dimanche 7 septembre 2014

Compte rendu | La Charly Gaul 2014



La Charly Gaul est depuis 2012 le rendez-vous vélo de ma rentrée et pour cette 3ème participation consécutive, tout est comme les fois précédentes :
  • La météo, avec un brouillard matinal qui laisse place au soleil à mi-course ;
  • Les inscriptions, avec moins d'attente pour ceux qui s'inscrivent sur place que ceux préinscrits par Internet (d'où l'intérêt de se préinscrire !) ;
  • Le parcours, avec une succession de bosses jamais très dures mais qui au fil de la course opère une sélection ;
  • Ma préparation, ou plutôt mon absence de préparation, qui est encore plus marquée cette année, si bien que comme précédemment, je m'inscris sur le petit parcours (98 km).
N'ayant que peu roulé en août, je prends la sage décision de partir de l'arrière et d'effectuer une course d'attente (de suceur de roues, pour être explicite). En termes de performance, c'est très pénalisant car on se prive d'accrocher un bon groupe, et les résultats le confirment, ma moyenne est 1km/h plus lente qu'en 2013 et mon classement sensiblement moins bon (269ème sur 716 vs 196ème sur 800 en 2013). En termes de plaisir, c'est l'inverse car on s'évite des périodes de souffrance et on remonte des coureurs tout au long de la course.

Départ du grand parcours
Mon seul reproche sur cette course est son final avec 10 km de plat. Pour quelqu'un comme moi qui est très faible en sprint, c'est impossible de jouer la gagne dans un groupe. A 25 km de l'arrivée, j'ai donc pris l'initiative de m'échapper dans une côte et personne n'a pris ma roue. Seul, j'ai réussi à creuser l'écart dans une succession de montées / descentes, reprenant des concurrents en déperdition. Arrivé sur le plat final, je me retourne et ne vois personne derrière moi. J'avance à environ 35km/h et me dit que ça peut le faire. Sauf qu'un avion de chasse envoie à quasiment 45km/h et emmène tout le groupe dont je m'étais extrait, si bien que je suis repris à 4km de l'arrivée. Finalement, il va tellement vite, qu'il lâche tout le monde, et le groupe se remet à rouler à c. 35 km/h. Merci à lui d'avoir planté mon échappée !

Ma tentative de final en solo

Deux anecdotes :
  • Aux inscriptions, je revois Grégoire, sympathique belge rencontré à la Elsy Jacob et revu ensuite à la Chouffe. En costaud qu'il est, il s'est inscrit sur le grand parcours et le boucle à près de 36 km/h - Respect.
  • Une chute impressionnante s'est produite juste devant moi dans la première descente. Deux coureurs se sont touchés / accrochés et il s'en est suivi un bruit indescriptible. Heureusement pour moi, les deux coureurs une fois à terre ont continué d'avancer, m'évitant de les percuter.
Relevé Strava :