Un an que j'en rêve, un an que j'ai Rod Dixon en fonds d'écran venant de franchir la ligne d'arrivé de l'édition 1983, un an que j'espère pouvoir y claquer un sub 2:50:00, un an que j'écoute dans ma voiture Alicia Keys chanter Empire State Of Mind ... et finalement, je ne sais même pas si je vais être en mesure de terminer "la" course qui me fait vibrer ....
TDS 2018 : une victoire à la Pyrrhus
Après avoir été sur mon petit nuage suite à la TDS (Top 50, oh yeah !), il a fallu reprendre le chemin de l'entrainement, et quasiment dès la reprise, des douleurs sont apparues jambe droite :
Que de regrets !
Je suis très très déçu, notamment parce que les conditions me semblaient réunies pour réussir une belle performance :
Rod Dixon, vainqueur de l'édition 1983 - (c) NYRR |
TDS 2018 : une victoire à la Pyrrhus
Après avoir été sur mon petit nuage suite à la TDS (Top 50, oh yeah !), il a fallu reprendre le chemin de l'entrainement, et quasiment dès la reprise, des douleurs sont apparues jambe droite :
- Parfois, la séance arrivait à passer, sentant juste une petite douleur et un peu de raideur dans la jambe ;
- Parfois, la séance ne passait pas du tout et j'étais obligé de me mettre à marcher pour calmer la douleur.
Je suis bien entendu aller voir mon ostéopathe qui avait fait des miracles l'année dernière. Elle a identifié un blocage de la tête du péroné, et a tout remis en place, mais elle a aussi détecté une périostite où le premier des traitements est l'arrêt de l'activité provoquant la douleur. Fonction des cas, il faut de 10 jours à plusieurs mois pour s'en remettre (!).
J'ai laissé passer une semaine sans m'entrainer, mais dès la première séance, la douleur est revenue au bout de 20 minutes. J'ai donc décidé de tenter un coup de poker en ne courant plus jusqu'à la date du marathon mais en continuant à m'entrainer avec (i) du home trainer pour conserver le cardio et (ii) des exercices de renforcement musculaire pour être un minimum en mesure d'encaisser la distance du marathon. A priori, je ne suis pas trop mal physiquement car le week-end dernier j'ai roulé près de 300 km sans fatigue excessive. Par contre, je vais me présenter au départ sans la moindre séance de running au cours des 5 dernières semaines précédant l'épreuve ... ça ressemble au mieux à un gros pari, au pire à une mission suicide.
Pour couronner le tout, je me suis totalement relâché sur le plan alimentaire (ah le chocolat ...), mais bon, sans objectif de chrono, difficile de garder son poids de forme.
J'ai laissé passer une semaine sans m'entrainer, mais dès la première séance, la douleur est revenue au bout de 20 minutes. J'ai donc décidé de tenter un coup de poker en ne courant plus jusqu'à la date du marathon mais en continuant à m'entrainer avec (i) du home trainer pour conserver le cardio et (ii) des exercices de renforcement musculaire pour être un minimum en mesure d'encaisser la distance du marathon. A priori, je ne suis pas trop mal physiquement car le week-end dernier j'ai roulé près de 300 km sans fatigue excessive. Par contre, je vais me présenter au départ sans la moindre séance de running au cours des 5 dernières semaines précédant l'épreuve ... ça ressemble au mieux à un gros pari, au pire à une mission suicide.
Pour couronner le tout, je me suis totalement relâché sur le plan alimentaire (ah le chocolat ...), mais bon, sans objectif de chrono, difficile de garder son poids de forme.
Bill Rodgers, vainqueur de l'édition 1976 - (c) NYRR |
Je suis très très déçu, notamment parce que les conditions me semblaient réunies pour réussir une belle performance :
- Suite à la préparation pour la TDS, j'ai eu l'impression d'avoir passé physiquement un cap, notamment en termes de puissance musculaire.
- Les conditions météos de cet automne ont été exceptionnelles, il n'a quasiment pas plu, les températures ont été plus qu'agréables ...
Mon plan B
L'avion, l'hôtel et le dossard étant déjà payé, il n'a jamais été question de ne pas aller à New-York. Le plan B sera de prendre le départ de la course avec un ticket de métro, et fonction de la douleur, d'aller le plus loin possible. Au mieux, je termine dans un chrono anecdotique, au pire, j'arrête dès que cela devient franchement pénible. Il faut juste que je fasse attention au chrono pour ne pas louper mon avion .... je pense que j'abandonnerai quelque soit la douleur si je mets plus de 2 heures pour effectuer le premier semi.
A une semaine de la course, je suis plutôt pessimiste, car même si la douleur est absente au repos ou à vélo, j'ai néanmoins des sensations inhabituelles dans la jambe droite.