D'une course "bouche-trou" à une épreuve de plus en plus compétitive
La TDS est un ultra-trail de c. 120km qui fait partie de l'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc), au même titre que la course éponyme, ou encore que la CCC. Pour l'anecdote, TDS signifie sur les Traces des Ducs de Savoie.
La TDS part de Courmayeur pour se terminer à Chamonix, comme la CCC, mais en passant par le sud, c'est à dire par le massif du Beaufortin (contrairement à la CCC, qui passe par le nord). Avec 121km et 7.300m de d+, elle est plus courte que l'UTMB (170km / 10.000m) mais plus longue que la CCC (101 km / 6.100m). Cette course est présentée par les organisateurs comme plus technique, et plus sauvage que l'UTMB.
La TDS a été créée en 2009, mais elle n'a affiché complet qu'à partir de 2015. Avant, elle faisait office de course de replis pour des trailers qui n'avaient pas été tirés au sort pour l'UTMB. Depuis, la situation a bien évolué car pour l'édition 2017, il y avait 2.632 demandes pour 1.600 places disponibles.
Parallèlement, le niveau du peloton a sensiblement augmenté comme le montre le graphique ci-dessous. En 6 ans, le temps du 100ème est passé de 22h à 20h et la tendance est la même pour ceux classés 150ème et 200ème (en pointillé, il s'agit de la tendance). Juste une remarque : tous les temps sont plus lents en 2016 compte-tenu de conditions très chaudes lors de cette édition.
Coté palmarès, la TDS a notamment été gagnée par des vainqueurs de l'UTMB comme Dawa Sherpa et Xavier Thévenard.
Parallèlement, le niveau du peloton a sensiblement augmenté comme le montre le graphique ci-dessous. En 6 ans, le temps du 100ème est passé de 22h à 20h et la tendance est la même pour ceux classés 150ème et 200ème (en pointillé, il s'agit de la tendance). Juste une remarque : tous les temps sont plus lents en 2016 compte-tenu de conditions très chaudes lors de cette édition.
Coté palmarès, la TDS a notamment été gagnée par des vainqueurs de l'UTMB comme Dawa Sherpa et Xavier Thévenard.
Quel objectif ?
Après avoir terminé 104ème de l'OCC en 2015 et 117ème de la CCC en 2016, je trouvais "stylé" de viser une place dans les 100 premiers. Mais ça c'était avant de prendre connaissance de la liste des élites participants à cette édition 2018. Ils seront 95 coureurs ou coureuses avec une cote ITRA supérieure à 750. Sachant que la mienne n'est que de 681, mon objectif de top 100 est totalement inatteignable, même un top 200 me semble ambitieux.
Ce constat m'a remis les deux pieds sur terre et les grands deux objectifs seront :
- Terminer, car il faut rappeler que ce sera mon premier 120 km ;
- Etre satisfait de ma course.
Accessoirement, un chrono d'environ 20h me satisferait pleinement.
Les choses à éviter :
- Partir trop vite, ce qui est un vrai risque notamment vu le flux de coureurs qui va me passer au départ ;
- Se tordre une put... de cheville, ce qui m'est déjà arrivé plusieurs fois cette année.
Et coté entrainement ?
Je pense avoir bien bétonné mon affaire. On peut toujours faire plus ou mieux, mais c'est déjà bien par rapport à mes contraintes professionnelles. Par rapport à la CCC courue en 2016, voici ce que j'ai fait en plus :
- Un suivi par un coach ;
- Plusieurs week-ends dans les Vosges ;
- Deux trails dans les Alpes de plus de 50 km (un seul en 2016 et < 50 km) ;
- Un stage trail de fin de préparation ;
- La reconnaissance d'une très grande partie du parcours ;
- Un vrai repos de plus d'une semaine avant la course (enfin, c'est ce qui est prévu).
Néanmoins, j'ai acquis la conviction que la meilleure façon de préparer une TDS ou un UTMB reste de vivre dans les Alpes, car même en allant dans les Vosges, on ne rencontre pas deux composantes essentielles de ces courses, à savoir :
- L'altitude ;
- La longueur des montées et des descentes.
Pour ma part, ces deux points n'ont été abordé qu'en bout de préparation et ils pourraient faire (très) mal en fin de parcours.