jeudi 10 mars 2022

Semi-Marathon de Paris : Episode 6


Le semi de Paris, c'est mon rendez-vous habituel du début de saison, celui qui permet de se rassurer sur son état de forme.

Coté entrainement, j'ai plutôt été assidu, et suite au Trail de Glazig, il n'y avait plus d'inquiétude sur ma grosse fatigue post-Covid.

Par contre, coté diététique, ce n'est pas ça du tout. Au fil des ans, j'ai de plus en plus de difficultés à être sérieux, surtout dans un contexte professionnel où les possibilités de grignotage sont permanentes.

In fine, j'espérais faire moins de 1h25, un chrono pas exceptionnel mais pas ridicule non plus, et qui correspond au temps exigé pour se qualifier pour le marathon de New York. 

La course lancée, je m'aperçois que les sensations ne sont pas géniales mais que les temps au km sont bons (~3:55). Je fais donc une course tout en gestion, sans prise de risque, je subis juste à la fin les petits coups-de-cul des quais de Seine, pour terminer avec un temps honorable de 1:22:11.

Mes temps intermédiaires par tranche de 5km :
  • 19:32 du départ au 5ème => 3:54 au km
  • 19:46 du 5ème au 10ème => 3:57 au km
  • 19:28 du 10ème au 15ème => 3:53 au km
  • 19:18 du 15ème au 20ème => 3:51 au km
  • 4:09 du 20ème à l'arrivée => 3:46 au km

Quelques regrets

Si j'avais été plus conscencieux sur le plan alimentaire, et si j'avais investi dans des chaussures à plaque carbone, je me dis que j'aurais pu venir taquiner mon record de 1:20:59. Mais bon avec des si ...


La claque du classement 

En 2018, je terminais en 1:22:06 et me classais 489ème. Cette année, je mets 5 secondes de plus, et perds 350 places au général (826ème Vs 489 ème).

Je vois potentiellement deux raisons à cela (i) les nouvelles chaussures à plaque carbone, et (ii) des pratiquants plus assidus suite au Covid ?


Découverte de Stryd

Suite à l'acquisition d'un capteur de puissance Stryd, je me suis mis à enregistrer systématiquement mes sorties en course à pied depuis ma reprise post UTMB en octobre.
Je suis pour l'instant dans la phase de collecte des données, je ne l'utilise pas pendant mes sorties pour gérer l'intensité de d'effort.

Comme pour un capteur vélo, Stryd ne donne pas que la puissance en instantané, il permet une analyse transversale de l'entrainement avec notamment :
  • Le profil de puissance ("Power Duration Curve") ;
  • La charge d'entrainement, via le le "Running Stress Balance", ou RSB, qui est un équivalant du TSS, Training Stress Score, pour les cyclistes.
La variation de mon TSB depuis décembre figure dans le graphique ci-dessous. Cela me semble plutôt très cohérent avec mon ressenti. Je verrai pas la suite si cela fonctionne également pour les sorties en montagne.
 





Récapitulatif de mes chronos à Paris :
  • 2014 : 1:20:59
  • 2018 : 1:22:04
  • 2022 : 1:22:11
  • 2019 : 1:22:46
  • 2013 : 1:22:51
  • 2004 : 1:27:56

Mes autres chronos sous les 1:25 :
  • 2017 / Bruxelles : 1:22:06
  • 2016 / Bruxelles : 1:23:24
  • 2014 / St-Denis : 1:23:39
  • 2016 / St-Witz :1:24:22