeait des coureurs à l'arrivée ;
- Antoine de Wilde, doublé pendant la course, qui a épaissi depuis ses meilleures années et qui réalise un très beau positif split (1h25 au semi, 3h20 à l'arrivée) ;
- Enfin, en regardant mes photos du marathon, je me suis rendu compte que j'avais couru à cotés d'Alex de la chaine Youtube Vélo Chinois (chaine ici), en t-shirt bleu et casquette blanche sur la photo ci-dessous.
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| Jusque-là tout va bien .... |
- En 2016 : 163 coureurs étaient sous ce chrono (pour 41.796 finishers)
- En 2018 : 205 coureurs (42.094)
- En 2019 : 292 coureurs (47.995)
- En 2022 : 364 coureurs (34.365)
- En 2023 : 559 coureurs (50.780)
- En 2024 : 480 coureurs (53.818)
dimanche 10 mars 2024
Semi-marathon de Paris 2024 : Pas au rendez-vous
Petite déception, car je pensais possible d'améliorer de quelques secondes mon record de 1:16:58 établi l'année dernière sur ce même parcours. Comme en 2023, j'ai couru une semaine avant le trail de Glanum (15k), et sur un parcours un peu différent, mon chrono est similaire (1:18) mais le classement meilleur (6ème vs 10ème), me laissant espérer de bonnes choses pour ce semi de Paris.
In fine, il n'y a pas eu de suspens, je suis parti trop rapidement (pour mon niveau du jour), avec ensuite de mauvaises sensations tout au long du parcours. Ce fut une course sans aucun plaisir, avec l'impression d'être dans un jours "sans" et où je me suis fait doubler tout du long, et je vous assure, c'est très pénible ! La seule satisfaction est d'être passé sous les 1h20 pour la 2ème fois de ma vie (merci les plaques carbones), terminant en 1:18:43.
En vue du marathon de Paris (dans 5 semaines), ce n'est pas rassurant et il faudra peut-être / probablement revoir l'objectif de 2:42 / 2:43.
En dehors du départ trop rapide, les quelques raisons pour expliquer ce moins bon résultat qu'en 2023 :
- Un contraste entre l'année dernière où je m'étais senti dans un grand jour, et cette année, où les jambes n'étaient pas là ;
- De même, la préparation en 2023 s'était passée de façon quasi-parfaite avec une reprise à l'automne et une montée en charge étalée dans le temps. Par comparaison, j'ai repris plus tard cette année et je suis tombé malade en janvier ;
- Un mauvais tapering en 2024 avec la séance de mercredi où j'ai poussé trop fort, et un test d'effort placé le vendredi matin (par comparaison, j'avais coupé 2 jours de suite en 2023) ;
- Des conditions météos avec beaucoup d'humidité, où je ne me sens jamais très à l'aise.
Pour l'anecdote, je me fais doubler par Nicolas Brun de chez Jolies Foulées peu après le 15ème kilomètre.
Sinon, c'était ma 9ème participation au Semi de Paris, 20 ans après la première en 2004 (oups, cela ne me rajeunit pas ...)
Temps intermédiaires (Temps 2023 pour comparaison) :
5k : 18:26 (18'31)
10k : 18:33 (18'17) - Cumul : 36:59 (36:48)
15k : 18:33 (18:01) - Cumul : 55:32 (54:49)
20k : 19:06 (18:14) - Cumul : 1:14:38 (1:13:03)
21k : 4:07 (3:56) - - Cumul : 1:18:43 (1:16:58)
Classement : 601ème / 47.856 (371ème / 45.406)
dimanche 7 janvier 2024
2024, le programme
- Mes congés annuels ne seront pas consacrés à la préparation d'un ultra comme cela était le cas ces derniers étés - j'envisage à la place de randonner en Suisse ;
- Je ne participerai pas à l'Etape du Tour. Positionnée une semaine après le Lavaredo, c'était prendre le risque d'une récupération insuffisante et de vivre une journée galère.
dimanche 31 décembre 2023
Bilan 2023
Désolé pour l'autosatisfaction, mais j'ai été ravi de cette année sportive 2023 😀
Tout n'a pas été parfait, mais je continue d'améliorer mes chronos (pour la dernière fois ?) et de vivre de belles aventures comme à Leadville.
Les satisfactions :
- Etre passé sous les 2h45 sur marathon (2h44) et claquer 1h16 sur semi, des résultats qui me semblaient inaccessibles il y a quelques années ;
- Avoir terminé la Leadville 100 en moins de 25h (22h38), et ainsi ramener la big buckle ;
- Zermatt, un très bel endroit pour s'entrainer, j'y reviendrai et probablement dès l'été 2024.
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| Mon nom en plein milieu de la big buckle de Leadville, pas possible de faire mieux ;-) |
Les déceptions :
- Ne pas avoir été à 100% à Leadville, avec notamment des problèmes digestifs qui ont pourri ma course et me font perdre probablement 1 heure ;
- Le Covid attrapé 3 semaine avant le marathon de Paris, et qui doit me coûter 1 à 2 minutes ;
- La panne d'essence dans le dernier col de l'Etape du Tour, la faute à la chaleur et à un manque de fraîcheur ;
- Beaucoup de difficultés à me remettre au sport après Leadville, entre manque d'envie et virus.
Quelques enseignements, constats, réflexions :
- Ai-je encore une marge de progression sur marathon ? Si j'arrive à retrouver mon niveau de 2023, mais sans tomber malade, et avec des conditions météos favorables (ça fait beaucoup de conditions !) il y a probablement moyen de gratter 1 à 2 minutes ;
- Suis-je marathonien ou ultratrailer : pas de préférence, j'aime bien les deux, pourvu que l'ultra soit roulant ;
- Plusieurs fois malades, il y a probablement des choses à faire en termes d'alimentation et de sommeil ;
- Avec désormais une voiture et un vélo à Chambéry, cela me semble la bonne organisation pour passer un maximum de week-ends à la montagne entre mai et septembre.
Le bilan quantitatif
Avec un volume global de près de 500h, c'est un bon score, sans toutefois être un record. Pour faire mieux, il aurait fallu que je tombe moins malade (rhum à noël 2022, Covid en mars, virose en novembre).
Par sport, je ne me souvenais pas avoir fait autant de vélo en 2022, mais avec un marathon de printemps en 2023, j'ai du dès janvier mettre l'accent sur la course à pied.
Les résultats complets de l'année
- 7ème sur 259 au trail de Glazig (classement cumulé 9k + 26k) ;
- 10ème sur 413 au Trail de Glanum (15k) ;
- 15ème sur 170 au MXAlps à Montreux (70k) ;
- 28ème sur 365 à Leadville (160k) ;
- 371ème sur 45.373 au semi-marathon de Paris en 1:16:58 ;
- 554ème sur 50.780 au marathon de Paris en 2:44:53 ;
- 614ème sur 11.791 à L'Etape du Tour ;
- 650ème sur 2.981 au 10k de la Corrida d'Issy-les-Moulineaux.
| Le Cervin, à l'approche de Hörnlihütte |
lundi 11 septembre 2023
Leadville 100 : Dans le dur du début à la fin, mais un souvenir à vie
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| Rue principale de Leadville |
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| Le parcours = un aller-retour entre Leadville et Winfield, avec un double passage à 3.750m (Hope Pass) |
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| Magnifique Cervin |
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| @ Tignes, avec Ugo Ferrari et Martin Gaffuri |
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| Ken Chlouber prêt à donner le départ avec son fusil - J'étais juste à coté de lui ! |
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| Dans la montée de Hope Pass (photo prise lors de la reco) |
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| Au sommet de Hope Pass, coté Winfield (photo prise lors de la reco) |
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| Mission accomplie, la big buckle est « in the pocket » 😊 |
- Tout ultra-trail a ses spécificités, si bien qu'à mon sens ce n'est jamais à sa première participation que l'on va faire son meilleur temps ;
- Courir à 3.000m est clairement un facteur supplémentaire de difficulté, il ne faut surtout pas prendre à la légère ce paramètre (la difficulté supplémentaire entre 2.000 et 3.000m est bien plus importante qu'entre 1.000 et 2.000m) ;
- La nourriture salée sur les efforts longs est impérative pour moi ;
- Sur l'origine de mes problèmes gastriques, je n'ai pas encore trouvé de réponse ;
- Mon index UTMB pour cette course n'est pas encore disponible, mais sur la base des résultats antérieurs, ma cotation serait de 649, soit un peu mieux qu'à l'UTMB 2022 (640). En supposant que mes problèmes gastriques m'ont coûté 1 heure, ma cotation serait de 684 ;
- Un magasin à Leadville (Montezuma) vend des polaires qu’ils fabriquent sur place, les couturières étant d’ailleurs visibles depuis l’intérieur de la boutique. Le process pour acheter est un peu compliqué, car il faut réserver d’avance un créneau. Je ne le savais pas, mais le vendeur plutôt sympa, me dit qu'il fait une exception pour moi car je suis de l’étranger. On discute, et m'indique qu’il va courir la Leadville 100 et viser un top 10 (il avait terminé 11ème en 2021) ! Malheureusement, il était dans un jour sans, je le doublerai dans la montée de Hope Pass, et il abandonnera à Winfield ;
- A la seule boutique de Twin Lakes, j’achète des timbres pour la France, et la caissière américaine me dit qu’elle a été fille au pair à Sèvres et qu’elle va pacer son copain pour la Leadville 100. Après le vendeur de Montezuma, je me dis que tous les locaux sont concernés d’une façon ou d’une autre par cette course !
- Au ravitaillement de May Queen, une bénévole me demande d’où je suis en France et lui réponds de Normandie, elle me dit qu’elle a des amis qui habitent à Camembert ... soit juste à 9km de Livarot, le village où j’ai vécu jusqu’à 18 ans et où je passe encore pas mal de mes week-ends !
- L’atmosphère est incroyable :
- Les crews mettent une super ambiance aux ravitos, en particulier celui de Twin Lakes ;
- La plupart des concurrents sont extrêmement bienveillants envers les uns et les autres (bien plus qu'en France) ;
- Cette épreuve est portée par la charisme de Ken Chlouber, son discours sur la ligne de départ m'a électrisé ;
- Cette course à des petites particularités qui misent bout-à-bout font son charme, je pense notamment :
- Au début et à la fin donnés par un coup de fusil (vidéo ici) ;
- Au passage de la rivière les pieds dans l'eau ;
- A la boucle de ceinture remise aux finishers, c’est quand même plus stylé qu’une polaire sans manches ;-)
- Les paysages : je ne dirais pas que le Colorado est plus beau que les Alpes, mais ces montagnes sont différentes et valent le coup d’être découvertes.
- Le coût de la participation ;
- La contrainte de devoir s’acclimater pour ne pas trop subir l'altitude durant la course ;
- La nécessité d’être raisonnable sur les randonnées et visites d’avant course pour ne pas trop se fatiguer, mais sinon il y a de magnifiques endroits à découvrir ;
- Les purs montagnards seront peut-être frustrés d’une course qui manque de dénivelé, mais pour un "runner" comme moi c’était parfait !
- Réserver au plus tôt votre hébergement, car les capacités d’accueil sont limitées à Leadville en particulier, et dans le Colorado en général ;
- Concernant l’altitude, difficile de donner des conseils, l’idéal serait d’arriver 3 semaines avant, ce qui ne parait guère réaliste pour la plupart des coureurs ;
- Je suppose que l’altitude créée une sur-fatigue, qui se manifeste surtout en deuxième partie de course, et qui explique le fort taux d’abandon. Il est donc d'autant plus important de partir prudemment ;
- Au ravitaillement, c’est essentiellement du sucré qui est présent. Pour du salé, c’est plutôt à prévoir soi-même ;
- En termes de chaussures, il faut privilégier un modèle mixte route et chemin pour la partie entre Leadville et Twin Lakes (Hoka ATR dans mon cas) et un modèle plus typé montagne pour la section entre Twin Lakes et Winfield (Saucony Peregrine pour moi) ;
- Concernant les bâtons, je ne les ai pris que pour la section entre Twin Lakes et Winfield. Pour les autres parties, ils ne me semblent pas indispensables ;
- De mon expérience, le temps change très vite dans le Colorado. Le scénario habituel, c'est un grand ciel bleu au matin, puis des nuages qui arrivent en matinée, pour terminer par un orage plus ou moins violent dans l’après-midi. Dans ce contexte, une veste de pluie tout au long de la course me semble indispensable (pour mémoire, aucun matériel obligatoire !).
dimanche 25 juin 2023
Il y a 20 ans, je courais mon premier marathon
mercredi 5 avril 2023
Marathon de Paris : Un nouveau record aux forceps
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| Quand t'es en PLS à l'arrivée ... |
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| Au chaud dans le pack, place de la Bastille |
- Un marathon de dimension internationale dont le départ est à 5 stations de métro de chez soi, c'est quand même l'idéal en termes de simplicité d'organisation, et beaucoup moins cher. Cela me donnerait presque envie de revenir l'année prochaine ;
- La difficulté du parcours me semble moindre qu'à Boston ou New York, même si le 2ème semi n'est pas de tout repos, avec les passages dans les souterrains des quais, puis le faux plat montant des derniers kilomètres ;
- J'avais le sentiment d'être très en jambe pour le semi, et beaucoup moins pour le marathon, mais pour quelles raisons ? Est-ce uniquement le Covid et / ou un affutage mal géré ?
- La préparation d'un marathon de printemps me semble toujours plus compliquée qu'à l'automne, principalement compte-tenu des changements de temps ;
- J'ai cherché à m'alimenter de façon plus conséquente sur les deux premières heures de course, sans constater un éventuel gain. Sinon, et comme d'habitude, c'est toujours quasi impossible pour moi d'ingérer quoi que ce soit durant les 10/15 derniers kilomètres ;
- La fin de parcours dans le XVIème plutôt que dans le Bois de Boulogne me semble une très bonne chose. Alors qu'avant on terminait dans un no man's land, il y a désormais plus de spectateurs au moment où on en a le plus besoin.
- La préparation fut perturbée par le Covid, à un moment important ;
- Je n'étais pas dans un grand jour ;
- Le parcours de Paris n'est pas des plus roulant ;
- Les conditions météo de cette édition 2023 (vent, humidité) n'étaient pas des plus favorables.
- En 2014 : 158 coureurs étaient sous les 2h45 pour 38.673 finishers, soit moins de 0,5% ;
- En 2023 : 557 coureurs sont sous les 2h45 pour 50.756 finishers, soit plus de 1,0%.
- Le confinement qui a conduit à plus de pratiquants ?
- Un sport devenu "branché" grâce aux réseaux sociaux et des groupes comme Jolies Foulées ou TRC ?
- Les chaussures à semelles carbones qui ont indéniablement un impact sur les performances.
- Au départ, en étant en SAS préférentiel, j'étais placé juste derrière les élites, ce qui m'a permis d'apercevoir quelques "stars" comme Medhi Frère (qui termine 1er français), Benjamin Polin (équipe de France du 100km), Faustin Guigon (partenaire d'entrainement de Medhi Frère), ou encore Vincent Viet ;
- Dans le métro du retour, je me retrouve avec Simon Dugué, dont j'apprécie particulièrement la chaine Youtube, et son ami Baptiste Chassagne (très récent champion de France de trail long), ce qui m'a donné l'occasion d'échanger avec eux quelques minutes pour mon plus grand plaisir.
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| Compex + Tour des Flandres : La récup. peut commencer ;-) |



























