mardi 9 juin 2015

Compte rendu | Granfondo Stelvio 2015

Première cyclo courue en 2015
Participation le week-end dernier à la cyclo « Granfondo Stelvio Santini » qui comme son nom l’indique a pour cadre le col du Stelvio, le plus haut d’Italie à 2.758m d’altitude. Cette cyclo-sportive connait un beau succès avec plus de 2.000 finishers pour cette 4ème édition. Le départ était donné depuis la station de ski de Bormio avec 3 parcours proposés (60 km / +2.000 m, 138 km / +3.000 m, et 151 km / +4.000 m), tous se terminant au sommet du Stelvio.

Un résultat sans grande importance

Après une semaine d’entrainement dans les Dolomites (post à venir), j’ai fait le choix raisonnable de m’aligner sur le parcours intermédiaire de 138 km. L’objectif n’était pas de performer mais simplement de monter l’un des cols de légende du Giro. Le résultat n’est donc pas terrible, terminant en dehors du premier décile (97ème sur 716 classés). Seul motif de réconfort, je suis 51ème sur la seule montée du Stelvio (1h34 versus 1h11 pour le premier au général).

Au départ

Une cyclo idéale pour grimper le Stelvio

Le principal intérêt de cette épreuve réside dans la fermeture à la circulation du Stelvio. Après avoir passé une semaine à subir le bruit des hordes de motards dans les cols des Dolomites, ce calme fut très agréable.

Vue sur le sommet du Stelvio depuis le col de l'Umbrail (frontière italo-suisse)
Autre point apprécié, Santini étant le sponsor titre de l’épreuve, chaque coureur se voit remettre un maillot de la marque italienne. Il s’agit d’un « vrai » maillot Santini, avec la qualité qui en découle. C’est à souligner, car souvent les maillots offerts sont de piètre qualité (je me souviens encore du maillot offert sur la Time 2013 et dont la fermeture s’était bloquée à la première utilisation).

Mieux encore, le fondateur de la marque, M. Pietro Santini attend tous les concurrents au sommet du Stelvio. Au moment de passer la ligne d'arrivée, je lui ai tendu ma main afin qu’il tape dedans, et au lien de ça, il l’a saisi, et m’a chaleureusement remercié d’être venu. J’ai trouvé ça très sympathique de sa part.

Un mauvais choix de parcours 

En dehors de la montée du Stelvio, j’ai trouvé l’intérêt du circuit medium limité. Pendant plus de 100 km, il s’agit de descendre puis de remonter la vallée, avec au milieu une montée vers le village de Teglio, pas très longue mais intense. Je conseillerais de choisir soit le court (petite boucle + montée du Stelvio) soit le long (Mortirolo + Stelvio).
Replat dans le Stelvio avant les 3 derniers km

En outre, les routes n’étaient pas toujours adaptées à un peloton de plusieurs centaines de coureurs. Par endroit, elles étaient trop étroites et ont inévitablement conduit à des ralentissements, et même à déchausser dans la montée vers Teglio. Les organisateurs ne s’attendaient peut-être pas à une tel nombre de participants et espérons qu’ils corrigent le tir pour l’année prochaine soit en modifiant le parcours, soit en étalant les départs.

Deux anecdotes

Pour le plaisir de les raconter et de m'en souvenir :
  • J’avais pris la peine de regarder la liste des inscrits pour voir les français présents, et il y avait notamment Loïc Ruffaut (sur le grand parcours). C’est un coureur habitué à jouer les premiers rôles sur les cyclo de montagne (notamment 2ème de la Marmotte 2014 et vainqueur de la Morzine Haut Chablais cette même année). Pendant la montée du Stelvio, un coureur me passe et je vois des inscriptions en français sur son maillot – je tente un « Loïc Ruffaut ? » et c’est effectivement lui. Haussant ma vitesse pour me remettre à sa hauteur, il me demande de l’accompagner jusqu’au prochain replat. Euh, comment te dire, nous n’avons pas tout à fait le même niveau ! Je suis donc forcé de lui avouer être à bloc et de ne pas être en mesure de le suivre.
  • Pour des raisons pratiques, j’avais laissé ma voiture la veille juste avant le sommet du Stelvio et c’est un moniteur de ski italien qui m’a pris en stop pour redescendre à Bormio. Histoire de discuter, j’ai évoqué les grands skieurs italiens des années 90 avec Alberto Tomba et Deborah Campagnoni (tous les deux ont gagné 3 médailles d’or aux JO). Hasard des rencontres, il m’a dit très bien connaitre D. Campagnoni, car elle vit à Bormio et ils ont le même âge.

Divers

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