lundi 4 mars 2013

Week-end Run (coureur) and Ride (spectateur)


Dns le cadre de ma préparation au Marathon de Paris, j’ai couru ce dimanche le semi de Paris, et profitant du déplacement dans la capitale, je suis allé assister au prologue de Paris-Nice.

Semi de Paris : Temps parfait = Temps canon

Les conditions météos étaient idéales (grand soleil, fraicheur), et me sentant dans un bon jour, j’ai choisi de « lâcher » les chevaux plutôt que de strictement respecter l’objectif chronométrique de mon plan d’entrainement (1h26). Après une première partie de course qui jusqu’au 10ème kilomètre m’a semblé très facile, j’ai du un peu plus m’accrocher à partir du 12/13ème, puis l’arrivée sur les derniers kilomètres m’a reboosté. In fine, je signe un temps d'1h22min51sec (soit 4 minutes de moins que mon meilleur temps de 2003), ce qui me classe 409ème sur 30 700.

En toute modestie, je ne me pensais pas capable dans l’absolue de réaliser moins d’1h24 au semi, et les sensations mitigées à l’entrainement ne m’incitaient pas à de grandes ambitions. A posteriori et en dehors des bonnes conditions météos, je vois deux raisons objectives à cette performance :
  • C’était la première fois que j’arrivais à un semi avec autant de semaines d’entrainement (reprise en octobre, et montée en charge très progressive depuis) ;
  • C’était également la première fois que je tentais une performance sur la distance (lors de mon précédent meilleur temps, réalisé dans le cadre d’une préparation au marathon, je m’étais contenté de me caler sur le temps demandé) ;















Dans l’optique du marathon dans 5 semaines, c’est évidemment très encourageant, et je me suis empressé d’aller consulter le tableau d’Hermann qui sur la base d’un temps d’1h18min43sec au 20 km (j’ai réalisé 1h18min45sec) indique un temps au marathon de 2:58:12 !

Sinon, quelques impressions / remarques personnelles :
  • Comme pour les étapes du tour, il y a un écart significatif entre le nombre d’inscrits (40 000) et le nombre de partants (30 700) ;
  • Dans l’ensemble bonne organisation : temps d’attente limité pour la remise du dossard et à la consigne, par ailleurs, le dossard rouge m’a permis de franchir rapidement la ligne de départ (seulement 40 secondes). Par contre, il n’y avait plus ma taille (S) pour le t-shirt offert ;
  • Malgré un dossard préférentiel, j'ai eu quelques difficultés dans les premiers kilomètres à me frayer un chemin. Il est évident que certains coureurs n’avaient pas le niveau pour un départ dans les premiers sas ;
  • Ce n’était pas la grosse ambiance, public plutôt clairsemé et peu d’animations, même si ce n’est pas à mon sens quelque chose de primordiale ;
  • Pari gagné : je voulais être au moins une fois dans ma vie dans l’Equipe. L’édition de Lundi comporte un supplément avec le classement intégral de l’épreuve ;
  • Dominique Chauvelier était en train de se faire interviewer lorsque je suis arrivé. Après check de son classement, il ne termine « que » 5 minutes devant moi (1’18) ! 

Prologue de Paris-Nice

Le prologue de la course au soleil se déroulait à Houilles (Yvelines) avec un circuit urbain de 3 km comportant de nombreux virages. Ce parcours semblait convenir aux sprinteurs et puncheurs, mais c’est finalement un poursuiteur qui a gagné (Gaudin de chez Europcar)
Quelques impressions pêle-mêle :
  • Le format « prologue » est vraiment idéal pour les spectateurs, il permet de voir un par un l’ensemble des coureurs ;
  • A l’applaudimètre, Sylvain Chavanel a été le plus applaudi des coureurs que j’ai pu voir au départ ;
  • La vitesse des concurrents est impressionnante, surtout en entrée de virage. On a l’impression qu’ils freinent au tout dernier moment. En outre, leurs trajectoires passent au plus près des trottoirs ;
  • Les directeurs sportifs néerlandais et italiens sont les plus vocaux : ils « aboient » sur leur coureur tout au long du parcours ;
  • Les spectateurs / spectatrices ne sont plus tous jeunes. Je repense en particulier à ces 3 mamies au départ à coté de moi, qui étaient toutes contentes de voir les coureurs et qui en plus les connaissaient bien (« Basso ? Ah oui, il est connu lui ! »).
Ci-dessous quelques photos où figurent notamment Rui Costa (Movistar), Robert Gesink (Blanco), Sylvain Chavanel (OPQS), Tom Boonen (OPQS).