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| Col de la Croix de Fer : ça allait encore ... |
Cette Etape du Tour (EdT) devait être l'objectif majeur de l'année, sauf qu'ayant été assez bête pour me réinscrire au tirage au sort de l'UTMB (et être retenu), cette course est passée au second plan et je m'y suis rendu principalement pour faire du volume en vue de la course de quartier de Chamonix, et profiter d'un très beau parcours sur des routes fermées.
Le parcours de cette édition était quasiment digne d'une Marmotte (167 km et 4.700 de D+), ce qui imposait un minimum de préparation spécifique pour ne pas vivre une journée galère. Après la MaxiRace, je suis donc allé dans les Alpes et sur la Côte d'Azur pendant une semaine, où j'ai pu travailler (un peu) mon coup de pédale en montagne.
In fine, je termine 548ème sur 8.684 finishers (environ 11.000 partants, soit plus de 2.000 abandons …), et 55ème sur 1.089 finishers dans ma catégorie d'âge. J’ai déjà fait de meilleurs classements à l’EdT (notamment 291ème en 2013) mais c’était à une époque où je ne faisais que du vélo et où j’arrivais au départ avec facilement le double de kilomètre au compteur. Par ailleurs, la densité est importante car si j'avais mis 10 minutes de moins, j'aurais gagné 125 places !
L'organisation communique les temps et classements par montée, et c'est intéressant à regarder pour analyser sa course :
Col du Lautaret & Galibier : 1.334ème - 195W de moyenne
Vu le parcours je suis parti prudemment, restant protégé dans un groupe dans la montée roulante du Lautaret. J'ai clairement perdu du temps sur d'autres, mais c'était à mon sens le bon choix pour ne pas finir en PLS.
Col de la Croix de Fer : 369ème - 200W de moyenne
Je suis surpris d’être si bien classé dans cette montée par rapport à la précédente. Je ne pense pas avoir forcé outre mesure, étant à 200W de moyenne dans ce col contre 195W dans le précédent. Je suppose que beaucoup avaient forcé dans le Lautaret et on commençait à payer l'addition.
Montée de l'Alpe d’Huez : 615ème - 185W de moyenne
Ma pire ascension de l’Alpe durant une cyclosportive (encore plus lent qu'à la Marmotte 2019 ...), étant à la fois fatigué, ayant chaud, et étant également « saoulé » de me faire défoncer à chaque fois dans cette montée. Je lâche mentalement dans le dernier tiers, où je me fais d'ailleurs dépasser par pas mal de coureurs. En termes de watt, je suis surpris de n’être que 15W en dessous de la Croix de Fer (185W Vs 200W), car j’avais l’impression de ne plus avoir de force.
Mes temps à l'Alpe d'Huez sur les différentes cyclo-sportives :
1:03:14 - Haute Route 2013
1:04:32 - EdT 2011
1:07:14 - Marmotte 2014
1:11:05 - Marmotte 2019
1:11:55 - EdT 2022
NB : il s'agit du segment Strava "Vieil Alpe" (12km / 1.000m de D+)
Sinon et pour des raisons pratiques, je suis retourné à ma voiture en courant après l'arrivée. C'était histoire de me faire un petit challenge en vue de l'UTMB avec du dénivelé négatif sur des jambes déjà bien fatiguées. En plus, suite à une erreur de ma part, j'ai du le faire avec des sneakers et non mes chaussures de running. Petite surprise, j'étais bien musculairement au moment de la descente, par contre, j’étais courbaturé dans les jours qui ont suivi.
Comme toujours, deux petites anecdotes :
- La re-descente de l’Alpe en courant m’a permis de voir tous les « galériens » qui étaient soit à l’arrêt total soit à marcher à coté de leur vélo - un vrai spectacle !
- Pour des raisons pratiques, je n’ai pas pu prendre mon vélo tout carbone, mais mon Rose en alu, et qui fait bien 2kg de plus. Cela ne m’a pas empêché de doubler un paquet de mecs en Specialized Sworks - pas la peine de mettre autant d'argent dans son bike quand on n'a pas de niveau ;-)
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| Et hop, on repart en courant |
