mercredi 13 février 2013

En route pour Paris

Comme en 2012, je compte courir le marathon de Paris, et à 8 semaines de l’événement, j'entre dans la dernière ligne droite de ma préparation. Cette période est cruciale : ne pas sauter d’entrainement, bien récupérer, perdre un peu de poids ….. tout en jonglant avec ses obligations professionnelles. Et bien sûr, quelques inquiétudes ….

L’année dernière, c’est une tendinite achilléenne qui m’avait empêché de prendre le départ, et cette année encore c’est le principal point d’interrogation de ma préparation : mon corps va-t-il tenir ? Pour minimiser le risque de blessure, je me suis astreint depuis ma reprise en novembre à ne jamais courir 2 jours de suite, et compense par du cross-training sur mon home-trainer. Ce n’est pas optimum, on verra in fine si cela a été un choix judicieux (ou pas), mais je ne vois pas d'autre alternative.

La seconde inquiétude de ma préparation concerne les conditions climatiques. Courir un marathon de printemps implique de se préparer … en hiver, et ces dernières semaines ont été particulièrement rudes : neige, froid, pluie, re-neige, re-froid … il n’est pas toujours évident de se motiver pour sa sortie longue lorsque les températures sont négatives et les effets en sont moins bénéfiques.

Coté performance, je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre – l’objectif « rêvé » est d’améliorer mon meilleur temps (3h12 à Londres), mais mes dernières sorties ne me donnent pas l’impression d’avoir la « caisse ». Le semi-marathon de Paris sera un premier indicateur – avec un benchmark sur cette course que j'avais couru en 2004 en 1h28 en préparation du marathon de Londres.