vendredi 21 novembre 2014

SaintéLyon 2014 : Pourquoi et avec quel objectif ?

Le samedi 6 décembre à minuit, je prendrai le départ de ma première SaintéLyon. Alors pourquoi participer à cette course, moi qui n'ai jamais couru plus long qu'un marathon, et avec quel objectif ?


Pourquoi cette course ?

Je dirais que plusieurs raisons m'ont poussé à m'inscrire :
  • C'est d'abord le coté unique de cette course mi-route mi-chemin et de nuit. Ce mix de terrains correspond exactement la façon dont je me suis toujours entrainé, et la nuit apporte une touche d'inconnue et d'excitation ;
  • Ce sont également les récits de coureurs, la plupart très laudatifs ;
  • Finalement, c'est ma participation l'année dernière à la SaintéSprint qui m'a définitivement convaincu, ayant bien aimé l'ambiance.
Une anecdote au passage. La SaintéLyon était à l'origine une marche créée par des cyclistes pour garder la forme l'hiver. Cette course colle donc parfaitement à l'esprit "Runner & Rider" de ma pratique. Toutefois, soyons clair, il ne s'agit que d'un "one shot" - je n'envisage pas à court ou à moyen terme de me ré-orienter vers de l'ultra.

Et avec quel objectif ?

En l'absence de repère sur la distance, il n'est pas évident de se fixer un objectif chronométrique. De surcroit, le parcours n'est pas le même d'une année sur l'autre et les conditions météos peuvent être sensiblement différentes. Ainsi, et afin de ne pas se mettre inutilement la pression avec un objectif qui se révélerait trop ambitieux a posteriori, mon premier but sera tout simplement de terminer, peu importe le temps nécessaire, que ce soit en 8h, 9h, 10h de course ... ou plus.

Néanmoins, pour quand même avoir une idée de mon temps d'effort, je me suis livré à une petite analyse en comparant les temps de différents coureurs sur la Sainté 2013 à leur record personnel sur marathon :
  • La plupart des temps ont été récupérés sur des blogs de coureurs ;
  • Le différentiel de kilométrage entre Sainté 2013 (75 km) et Sainté 2014 (72 km) a été intégré ;
  • Les valeurs extrêmes hautes et basses ont été éliminées.


Ca conduit à un temps prédictif de 7h34, et 7h57 en rajoutant une marge d'erreur de 5%. En retranchant 20 minutes d'arrêts cumulés, j'arrive à une allure moyenne de 6 minutes au kilo. Ce n'est toutefois qu'une indication car pour ce type d'épreuve, la vitesse n'est pas constante avec des portions plus rapides (celles sur route) et d'autres plus lentes (montées, descentes techniques).