3 heures 6 minutes et 28 secondes, c'est le temps qu'il m'aura fallu pour boucler le marathon de Paris 2013, soit moins bien que l'objectif affiché de 3h mais mieux que mon précédent record (3h12).
Malgré une préparation satisfaisante (pas de blessure, pas d'impasse de séances d'entrainement) et des conditions météo qui m'étaient favorables (frais, sec et ensoleillé), ce fut étrangement un jour "sans". Par comparaison, les sensations avaient été très (trop ?) bonnes au semi-préparatoire (1h22min51sec), et là, ce fut exactement le contraire. Dès le début, je ne me suis pas senti à l'aise, puis au 18ème kilomètre est apparue une douleur musculaire à la cuisse droite jamais rencontrée durant la préparation. Cette douleur se répliqua à la cuisse gauche au 21ème pour progressivement s'intensifier. A ma grande surprise, j'arrivais néanmoins à garder le rythme jusqu'au 33ème mais savais pertinemment que j'étais en sursis. Puis j'ai commencé à perdre les quelques mètres d'avance sur les meneurs d'allure des 3H pour me faire irrémédiablement dépasser peu avant le 35ème. Les derniers kilomètres furent douloureux, obligé de sensiblement ralentir.
A posteriori, je n'arrive toujours pas à expliquer ces douleurs si précoces dans la course. La seule raison "objective" que je vois est liée à mon état de forme les jours précédents, où sans être malade je ressentais des frissons. En termes de préparation, il ne me semble pas possible de faire beaucoup plus, mais peut-être mieux, avec plus de qualitatif.
Malgré une préparation satisfaisante (pas de blessure, pas d'impasse de séances d'entrainement) et des conditions météo qui m'étaient favorables (frais, sec et ensoleillé), ce fut étrangement un jour "sans". Par comparaison, les sensations avaient été très (trop ?) bonnes au semi-préparatoire (1h22min51sec), et là, ce fut exactement le contraire. Dès le début, je ne me suis pas senti à l'aise, puis au 18ème kilomètre est apparue une douleur musculaire à la cuisse droite jamais rencontrée durant la préparation. Cette douleur se répliqua à la cuisse gauche au 21ème pour progressivement s'intensifier. A ma grande surprise, j'arrivais néanmoins à garder le rythme jusqu'au 33ème mais savais pertinemment que j'étais en sursis. Puis j'ai commencé à perdre les quelques mètres d'avance sur les meneurs d'allure des 3H pour me faire irrémédiablement dépasser peu avant le 35ème. Les derniers kilomètres furent douloureux, obligé de sensiblement ralentir.
A posteriori, je n'arrive toujours pas à expliquer ces douleurs si précoces dans la course. La seule raison "objective" que je vois est liée à mon état de forme les jours précédents, où sans être malade je ressentais des frissons. En termes de préparation, il ne me semble pas possible de faire beaucoup plus, mais peut-être mieux, avec plus de qualitatif.
Le graphique ci-dessous représente l'écart cumulé en minutes entre le temps théorique pour réaliser 3h et les temps réalisés aux marathons de Londres (3h12, 2004 - Ligne rouge) et Paris en 2013 (3h06, 2013 - Ligne bleue). On voit très clairement que le fléchissement intervient au 29ème kilomètre à Londres et au 35ème à Paris.
Relévés GPS :